On fait un RESET avant la rentrée ?

On fait un RESET avant la rentrée ? 30/07/2025 La rentrée, c’est souvent le retour du rythme effréné : fournitures à acheter, cartables à remplir, inscriptions à gérer, horaires à recaler, lessives à rattraper, repas à anticiper… Et toi, là-dedans ? Tu passes souvent en dernier. Et si, cette année, tu faisais autrement ? Je te propose de faire un petit RESET, tout en douceur, à travers 3 étapes simples inspirées de ma méthode, pour  alléger ta tête, ta maison, et ton quotidien. 1. Faire le point pour mieux repartir Prendre du recul, trier l’essentiel (mental et matériel) Avant de foncer dans les magasins ou de remplir l’agenda, on commence par souffler. Un peu de réflexion, un peu de tri, beaucoup de clarté. Côté mental : Qu’est-ce que je veux garder de l’année passée ? Qu’est-ce que je ne veux plus ? À quoi j’aimerais que ma rentrée ressemble, concrètement ? (La visualisation est un outil très puissant 😉) Et pourquoi pas, se fixer 1 ou 2 petits objectifs réalistes ? Côté maison : Vider les cartables, faire le tri des fournitures Faire l’inventaire de ce qu’il reste (et ce qu’il faut vraiment acheter) Trier les vêtements : trop petits, abîmés, à donner… et lister ce qu’il faut renouveler Ranger le coin bureau ou devoirs pour repartir sur une base claire 💡 Astuce bonus : faire le tri dans tes abonnements mails, groupes WhatsApp ou notifications qui te polluent mentalement. Alléger, c’est aussi ça. 2. Préparer concrètement le terrain Mettre en place des petites choses qui soulagent le quotidien Une fois le tri fait, on passe à l’action, concrètement. L’idée ici, c’est de mettre en place des petites choses simples qui te facilitent la vie au quotidien. Côté matériel : Acheter ce qu’il faut (mais seulement ce qui manque vraiment) Préparer des tenues toutes prêtes (pour gagner du temps le matin, que ce soit pour les enfants ou pour toi) Organiser un panier ou un petit coin “check” dans l’entrée avec tout ce dont on a besoin avant de partir : clés, accessoires, chaussures, cartables/sac à main (si l’entrée est trop petite tu peux organiser un coin comme ça dans une chambre, l’idée, c’est d’avoir tout ce qu’il faut sous la main juste avant de sortir) Créer un mini stock de goûters, gourdes, étiquettes, pour ne pas se retrouver prise au dépourvu Côté logistique : Mettre en place un planning familial visible (ou partagé si tu es team Google Agenda) Préparer un coin devoirs fonctionnel, même petit Prévoir un menu simple pour la semaine (Voir le numéro précédent)  Le but : moins de charge mentale = plus d’énergie pour gérer l’imprévu. 3. Créer un rythme qui tient dans la durée Entretenir sans se surcharger — et ne pas s’oublier dans l’histoire Tu veux que cette rentrée tienne dans la durée ? Il va falloir un minimum de routine. Oui je sais, ce mot fait parfois peur : il évoque l’ennui, la répétition, le manque de spontanéité. Or, les routines sont en fait des automatismes qu’on installe pour nous faciliter la vie, pas pour la pourrir. Et du coup on fait ces choses qu’on doit faire dans tous les cas, beaucoup plus facilement, voire sans y penser. Quelques routines à tester : Recaler progressivement les horaires de sommeil Reprendre les rituels du soir : sacs prêts, habits sortis, check agenda Définir des routines claires pour les enfants (matin / retour d’école / soir) Adopter un rythme de lessives + repas qui te convient (et dans la mesure du possible, faire participer toute la famille) Et surtout… Ne t’oublie pas. Tu es la personne la plus importante de ta vie, je le répète très souvent. Et ta rentrée compte aussi. Bloque un moment pour toi dans ton agenda Prévois une activité régulière, un projet, un temps de calme, quelque chose qui te fait du bien, qui te recharge vraiment. Rappelle-toi que prendre soin de toi, ce n’est pas une option. C’est vital. Quand tu prends le temps de recharger tes batteries… c’est toute ta famille qui en profite. En résumé… Faire un RESET, ce n’est pas chercher la perfection. C’est choisir la simplicité et l’alignement. Et pour t’aider à préparer tranquillement la rentrée, j’ai préparé un petit carnet tout simple : Le mini-workbook RESET spéciale rentrée – à imprimer ou remplir en ligne. Un outil doux, pratique et sans pression pour faire le point, poser tes intentions, et garder le cap. Tu peux le télécharger ici (lien)  https://debo-resetyourhome.systeme.io/resetprerentree  Belle rentrée à toi 💛 Et n’oublie pas : tu n’as pas besoin d’être parfaite. Juste présente, alignée à ta vision, et en avançant à ton rythme. Débo – Reset Your Home

