Le mois de Av et notre relation avec Hachem

Les midots qui constituent l’anatomie psychique de l’homme, en réalité, la personnalité de l’homme 30/07/2025 Dans le précédent numéro, nous avons commencé à parler du lien, et de son développement chez l’être humain. Les Sefarim disent que lorsque l’enfant démarre son parcours sur terre, il n’est relié à rien. Il a même plutôt perdu le lien qui le reliait au monde spirituel duquel il s’est détaché. Et le voilà parti dans un voyage unique de recherche de lien avec Hachem sur la planète Terre, puisque le Messilat Yecharim dit explicitement que l’homme a été envoyé sur terre « להתענג על השם ». C’est-à-dire, pour s’attacher à Hachem, qui est le plus grand bonheur. Comment cela se passe-t-il ?Pour s’attacher à Hachem, il va falloir que de nombreux paramètres se succèdent les uns après les autres dans la vie de l’homme.Et c’est ce parcours merveilleux que l’enfant commence à vivre depuis la conception, lorsque ses parents désirent amener une nechama sur terre. Pendant la grossesse, puis à la naissance, et durant la première année de vie, notre tout petit bébé va vivre en fusion avec ses parents (la maman surtout). Il est une partie d’eux, il a été désiré, voulu, aimé, et son entrée spectaculaire dans le monde avec tous les miracles de la naissance va lui donner sa place de petit roi qu’il reçoit sans aucun effort ni aucune condition.Cette première étape de lien que l’enfant traverse, lorsqu’il a été attendu, désiré, puis protégé comme le plus beau diamant de la terre jusqu’à 1 an, va créer chez l’homme le lien entre son corps et son nefech, c’est-à-dire le lien de l’homme avec lui-même : l’enfant s’aime, et est sûr que « בשבילי נברא העולם ».Les fondations de tout le système du lien sont créées à ce moment-là, et c’est sur cette structure seulement que pourront se construire respectivement les étapes suivantes du lien.À partir de 1 an, d’après le Rav Wolbe, l’enfant a suffisamment pris d’assurance et d’estime et est suffisamment relié à lui pour être capable de commencer à ouvrir les yeux et voir que d’autres personnes l’entourent également. Il commence à se relier à son entourage, et aime l’entourage. Cet entourage va lui être fidèle, va s’occuper de lui, va le combler émotionnellement et intellectuellement. Cet enfant est aimé, il a sur qui compter et à qui s’adresser lorsqu’il rencontre des difficultés. Il ne vit pas de trahison, fait confiance aux gens qui l’entourent et se sent sécurisé.Quand il agit mal, on le dirige, on le reprend, mais on continue à l’aimer, on lui pardonne. Son comportement est loin d’être parfait, il commence à peine à découvrir ses forces intérieures et à les mettre en route, il fait des erreurs, et même fréquemment, mais son entourage comprend qu’il a encore un long chemin, l’encourage, le félicite, l’aide à voir ses forces intérieures et à combattre sa face négative. Lorsque toutes les parties de la nechama auront pénétré en lui à l’âge de 20 ans, nous dit la Torah, et qu’il va commencer à créer un véritable lien avec Hachem, il sera persuadé qu’Hachem s’occupe de lui, pense à lui à chaque instant, se soucie de tous ses besoins, l’aime, a confiance en lui, et que s’il agit mal, il doit faire Téchouva, et Hachem lui pardonne. De même, il comprend que lorsqu’il traverse une difficulté, Hachem est là pour l’aider, se préoccupe de lui, l’accompagne, l’aime et partage sa souffrance.Ce système du lien est une seule entité, et fonctionne de manière parallèle. Plus l’homme entretient un bon lien avec lui-même, plus son lien avec l’entourage et Hachem sera fort.D’ailleurs, le mois le plus triste de l’année, lorsque le peuple juif s’est éloigné d’Hachem, porte le nom de « Av », qui signifie père, pour bien préciser que même lorsque l’homme s’est éloigné, ou qu’il traverse une période