Alimentation et santé mentale : quand votre assiette influence votre humeur

Alimentation et santé mentale : quand votre assiette influence votre humeur 30/07/2025 Et si vos prochaines courses au supermarché étaient aussi un rendez-vous avec votre bien-être émotionnel ? On pense souvent que nos émotions influencent notre appétit – ce qui est vrai – mais l’inverse est tout aussi vérifié : ce que nous mangeons peut profondément affecter notre humeur, notre motivation, notre niveau d’anxiété… et même notre capacité à gérer le stress. Le lien entre alimentation et santé mentale est aujourd’hui confirmé par de nombreuses études scientifiques. Le cerveau, ce chef d’orchestre complexe, est l’un des organes les plus gourmands en énergie : il consomme à lui seul environ 20 % de nos apports caloriques quotidiens. Et comme tout moteur, il a besoin d’un carburant de qualité pour fonctionner correctement Ce qui booste votre moral : ● Les oméga-3 Véritables alliés de notre équilibre émotionnel, les oméga-3 – qu’on retrouve dans les poissons gras (saumon, sardines, maquereaux) mais aussi dans les graines de lin, de chia ou les noix – participent à la fabrication de la sérotonine, le neurotransmetteur du bonheur. Ce sont des acides gras essentiels, que notre corps ne sait pas produire seul. Il est donc impératif d’en consommer chaque jour. Des carences sont d’ailleurs régulièrement observées chez les personnes dépressives. ● Les aliments fermentés Yaourt nature, kéfir, choucroute ou encore pâte de miso : ces aliments regorgent de probiotiques, qui favorisent un microbiote intestinal en bonne santé. Or, nos intestins abritent des millions de neurones et produisent à eux seuls 95 % de notre sérotonine. Vous avez bien lu : des intestins heureux, c’est un mental apaisé. ● Les fruits et légumes colorés Plus vos assiettes sont colorées, plus elles regorgent d’antioxydants et de vitamines protectrices du système nerveux. Les baies, les légumes verts à feuilles, les carottes, les betteraves ou encore le potimarron sont autant d’aliments qui nourrissent votre corps… et votre joie de vivre. ● Le chocolat noir (minimum 70 %) C’est prouvé : le chocolat noir stimule la production d’endorphines et de sérotonine. À raison de deux carrés par jour, il agit comme un antidépresseur naturel. Privilégiez une version sans sucres ajoutés pour ne pas inverser l’effet escompté ! Ce qui plombe votre humeur : ● Le sucre raffiné Pics glycémiques, baisse d’énergie brutale, fringales et sautes d’humeur : c’est le cocktail explosif que provoque le sucre blanc consommé en excès. Attention notamment aux pâtisseries industrielles, aux céréales sucrées ou aux sodas, qui perturbent l’équilibre émotionnel sur le long terme. ● L’alcool Même s’il peut sembler relaxant sur le moment, l’alcool est un faux ami pour votre santé mentale. Il perturbe le sommeil, accentue les troubles de l’humeur et interfère avec la production de sérotonine. Une consommation ponctuelle et modérée est donc primordiale. ● Les aliments ultra-transformés Souvent riches en additifs, en graisses hydrogénées et en sel, ces produits créent un terrain inflammatoire dans le corps… y compris au niveau cérébral. Or, une inflammation chronique perturbe la communication entre les neurones et diminue la production des hormones du bien-être. Votre bien-être mental commence dans votre assiette. Alors la prochaine fois que vous préparez vos repas, rappelez-vous : vous ne cuisinez pas seulement pour vous nourrir, mais aussi pour vous apaiser, vous dynamiser… et vous offrir une vraie dose de bonne humeur.

Le mois de AV

Le mois de AV 30/07/2025 Le mois est Av est un mois particulièrement fort, plein de contrastes. La tristesse profonde liée à la Ché’hina qui s’est éloignée laissant flammes et désespoir côtoie un espoir merveilleux de rédemption finale, la Guéoula. Au plus profond de l’obscurité se cache la promesse d’une lumière éblouissante, la venue du Machia’h. Un verset de Yeshaya Hanavi décrit la promesse d’Hachem au temps de Machia’h. Toute souffrance morale et physique disparaîtront. ישעיהו כ »ה ח׳ בִּלַּע הַמָּוֶת לָנֶצַח, וּמָחָה ה’ דִּמְעָה מֵעַל כָּל-פָּנִים; וְחֶרְפַּת עַמּוֹ יָסִיר מֵעַל כָּל-הָאָרֶץ, כִּי ה’ דִּבֵּר. « La mort sera engloutie à jamais, et Hachem essuiera les larmes de tous les visages ; Il enlèvera l’opprobre de Son peuple de toute la terre, car c’est Hachem qui a parlé. » Le Arizal, sur le mot דמעה, larme, écrit qu’il a la même valeur numérique que le mot מועד, fête, moment de joie par excellence. Il explique que toutes les larmes liées à la souffrance, la tristesse, les difficultés seront transformées, au temps de Machia’h, en joie, en bonheur. Les מפרשים sont pourtant étonnés: le mot דמעה n’a pas la même valeur numérique que le mot מועד… L’un fait 119, l’autre 120… Comment le Arizal peut il avancer cela? Ils nous expliquent alors: il y a une façon d’établir un parallèle entre deux valeurs numériques de mots en y ajoutant le כולל d’un des deux, c’est à dire l’entièreté du mot (un mot: 1). Ainsi מועד de valeur numérique 120 a la même valeur numérique que דמעה de valeur numérique 119 à qui le כולל (la valeur du mot: 1) a été rajouté. Vous me suivez?  Cela reste étonnant. Pourquoi cet arrangement ? Ne pas comparer ces deux mots aurait été plus simple et juste, non? Le rabbi de Loubavitch explique qu’une דמעה est l’expression humaine d’une tristesse, d’une souffrance. Elle ne peut être comparée aux émotions liées à une fête, un מועד où tous les visages sont radieux, lumineux. Pourtant, si l’être humain pouvait se hisser et avoir une vision entière du projet d’Hachem du début de la création du monde jusqu’à la fin des temps, alors ses larmes pourront d’un coup s’assécher, il serait apaisé. Les êtres humains ressentiraient par cette vision entière une compréhension qui découlerait sur une joie profonde. Tout deviendrait clair, limpide et compréhensible. Cette vision entière est soulignée par la vision qu’apporte le כולל, cette façon d’inclure l’entièreté du mot.  Ainsi le mot larme, דמעה, doté du כולל, de cette vision globale, immense et entière, a la même valeur numérique que le mot מועד, un temps de joie profonde. Que puissent très rapidement, au son du grand Choffar, s’assécher toutes les larmes et les sourires se déposer sur tous les visages du Klal Israël !  Sarah Braha Lahmi: Texte inspiré par un Chiour de Rav Y.Y. Yakobson  