d’obscurité dans sa vie, Hachem est son père, et continue à se préoccuper de lui comme un père, est à son écoute, l’aime et le soutient.Cette face du lien avec Hachem dépend donc intégralement de la construction émotionnelle que l’enfant aura reçue dans l’enfance, c’est ce qui va lui donner en réalité les plus grands outils d’émouna, émouna de la terminologie « èm », maman, ou « imoun » confiance.Est-ce cela le lien ? Est-ce que cela est ce qui va procurer le bonheur à l’homme et l’amener à l’attachement total avec Hachem ?Non. Ceci est seulement la 1re étape, celle où l’homme est dans un mode qui s’appelle la « kabala », c’est-à-dire qu’il reçoit de l’entourage et d’Hachem. Ce mode a été prévu par Hachem comme mode indispensable pour le nefech dans un premier temps, lorsque les kélims de réception de don et d’amour sont créés chez l’être humain. C’est le moment où l’homme crée son « ani », son moi.Mais que se passe-t-il lorsque cette 1re étape s’est mal passée ? D’ailleurs comme chez la majorité des gens ?L’enfant n’a pas été désiré, pas aimé, trahi, méprisé, critiqué, délaissé, isolé…La Torah vient nous dire, à la différence d’énormément d’avis sur terre, que cela n’est pas déterminant pour son futur. La preuve : David Hamélekh seul 28 ans dans la forêt, Avraham Avinou trahi par son père et jeté dans la fournaise ardente, Moché Rabénou abandonné sur le Nil à 3 mois, Yossef orphelin, détesté et vendu par ses frères…C’est la 2e étape, à partir de l’âge de 20 ans, qui va être déterminante dans toute la réussite de l’homme sur terre et la réalisation de sa mission. Cette étape ne dépend en rien du passé, permettra à n’importe quel homme de trouver le véritable lien avec Hachem, lui-même et l’entourage, et de trouver le bonheur. La suite dans le prochain numéro Nitsa Taieb
Hoznei Haman

Hoznei Haman 27/02/2025 Les petits biscuits qu’on a coutume de consommer à Pourim Les petits biscuits qu’on a coutume de consommer à Pourim Retour
Blanc de poulet mariné

Blanc de poulet mariné 27/02/2025 Retour
Comment mériter la délivrance mois de Adar ?

Comment mériter la délivrance mois de Adar ? 27/02/2025 Les fêtes de Pourim et Pessah qui viennent célébrer les délivrances dans l’histoire du peuple juif ne sont pas seulement des fêtes de commémoration d’un vieux passé. Ce sont des fêtes qui possèdent dans leur intériorité la force de délivrer chaque juif à chaque époque jusqu’à la fin des temps, comme il est écrit, חייב אדם לראות את עצמו כאילו הוא יצא ממצרים « l’homme a l’obligation de se voir sortir d’Egypte ». Le mois d’Adar et la fête de Pourim constituent une première étape de délivrance indispensable à la délivrance de la fête de Pessah. Nous allons donc essayer de comprendre comment le mois d’Adar va réaliser en nous cette délivrance. ‘Hazal dit : « miché nikhnass adar marbim bessim’ha » lorsque le mois d’Adar débute, nous devons augmenter la joie ». En quoi la clé de la délivrance se trouve-t-elle dans ces termes, et comment une personne triste peut-elle se forcer à être heureuse si elle traverse une période difficile ? Et pourtant Hachem ne nous demande pas l’impossible, il nous donne seulement toutes les indications nécessaires pour exploiter au mieux la force que contiennent ces grands jours. L’apogée de la simha a lieu lorsque le juif, le jour de Pourim reçoit l’ordre de déconnecter son « daat », sa conscience, חייב איניש לבסומא דפוריא עד דלא ידע et il mérite alors une première délivrance le jour de Pourim qui dépasse la délivrance de Kippour. Déconnecter le daat de quoi ? Et en quoi cela va nous amener à la sim’ha ? Pour cela, nous devons retourner un petit peu en arrière dans l’histoire, à l’époque d’Adam harichon (le premier homme). Pour consommer le fruit de l’arbre de la connaissance, Adam harichon a dû se déconnecter de la volonté d’Hachem