ESHET HAYIL LA CONFIANCE DU CŒUR 

ESHET HAYIL LA CONFIANCE DU CŒUR 30/07/2025   בטח בה לב בעלה ושלל לא יחסר « En elle, le cœur de son époux a toute confiance et elle ne manquera pas de trésor ». (Mishlé- Proverbes)Le texte de Eshet Hayil, chanté par les époux a leur bien-aimée chaque vendredi soir, est aussi merveilleux que méconnu. Composé par le roi Salomon (Shlomo), il regorge de trésors et constitue une source inépuisable d’enseignements, mais surtout d’outils précieux pour le développement personnel. Dans le second verset, la  » femme vertueuse « est décrite à travers la confiance totale que lui porte son époux dune part et d’un trésor qui ne viendra pas à lui manquer d’autre part. Quelle est donc cette confiance inébranlable et de quel trésor parle-t-on? De plus, on peut ne pas manquer de temps ou d’argent mais quel est le sens d’un trésor dont on ne manque pas? Chaque épreuve, aussi dure soit-elle, est une opportunité de grandir et de s’élever spirituellement. La Rabbanit Joy Galam explique tout d’abord quil s’agit d’une confiance de haut niveau, décrite par le Hovot Halevavot (Shaar Habitahone) comme une relation de confiance infaillible : défendre les intérêts de l’autre à tout prix, le conseiller avec sagesse mais aussi tact, bref être un roc pour autrui. Cependant, le texte du Eshet Hayil nous met en garde face à une confiance aveugle. La femme juive, qu’elle soit célibataire, épouse ou mère, est constamment en état d’alerte, « guettant les pas de sa maison » (Eshet Hayil). Elle n’est ni intrusive ni naïve, mais fait preuve de bienveillance sur toile de fond de vigilance. C’est aussi pour cela qu’elle choisit ses combats. Ainsi, face à l’ado revenu hier à 3h du matin, elle ne sinsurge pas quant à l’irresponsabilité d’un tel comportement mais lui exprime avec amour l’inquiétude qu’elle a ressentie la veille ne le voyant pas rentrer… Quel est donc ce trésor dont elle ne viendra pas à manquer? La réponse est simple: Une relation de confiance aussi inébranlable que celle que l’on a décrite ne représente-t-elle pas un trésor matériel et émotionnel inégalable ?  Esther Clara Mouyal

De ticha beav à tou béav: Ensemble, traversons l’obscurité

De ticha beav à tou béav : Ensemble, traversons l’obscurité 30/07/2025 Tout perdre en un clic ? En quelques clics, John fit, selon lui, le meilleur investissement en bourse de toute sa vie. Quelques années auparavant déjà, il fit fortune en 1h. Il était tellement sûr de lui qu’il misa toute sa fortune soit 4 milliards de dollars !! Mais son rêve se transforma rapidement en cauchemar : aussi vite qu’il était devenu riche, avait-il tout perdu ! Il hurla de détresse : tout son argent s’était envolé ! Et avec cela, pensa-t-il, il perdrait surement pour le même coup sa femme, ses enfants et ses amis. D’ailleurs, quand sa femme Kelly accourut au bureau quelques heures plus tard, c’est à genoux qu’il s’écria : « Je sais que tu vas me quitter mais juste pardonne moi d’avoir été si bête ! ». S’agenouillant à son tour, Kelly prit les mains de son mari et lui dit : « C’est vrai, ce que tu as fait était complètement stupide. Mais, je t’aime pour toi, John, et non pas pour ton argent. Ensemble, on va se relever tu verras ! » (adapté d’une histoire vraie rapportée dans Un amour engagé de la Rabanite Jungreis) Dans les périodes difficiles, à quoi se rattacher ? Dans la vie de chacun d’entre nous, il y a des périodes difficiles qu’on peine à surmonter. Des périodes obscures qui nous tétanisent : nous ne savons plus comment avancer, tout semble bouleversé, l’obscurité de l’avenir nous semble si palpable qu’elle nous engouffre dans le désespoir et la peur.La perte d’un emploi, un problème de santé, un enfant en échec scolaire, un gagne-pain insuffisant, une ambiance nationale extrêmement tendue ou tout simplement un quotidien qui ne nous laisse pas de répit. Dans ces instants critiques où nos forces psychiques semblent nous filer entre les doigts, à quoi se