et se connecter à sa propre volonté, celle de consommer le fruit. (Les raisons étaient purement spirituelles, nous étudions l’histoire uniquement pour comprendre l’impact de la faute en ce qui nous concerne à nous au niveau de la réparation). L’élément à l’intérieur de l’homme qui nous permet de nous connecter ou nous déconnecter s’appelle le « daat » et se trouve au niveau du tronc cérébral. Cette déconnection de la volonté d’Hachem et connexion à sa volonté a fait plonger Adam harichon et tous ses descendants dans un parcours de réparation long de 6000 ans. À ce moment-là, la force du daat s’est connectée à la volonté de l’homme, et de là s’est ensuivi une avalanche de malédictions qui n’étaient qu’une conséquence de la faute. Entre autre, la souffrance, la tristesse, les difficultés de couple, de parnassa, d’éducation… enfin, toutes les difficultés du Olam azei. Les concepts de souffrance et de tristesse sont donc nés au moment où la force du daat s’est déconnectée de la volonté d’Hachem. C’est ici que se trouve la clé de la réparation et du bonheur de l’homme sur terre, car chaque homme peut et doit retourner au gan éden, au niveau d’Adam harichon avant la faute, comme il est écrit : עולמך תראה בחייך, « tu verras ton monde de ton vivant » et c’est ainsi que chaque juif répare la faute d’Adam harichon , se délivre et rapproche la délivrance du peuple juif, במהרה בימינו . Comment Hachem a-t-il prévu la réparation ? Et de quoi s’agit-il ? Dans le parcours de chaque juif sur terre, Hachem va créer à travers toutes sortes d’événements et de paramètres par sa sagesse infinie et insondable une volonté centrale à l’intérieur de lui. Et ensuite, il va priver l’homme de la réalisation de cette volonté. Cette volonté va être celle qui comme à l’époque d’Adam harichon va constituer le facteur de détachement de son « daat » de la volonté d’Hachem, car l’homme est préoccupé par sa propre volonté, et ne pense plus à la volonté d’Hachem. Cette volonté peut être déguisée par des déguisements parfois très clairs, et parfois beaucoup moins clairs (lorsqu’il s’agit par exemple d’une volonté spirituelle) mais toujours est-il que c’est elle qui va plonger l’homme dans une vie de souffrance et de tristesse car dès l’instant où l’homme est déconnecté de la volonté d’Hachem il tombe automatiquement dans le Olam azei et commence à souffrir. Et donc nous comprenons qu’une personne malheureuse, est une personne qui a déconnecté son daat de la volonté d’Hachem et l’a connectée à sa volonté ! et c’est ainsi qu’Hachem nous dévoile la raison de toutes les malédictions dans la Torah en quelques mots : תחת אשר לא עבדת את השם בשמחה . Tu t’es déconnecté de ma volonté, tu t’es connecté à ta volonté, conséquence : la souffrance et la tristesse. Lorsque tu es joyeux, c’est lorsque ton daat est connecté à la volonté d’Hachem. Si tu es triste, c’est parce que tu t’es déconnecté. Et donc tu es tombé comme Adam harichon dans le Olam azei, avec toutes les douleurs et les difficultés que ce monde comprend, et tu n’es pas retourné au gan éden. Chaque année, Hachem veut nous délivrer : ce processus commence en Adar. Comment recevoir cette délivrance ? Hachem nous dit : sois joyeux. Comment être joyeux, rien ne va plus dans ma vie ? Effectivement, tu as connecté ton daat a ta volonté, et donc tu es constamment frustré, triste, en colère, nerveux, agacé, jaloux, déprimé, tu souffres : reconnecte-toi à la volonté d’hachem, pense à ce qu’Hachem attend de toi et ce qu’Il veut de toi, pense un peu moins à ce que toi tu veux, et ainsi, ton daat sera connecté à la volonté d’hachem et tu seras délivré ; hachem veut qu’on le serve avec les paramètres précis qu’il nous a donnés, nos + et nos -, car telle est notre mission. Tu sortiras de l’obscurité de ce monde, et retourneras à la lumière du