rattacher ? De Ticha Béav à Toubéav : un couple uni pour traverser l’obscurité Une réponse merveilleuse peut être proposée à travers le récit de la destruction du premier Beth hamikdach. Lorsqu’à Ticha beav, les Babyloniens purent enfin (par autorisation divine) détruire notre saint Temple, ils y entrèrent et pénétrèrent dans le Saint des  Saints (l’endroit le plus élevé spirituellement du Beth hamikdach auquel seul le Cohen Gadol pouvait accéder une seule fois par an, le jour de Kippour). Et que virent-ils ? Ils virent les chérubins, ce couple modelé en or sur le aron, s’enlacer ! Ces non-juifs trouvèrent cela répugnant : est-ce ceci que les juifs placent dans l’endroit le plus saint de tous ! Pourtant, nos sages nous révèlent qu’à travers ces chérubins qui s’étreignaient, Hachem envoyait au peuple d’Israël un message fort : « quoi que Je décrète, sachez que mon amour pour vous reste inébranlable ». Cependant, le fait que cela a été concrétisé par l’image d’un couple (selon certains) peut nous amener à un message essentiel : lorsqu’une personne traverse une période difficile, mis à part l’importance cruciale de prier et de se renforcer, une seule chose peut l’aider à se relever : se rattacher à son conjoint ! La force de ces chérubins qui s’enlacent alors que le Beth hamikdach est en flamme, incruste en nous le pouvoir d’un couple qui s’épaule et se soutient dans des moments difficiles. Dans ce même chemin de pensée, on pourrait dire que si les jours de deuil de Ticha béav sont suivis par Tou beav (à l’époque du  Nakh, un grand nombre de mariage furent organisésce jour làpour sauver la tribu de Binyamin) c’est comme une réponse pour nous aider à surmonter les difficultés que nous pouvons rencontrer : ce n’est qu’ensemble, mari et femme, que nous pourrons avec l’aide d Hachem traverser l’obscurité. Unis en acceptant notre vulnérabilité Toutefois, ce message idyllique n’a de réel impact que si, à l’intérieur même de notre couple, nous acceptons mutuellement un point essentiel : l’autre a le droit d’être vulnérable. Chaque conjoint doit pouvoir accepter que l’autre commet des erreurs, que l’autre peut se sentir désemparé dans certaines situations et que l’autre peut ne pas toujours être à la hauteur. Si, même après 1 mois, Shany se sent toujours bouleversée par la récente guerre en Iran et cela l’empêche de retrouver une sérénité au quotidien, son conjoint ne doit pas l’accuser de paralyser leur vie avec une peur imaginaire ! Au contraire, il doit accueillir ses sentiments et la soutenir. C’est à force d’encouragements et d’affection qu’ensemble ils sortiront de ce traumatisme. Si Lyron perd son travail et ne réussit pas à en retrouver malgré d’importants efforts, son épouse n’est pas là pour lui démontrer toutes les failles qui lui valentses échecs. Elle doit devenir un soutien, une bulle de réconfort qui l’aidera à retrouver confiance en lui. Tout gagner en un simple clic ! Et, c’est finalement, de cette manière que notre John de l’histoire initiale, ne s’engouffra pas dans la dépression. Kelly accepta sa faille par amour pour lui. Elle l’aida à réinvestir dans une nouvelle affaire en vendant tous leurs biens immobiliers. Et, sans jamais lui lancer un mot d’amertume, elle le fit renaître. John confia à la Rabanite « Elle m’a sauvé la vie. Durant ces mois terribles, j’ai réalisé que j’avais perdu toute ma fortune mais que je détenais en réalité un véritable trésor : une épouse sur qui je peux m’appuyer ». Comme toi, chère lectrice, j’ai vécu ces semaines avec un mélange de tension et d’attente : est-ce que le moment était enfin venu d’accueillir Mashiah ? Puis, comme toi, j’ai été propulsée avec déception dans un quotidien d’un normal affligeant. Perdue, j’ai décidé de montrer ma vulnérabilité en confiant les sentiments qui me rongeaient à ma moitié : cet article fut sa réponse « Ensemble, traversons l’obscurité ». Devenez des trésors l’un envers l’autre ! Yehoudit Lahmi  Madrikhat Kala

De la haine … gratuite ?

De la haine … gratuite ? 30/07/2025 Chaque année, alors que nous approchons de Ticha Béav, nous rappelons à nos mémoires que le Second Beth Hamikdach (Temple) fut détruit ce même jour en raison de la sinat h’inam (haine gratuite) et que ce n’est que lorsque nous aurons éradiqué ladite haine de nos cœurs que nous mériterons la fin de cet exil près de deux fois millénaire et précipiterons la Délivrance. Or, en y réfléchissant, je m’interroge souvent, incrédule : Existe-t-il vraiment une haine qui soit gratuite ou infondée ? Indue ? Fantaisiste ? En toute franchise, avons-nous déjà croisé quelqu’un pour la première fois et décidé que, n’aimant pas la façon dont elle arrange ses cheveux ou porte son sac, nous allons la… détester ? Non ! Quand, hélas, les uns en veulent aux autres et se détestent, ce n’est jamais « pour rien ». Il y a toujours une raison à la haine ! Pourquoi, dès lors, nos Maîtres parlent-ils de haine gratuite ? De nombreuses pistes ont été avancées mais celle que je souhaite partager aujourd’hui avec vous m’a à la fois éclairée et bouleversée par sa justesse percutante… Je la dois à cette parabole (certes, plutôt violente…) du Rav Mattityahou Salomon zatsal que j’ai découverte dans l’un des ouvrages de Rav Yissocher Frand[1] et qui, précisons-le d’emblée, est purement fictive ! Simon, élève en classe de CE2, joue en plein cours avec son stylo à quatre couleurs, s’acharnant sur les boutons pressoirs comme sur des gâchettes, produisant un bruit de crécelle agaçant, le stylo se muant en instrument de torture sonore entre ses doigts, cliquetant et tournoyant dans une danse névrotique… Toutes les quelques secondes, le stylo tombe à terre et l’enfant se déplace, le ramasse et recommence le même jeu… L’agitation et le bruit deviennent très vite insupportables pour l’enseignant qui demande à Simon d’arrêter. L’enfant n’obéit pas. Il continue à appuyer sur les boutons, à faire tourner le stylo, à le faire tomber, à le ramasser. L’enseignant répète alors, avec encore plus de vigueur : « Simon ! Cesse immédiatement de jouer avec ce stylo ! » Mais l’enfant ignore toujours l’injonction de son maître. Il continue son manège, sans s’inquiéter davantage : les boutons, le bruit, l’agitation, le stylo qui tournoie, vole, tombe à terre… et le cauchemar qui semble ne jamais cesser. Soudain, happé par la frustration et l’agacement, l’enseignant saisit l’un des objets se trouvant sur son bureau et le lance en direction de l’enfant perturbateur, le blessant à la main. Or, soit l’objet était particulièrement coupant, soit le coup très brutal : Simon voit son doigt littéralement arraché… Il est transporté d’urgence à l’hôpital mais hélas, rien ne peut être fait pour réparer les dégâts. Le lendemain, les parents demandent à parler à l’enseignant et s’exclament : « Comment pouviez-vous faire une telle chose ? Vous avez mutilé notre enfant sans aucune raison ! » « Oh, ce n’était pas sans raison », répond l’enseignant. « Il jouait avec son stylo ! » « Êtes-vous dingue ? » interrogent les parents, complètement incrédules. « Pensez-vous vraiment que jouer avec un stylo soit une raison valable pour mutiler un enfant à vie ??? » Qui a raison ? Techniquement, le maître n’a pas tort. Il n’a pas agi sans raison. Mais nous savons toutes qu’il est dans son tort le plus absolu. Jouer avec un stylo n’est absolument pas une raison suffisante pour amputer un enfant… : c’est h’inam. Gratuit. Infondé. Insensé. Délirant. Lorsque nos Maîtres nous enseignent que le Beth Hamikdach fut détruit à cause de la sinat h’inam (haine gratuite), ils ne disent pas qu’il n’y a jamais aucune raison à la haine. Il y a effectivement tant et tant de raisons. MAIS, au regard des dégâts que provoque cette haine, toutes les raisons invoquées s’effacent, perdent leur sens et deviennent dérisoires…   « Ata Eh’ad, véchimkha Eh’ad, oumi kéamkha Israël goy Eh’ad baarets : Tu es Un, Ton Nom est Un ! Et qui est comme Ton peuple Israël, Un peuple (uni/ unique) sur terre ?! » Ce sont les mots sublimes que nous insérons dans la prière de Minha de Chabat. Notre peuple se construit sur l’unité. Nous ne pouvons avoir le Beth Hamikdach que lorsque tous les systèmes sont opérationnels. Or, lorsque nous sommes divisés, le système est en panneL. Connaissant le prix à payer pour cette haine (qui peut avoir toutes les raisons et justifications possibles), à savoir, la destruction du Temple, nous nous devons de nous interroger : « Cela en vaut-il la peine ? Y a-t-il quelque chose qui vaille le prix de ne pas avoir notre Beth Hamikdach ? De ne pas recevoir Machiah’ ? » Rappelons-nous : si le prix n’en vaut pas la peine, c’est comme un enfant qui perd son doigt pour avoir joué avec un stylo. La prochaine fois que je m’énerve ou me tourmente pour une blessure, une contrariété, une frustration et que je m’apprête à franchir la ligne de la haine, je m’interroge seulement si le jeu en vaut effectivement la chandelle. Suis-je prête à retarder la venue de Machiah’ et le rassemblement de tous nos exilés à travers le monde (en passant par Gaza et l’Iran) parce que je n’ai été invitée qu’à la Houpa et pas à la soirée… ? Nous savons toutes que, malgré toutes les bonnes raisons à nos ressentiments, ces derniers n’en valent pas le prix… car notre peuple chéri souffre trop… Nous nous devons de contribuer activement à guérir nos maux et ne saurions y parvenir qu’en étant unis. Oui, en mettant nos petites frustrations de côté, en enterrant nos jalousies, en focalisant sur la lumière habitant chacun, nous nous présentons à Hachem comme Son Goy Eh’ad , Son peuple uni et unique, et mériterons b’’H d’accueillir notre Machiah’. Alors, Ticha béav sera le plus beau jour de fête de notre calendrier, Amen !   Rabanit Sarah Mimran  Léilouy Nichmat Hanna bat Simha. [1] Rabbi Yissocher Frand, It’s Never too Little, It’s Never too Late, It’s Never Enough, 94.