gan éden. Tu seras donc nécessairement joyeux. Telle est la 1re clé de la délivrance, qui commence en Adar. En ce mois, nous devons mettre de côté toutes nos volontés qui nous rendent tristes et amers, et nous concentrer sur la chance que nous avons d’être en vie et de pouvoir Le servir, et faire Sa volonté. Notre daat se reconnecte à hachem, nous réaliserons alors la réparation de notre nechama , et mériterons les délivrances du mois de Adar et de Nissan, le retour au gan éden avec la fin de toutes nos épreuves , la joie et la délivrance du peuple juif. Nitsa Taieb Du centre Thorapie Spécialiste du nefesh d’après la thorah Retour
Sarah Schenirer

Sarah Schenirer 27/02/2025 Une classe de séminaire du Beth Yaakov de Cracovie À l’occasion du 90e anniversaire de son décès, nous rendons hommage à Sarah Schenirer, une femme visionnaire dont l’héritage continue de façonner l’éducation des femmes dans le monde juif. En fondant le mouvement Bais Yaakov, elle a ouvert la voie à une nouvelle génération de jeunes filles désireuses d’apprendre et de se connecter à leurs racines spirituelles et culturelles. Son engagement inébranlable en faveur de l’éducation féminine, à une époque où les femmes étaient souvent privées de l’accès à des études formelles, reste un modèle de dévouement et de courage. Cet article explore la vie de Sarah Schenirer, son impact profond et l’héritage qu’elle a laissé dans la communauté juive à travers le monde. Lettre d’approbation de grands rabbins au sujet du Beth Yaakov Diplôme remis à Menouha Fali en fin de séminaire pour formation des enseignantes. Signé par Sarah Schenirer Sarah Schenirer : La révolutionnaire Sarah Schenirer, fondatrice du Beth Yaakov, a marqué l’histoire en tant que pionnière de l’éducation des filles juives, défiant les normes et bouleversant une époque où leur place semblait limitée à la transmission des traditions familiales. Visionnaire elle comprit très tôt qu’un manque d’éducation religieuse et spirituelle était à l’origine de nombreux défis au sein de la communauté juive, en particulier le haut taux de divorce et de l’assimilation. À une époque où les filles ne pouvaient que suivre les enseignements traditionnels transmis par leurs mères, tandis que leurs maris fréquentaient les plus grandes yeshivot, Sarah Schenirer a vu une urgence : il fallait élever les filles, qui deviendront femmes et donc la continuité du Am Israel selon les principe de la Torah, leur offrir des connaissances, leur inculquer la valeur de leur actions, leur donner un role actif et non uniquement passif dans leur vie de Torah quotidienne. Elle a compris qu’en offrant aux filles une véritable éducation religieuse, elle pourrait les préparer à être des piliers pour leurs familles, préservant ainsi la cohésion et la force du Am Israel. Sa vision n’a pas été accueillie sans résistance. Elle a dû surmonter des épreuves difficiles, car ses idées novatrices ont été rejetées par une partie importante du monde rabbinique et communautaire de l’époque. Pourtant, même dans l’ombre, elle a bénéficié du soutien de figures rabbiniques influentes, comme le dernier fils du Divrei Haim, (Rabbi Shayale de Czechow) avec qui elle était en contact, secrètement, via son amitié avec sa fille. Ces soutiens courageux ont permis à Sarah de poursuivre son projet avec une détermination sans faille. Ce qui a commencé comme une modeste initiative a rapidement pris de l’ampleur, et Sarah Schenirer a fondé un véritable empire éducatif avec le Beth Yaakov, qui a transformé la vie des jeunes filles juives a travers l’europe entiere, mais aussi l’avenir de toute la communauté. Malgré les nombreux obstacles, y compris la Seconde Guerre mondiale, les élèves du Beth Yaakov ont continué à incarner les valeurs qu’elle leur avait transmises. Elles ont fait preuve de