Rencontre du Mois : MAZAL

Interview : MAZAL 28/06/2025   Ce mois-ci, dans Shalva Magazine, nous avons rencontré Mazal Amsellem, chanteuse à la voix douce et à la foi inébranlable, dont les concerts sont exclusivement réservés aux femmes. Pour elle, chanter n’est pas un métier, mais une mission. Une avodat Hachem. Depuis son plus jeune âge, cette artiste franco-israélienne fait de la musique un outil de transformation intérieure, un langage d’émotion, de spiritualité et d’élévation. Dans cet entretien intime, Mazal nous livre avec authenticité son parcours bouleversant, où chaque note est une prière, et chaque chanson, un message. Peux-tu nous raconter un petit peu ton parcours ? Comment as-tu découvert ta passion pour la musique ?  Je suis née en Israël, de parents israéliens. Quand j’avais 6 ans, mon père qui avait fait l’armée et était militaire de carrière à vécu deux guerres qui l’ont frgilisé..A un moment mes parents ont décidé que nous irions vivre en France car  ma mère y avait de la famille. L’arrivée en France a été très difficile, ce fut un véritable déracinement.  Derrière notre maison, il y avait une petite forêt, et j’y allais très souvent pour parler avec Hachem. Chaque fois que je m’isolais là-bas et que je chantais, je réalisais que cela me faisait du bien. Avant, mes parents nous envoyaient à l’école le samedi. Un jour, en route, j’ai vu un papa avec une kippa et une petite fille en belle robe. J’ai été attirée par ce lien, et je les ai suivis jusqu’à la synagogue. Je suis restée dans la ezrat nashim. Chaque semaine, je cachais mon cartable et j’allais à la synagogue. C’est comme ça que j’ai appris les tefilot et que je me suis rapprochée du chant. J’adorais aller à la synagogue. Mes premiers chants, c’étaient les paroles de la tefila de Shabbat, et j’aimais les écouter à la shoule et les chanter. Qu’est-ce qui t’a poussée à te lancer dans la chanson et la musique en tant que femme ?  En arrivant en France, j’ai toujours gardé l’espoir de retourner en Israël. Pour nous, c’était notre paradis perdu. Après mon bac, je devais faire l’armée et intégrer la chorale de Tsahal. Mais Hachem en a décidé autrement. Lors d’un Shabbat plein organisé par l’Agence juive, j’étais animatrice avec les enfants, et le Rav Eli Kling était présent. Après le bac, je me suis donc retrouvée à Hemdat Hadarom, à Netivot, pendant environ 4 mois. J’avais soif d’apprendre et sentais que j’avais besoin de plus. Je suis rentrée chez mes parents à Ashkelon… J’étais perdue, j’avais 18 ans, et je priais Hachem de m’aider. Un soir, alors que j’étais dans la rue,en bas de chez mes parents, un Rav m’aborde et me dit : « Viens, le chiour est là. » Je lui ai répondu que je ne cherchais pas le chiour. Il s’est excusé, disant que sa femme venait de l’appeler car une jeune fille était dehors et ne trouvait pas le chiour. Puis il a ajouté : « Si déjà tu es là, viens. » J’y suis allée, et sa femme m’a accueillie comme sa propre fille. À la fin du chiour, nous avons discuté, et je me suis retrouvée embarquée pour un Shabbat plein organisé par Arakhim à Netanya. Après ce Shabbat, j’ai décidé de rejoindre un séminaire à Jérusalem avec uniquement des Israéliennes. J’étais toujours un peu perdue dans ma vie privée et je priais Hachem qu’Il m’aide et me guide. Après quelques péripéties, je suis arrivée chez Rav Ovadia Yossef. Sa belle-fille m’a reçue et écoutée, puis le Rav m’a fait une braha. J’ai aussi  rencontré le Rav Itshak Attali qui m’a pis son aile à mes dix-huit ans comme un vrai père. Grâce à lui j’ai Barouh Hashem intégré le Séminaire «La Source» de Jerusalem pendant un peu plus d’un an. Le fait d’avoir rencontré Rav Attali et d’avoir été si proche de la maison de Rav Ovadia Yossef m’a donné un amour de la Torah pour la vie !!!   Ce séminaire était pour moi comme une famille où j’ai appris toutes les bases d’une femme juive. En un an j’ai pu rattraper dix-huit années sans école juive. Comme je n’avais pas besoin d’oulpan, les après-midi, je chantais et composais des chansons racontant mon histoire. A ce moment là, comme j’avais fait techouva, j’avais accepter l’idée de ne plus pouvoir chanter. Et c’est là que j’ai vraiment réussi… À Pourim, ils ont organisé un grand spectacle. On m’a proposé d’écrire des chansons et de chanter celles que j’avais déjà. On ne me voyait pas sur scène, j’étais « la voix » du spectacle. Les semaines suivantes, beaucoup de femmes ont contacté la direction pour demander une cassette des chansons du spectacle…  C’est alors que Rav Yehia Amoyelle (z’’l) m’a contactée et m’a dit : « Écoute, même en France on a entendu parler de ce spectacle et de tes chansons. Renseignes toi et dis moi combien ça couterait d’enregistrer un album… » Je devais tout faire rapidement : studio, graphisme, enregistrement… avant la fin de l’année. On était déjà en juin… et b’H, c’est comme ça que mon premier album est sorti… Comment concilies tu ton art avec les exigences de la halakha, notamment les lois comme kol isha, la tsniout… ?  Avant le spectacle de Pourim, je pensais que je ne pourrais pas chanter, que c’était un problème halakhique. Quand on m’a demandé de participer, j’ai dit : « Je ne peux pas… je suis une femme… » La rabbanite m’a répondu : « Devant des femmes, il n’y a pas de problème. » et c’est là que tout s’est ouvert. Pour tout le reste, je pose des questions aux rabbanim et j’ai confiance en leur daat.  As-tu rencontré des défis particuliers en débutant dans le monde musical religieux ?  J’ai eu la chance d’être proche du Rav Ovadia.Yossef. Il a marqué ma techouva. Je lui posais mes questions. Avant de sortir mon premier album, il m’a dit de ne pas mettre ma photo

LES SOLDATES DE L’OMBRE

SOLDATES DE L’OMBRE 28/06/2025 Lumières dans l’ombre Alors que l’été approche et que l’on commence à parler vacances, détente, soleil et moments en famille, il m’était impossible d’ouvrir ce nouveau numéro sans évoquer ce que nous traversons, nous, le peuple juif, depuis des mois. Depuis le 7 octobre, puis avec les tensions récentes avec l’Iran, notre cœur est en Israël. Même lorsqu’on tente de reprendre une vie « normale », une partie de nous reste là-bas — dans la douleur, la prière, l’attente, la emounah. Mais dans ce contexte difficile, j’ai voulu faire un choix : ne pas parler de la guerre en termes de chiffres ou de politique, mais à travers celles qui, dans le silence, dans la discrétion, mènent une autre forme de combat. Un combat de cœur. Dans notre tradition, les femmes sont les actrices cachées de la délivrance.Nos Sages enseignent :“בזכות נשים צדקניות נגאלו ישראל ממצרים, ובזכותן עתידין להיגאל”« C’est par le mérite des femmes justes que les Bné Israël ont été délivrés d’Égypte, et c’est encore par leur mérite qu’ils seront délivrés à la fin des temps. »(Midrash Rabbah, Shemot 1:12) Et aujourd’hui encore, nous le voyons : derrière les uniformes, les drapeaux, les décisions stratégiques, il y a des femmes. Des femmes qui prient, qui cuisinent, qui rassemblent, qui soutiennent. Des femmes qui, sans faire de bruit, renforcent tout un peuple. C’est donc avec beaucoup d’émotion et d’admiration que je vous invite à découvrir le parcours de trois femmes remarquables — Élodie, Ilana et Anael, fondatrices de l’initiative Les Soldats de l’Ombre.À travers leur action, elles réchauffent les cœurs de ceux qui nous protègent, et illuminent, à leur manière, l’obscurité des temps. 👉 Entretien avec trois femmes de l’ombre, devenues lumière.   Dans une époque où tant de choses nous échappent, ces femmes nous rappellent que chacun peut agir à son niveau.Par une marmite, un message, un geste, une prière — on peut réchauffer une âme, relever un soldat, renforcer un peuple. Le combat d’Élodie, Ilana et Anael est celui du cœur, de la foi et de l’unité.Et nous pouvons, nous aussi, en faire partie. Pouvez-vous vous présenter chacune en quelques mots ? Élodie : Je m’appelle Élodie, j’ai 29 ans, et je suis à l’initiative de l’association Les Soldats de l’Ombre. Ilana : Je m’appelle Ilana Benitah, j’ai 31 ans, maman de trois enfants, également à l’initiative des Soldats de l’Ombre. Anael : J’ai 33 ans et je fais partie du trio avec Élo et Ilana. Qu’est-ce qui vous a réunies autour de cette cause ? Élodie : Au début, j’étais toute seule.Et après quelques semaines de guerre, j’ai rencontré Ilana. Ilana : De mon côté aussi, je faisais tout toute seule depuis chez moi, car mon mari avait pas mal d’amis sur le front. Un jour, j’ai reçu une demande de 100 repas, alors j’ai intégré le groupe. Et c’est là que tout a commencé… Élodie : On ne livre pas n’importe quelle base.On livre uniquement les soldats qui n’ont rien, ceux qui mangent des manot krav, des boîtes de conserve… C’est à eux qu’on veut venir en aide. Aujourd’hui, on est toutes les trois, chacune avec un rôle bien défini, et très complémentaires. Le nom “Les Soldats de l’Ombre” – que représente-t-il pour vous ? Le nom est né d’un moment très fort. La maman d’un soldat qu’on livrait depuis le tout premier Shabbat de la guerre m’a dit :“Tu sais comment il vous appelle, mon fils ? Les Soldates de l’Ombre.”Et là, j’ai su : c’était exactement ça. Ce qu’on faisait. Ce qu’on était. On est dans l’ombre, mais on est très utiles pour leur moral.Un repas chaud, préparé avec amour par des femmes qui sont un peu comme leurs mamans, ça fait toute la différence.Je sais que ça leur réchauffe le cœur, et que ça les aide psychologiquement dans cette guerre. À quel moment avez-vous décidé de lancer cette initiative, et comment s’est-elle concrètement mise en place ? C’est arrivé très vite, juste après l’attaque du 7 octobre. Le 10 octobre 2023, on était tous chez nous, paralysés par les infos, les images, ce qu’on voyait. On se sentait inutiles. Un jour, on m’a dit qu’une base avait besoin de sandwichs.Alors je suis partie acheter du pain, de la charcuterie, et j’ai commencé à préparer. La base m’a redemandé. Mon numéro a tourné. Une autre base a demandé… et c’est parti comme ça. J’ai créé un groupe WhatsApp, au début avec mes amis et ma famille. Le groupe s’appelait :“Préparer des repas pour les Hayalim”. Et là, ça a pris : de 20 personnes, on est passés à plus de 400.Tout le monde à Netanya avait envie d’aider. Chacun ajoutait autour de lui.Et c’est comme ça qu’est née cette aventure. Elle s’est mise en place toute seule, naturellement. Comment fonctionne concrètement l’organisation ? Qui fait quoi ? Élodie : Moi, je m’occupe des femmes. Je parle avec elles, je les motive sur le groupe, je suis les repas et je les comptabilise. Anael : Je gère la partie hayalim. Je trie les demandes, je coordonne les livreurs qui partent du nord au sud pour les livrer chaque vendredi. Et je pars moi-même en livraison. Ilana : Je m’occupe de la gestion financière et comptable. Je récolte les dons, les redistribue aux femmes qui en ont besoin pour cuisiner, et je cherche des partenaires pour financer nos opérations. Comment se déroule une semaine typique de préparation et de livraison ? Quelle est votre logistique ? Une semaine type commence par une demande d’une base. On chiffre ce qu’il faut, puis on envoie un message sur le groupe WhatsApp :“Les filles, on a besoin de tant de repas. Inscrivez-vous sur l’appli, notez le nombre de repas, les kilos de ‘halot, les desserts, le kiff que vous pouvez préparer.” Nous, en coulisse, on suit et on comptabilise en temps réel. Mais dans la semaine, il y a souvent des demandes imprévues.Alors on relance sur le groupe, et les femmes répondent toujours

Cycle hormonal et alimentation

Cycle hormonal et alimentation 28/06/2025 Tout au long du cycle menstruel, nous subissons des fluctuations hormonales, qui influencent l’énergie, l’humeur, l’appétit et la digestion. Saviez-vous qu’en adaptant son alimentation à chaque phase, on pouvait réduire nos symptômes ? Comprendre chaque phase 1. Phase menstruelle – règles (jour 1 à 4 environ) ● Hormones : baisse d’oestrogènes et de progestérone ● Symptômes possibles : fatigue, sensibilité, ballonnements, crampes 2. Phase folliculaire (jours 5 à 13 environ) ● Hormones : montée des oestrogènes ● Symptômes possibles : meilleure concentration, regain d’énergie 3. Ovulation (vers jour 14) ● Hormones : pic d’oestrogènes puis légère montée de progestérone ● Symptômes possibles : augmentation de l’énergie… Et de l’appétit 4. Phase lutéale (jours 15 à 28 environ, jusqu’aux prochaines règles) ● Hormones : progestérone prédominante, qui décline avant les règles ● Symptômes possibles : fringales, émotivité, troubles digestifs Recommandations nutritionnelles selon la phase ● Pendant les règles : ○ Privilégier les aliments riches en fer et magnésium : légumineuses, légumes à feuilles, graines de courge, 2 carrés de chocolat noir à 70% ○ Consommer des protéines faciles à digérer : oeufs, poisson blanc, tofu ○ Bien s’hydrater : eau, tisanes anti-inflammatoires (gingembre, camomille) ● Phase folliculaire : ○ Consommer des protéines telles que les poissons gras ou volailles, des légumineuses et des céréales complètes ○ Augmenter les aliments antioxydants : baies et légumes crucifères (chou, chou-fleur, brocoli) ○ Consommer des graisses saines (avocat, noix, huile d’olive) ● Ovulation : ○ Maintenir sa consommation de protéines ○ Privilégier les glucides telles que la patate douce, le riz et les légumineuses ○ Lors de fringales, craquer intelligemment : pudding de chia, yaourt grec avec fruit et oléagineux, crudités avec houmous, dattes ○ Toujours bien s’hydrater ● Phase lutéale : ○ Limiter les fringales en consommant des glucides complets, des légumes riches en fibres ○ Préparer des repas simples lorsque l’énergie baisse ○ Eviter les stimulants comme le café et surtout le sucre raffiné Maintenant, à vous de jouer : tenez un journal sur 1 ou 2 cycles (alimentation, humeur) en essayant d’adopter ces recommandations. Chaque femme étant différente, vous saurez les ajuster pour vous permettre enfin de vivre vos cycles plus sereinement !   Sarah Kisielwski

Qu’est-ce qu’on mange ce soir ?

Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? 28/06/2025 Tu l’as déjà pensé (au moins) 452 fois depuis le début de l’été. Et chaque fois, cette petite phrase anodine vient avec un combo détonant : charge mentale, fatigue, imprévu, enfants qui râlent et frigo semi vide. L’été, on est souvent avec les enfants à la maison midi et soir, les repas se transforment en véritable casse-tête logistique. Et si on osait le dire franchement ? Ce n’est pas tant de cuisiner qui est difficile à gérer… c’est le fait de devoir réfléchir, choisir les repas, faire la liste de courses, alors que ton cerveau est déjà surchargé par le reste du quotidien. Cette accumulation de micro-décisions finit par épuiser. Le véritable épuisement : décider en boucle On parle souvent de la charge mentale comme si elle était floue. Mais elle est très concrète. Elle se glisse dans ces moments où tu te tiens devant le frigo, à 18h47, en te demandant si tu peux transformer deux courgettes, un reste de riz et un yaourt en repas de famille. (Spoiler : non.) Ce qui épuise, ce n’est pas de cuisiner. C’est de décider tous les jours, dans l’urgence, sans visibilité. C’est de devoir résoudre une équation émotionnelle et logistique : qui aime quoi, qu’est-ce qu’on a, est-ce que ça rassasie, est-ce que j’ai le temps ? Et le pire ? C’est que souvent on le fait en solo, sans relève, sans pause. Juste par automatisme. Parce que « il faut bien nourrir tout ce petit monde ». Planifier, ce n’est pas se rajouter une corvée : c’est s’en libérer La planification des repas a parfois mauvaise image. On imagine un tableau rigide, des recettes figées, un truc de mère parfaite ou alors ça rappelle la cantine et ses mauvais souvenirs. Mais non. Ici, on parle de planification douce : celle qui te permet de décider une fois, pour t’alléger tous les autres jours. Faire un menu, même approximatif, pour 3 jours ou une semaine, c’est une façon de dire : « je prends soin de moi, de ma maison et de ma famille, sans m’oublier dans le processus ». C’est un outil qui permet : de faire les courses avec clarté, sans tourner 3 fois dans les rayons de réduire le stress du « on mange quoi ? » qui plane à chaque fin de journée de varier intelligemment sans se prendre la tête de réduire les gaspillages Et surtout, c’est un choix qui te rend le pouvoir. Tu ne subis plus le frigo. Tu reprends les commandes de ton énergie. Planifier, ce n’est pas se rajouter une corvée : c’est s’en libérer La planification des repas a parfois mauvaise image. On imagine un tableau rigide, des recettes figées, un truc de mère parfaite ou alors ça rappelle la cantine et ses mauvais souvenirs. Mais non. Ici, on parle de planification douce : celle qui te permet de décider une fois, pour t’alléger tous les autres jours. Faire un menu, même approximatif, pour 3 jours ou une semaine, c’est une façon de dire : « je prends soin de moi, de ma maison et de ma famille, sans m’oublier dans le processus ». C’est un outil qui permet : de faire les courses avec clarté, sans tourner 3 fois dans les rayons de réduire le stress du « on mange quoi ? » qui plane à chaque fin de journée de varier intelligemment sans se prendre la tête de réduire les gaspillages Et surtout, c’est un choix qui te rend le pouvoir. Tu ne subis plus le frigo. Tu reprends les commandes de ton énergie. Allez, on récapitule Alors si tu veux tester, commence simple : note tes idées seulement pour les 3 prochains jours – c’est largement suffisant pour souffler un peu — et voir si ça te soulage. Et rien n’est figé dans le marbre : si un soir tu n’as pas envie de suivre le menu, pas de souci. L’objectif, c’est de t’alléger, pas de t’emprisonner. Mais avoir des suggestions déjà prêtes, ça aide ! En fait planifier, ce n’est pas chercher la perfection. C’est juste faire un peu de place dans ta tête… pour pouvoir penser à autre chose que “qu’est-ce qu’on mange ce soir ?” 🍽️ Et pour te faciliter la vie, je t’ai préparé un menu vierge à imprimer avec une liste de courses. Tu peux les télécharger en cliquant ici. Débo – Reset Your Home