résilience et de solidarité dans les ghettos, accomplissant des actes de hessed, d’amour et de bienveillance envers leur peuple, risquant leur vie pour libérer des Juifs emprisonnés, nourrir les plus affamés. Rabbi Yehuda Leib Orlean , directeur du programme pour enseignantes de l’institut de Cracovie Le bâtiment du Beth Yaakov en construction Sa vision n’a pas été accueillie sans résistance. Elle a dû surmonter des épreuves difficiles, car ses idées novatrices ont été rejetées par une partie importante du monde rabbinique et communautaire de l’époque. Pourtant, même dans l’ombre, elle a bénéficié du soutien de figures rabbiniques influentes, comme le dernier fils du Divrei Haim, (Rabbi Shayale de Czechow) avec qui elle était en contact, secrètement, via son amitié avec sa fille. Ces soutiens courageux ont permis à Sarah de poursuivre son projet avec une détermination sans faille. Ce qui a commencé comme une modeste initiative a rapidement pris de l’ampleur, et Sarah Schenirer a fondé un véritable empire éducatif avec le Beth Yaakov, qui a transformé la vie des jeunes filles juives a travers l’europe entiere, mais aussi l’avenir de toute la communauté. Malgré les nombreux obstacles, y compris la Seconde Guerre mondiale, les élèves du Beth Yaakov ont continué à incarner les valeurs qu’elle leur avait transmises. Elles ont fait preuve de résilience et de solidarité dans les ghettos, accomplissant des actes de hessed, d’amour et de bienveillance envers leur peuple, risquant leur vie pour libérer des Juifs emprisonnés, nourrir les plus affamés. Post-it écrit par Sarah Schenirer à son élève Miriam Moses Extrait d’une lettre écrite par Sarah Schenirer à ses élèves L’héritage de Sarah Schenirer ne se limite pas à son époque, il résonne encore aujourd’hui dans nos vies et nos communautés. En découvrant son histoire, nous nous rendons compte de l’importance de ses actions et de la puissance du changement qu’elle a initié. Ne manquez pas notre prochain numéro, où nous continuerons à explorer comment son œuvre continue d’influencer les générations futures et à inspirer des femmes de tous horizons… Crédit images : GANZACH KIDUSH HASHEM BNEI BRAK I.G Retour
L’importance de la collation

L’importance de la collation 26/02/2025 En naturopathie, les collations jouent un rôle clé dans l’équilibre énergétique et le bien-être, a condition d’être bien choisies L’objectif est d’apporter des nutriments de qualité tout en respectant les besoins physiologiques de chacun, sans provoquer de pics de glycémie ou de fatigue digestive. Une collation bien choisie peut être un véritable allié du bien-être et de la vitalité. C’est l’heure de la collation Tout d’abord, il faut bien faire la différence entre une collation et un grignotage!!!!! master1305 on freepik Image par DONGWON LEE de Pixabay Lorsque je crée les programmes de mes patients, j’intègre toujours au moins une collation par jour. C’est quelque chose qui est très important pour moi, pour diverses raisons. Elle est souvent mise de côté par de nombreuses personnes qui pensent qu’elle est réservée aux enfants : le goûter ! D’autres sont convaincus que prendre une collation « fait grossir ». Quel dommage, c’est une erreur ; elle a toute sa place et est même recommandée dans le cadre d’une alimentation équilibrée. La collation va réguler la glycémie (taux de sucre dans le sang) et ainsi limiter le stockage de graisses. Le fait d’avoir une glycémie stable va aussi limiter les envies de sucre et donc de grignotages. Elle est également là pour vous permettre de tenir le rythme d’une journée, en évitant les coups de fatigue et/ou les fringales. Que ce soit le matin et/ou l’après-midi, elle permet de combler la durée entre deux repas principaux. La collation apporte de l’énergie tout au long de la journée et évite ainsi de se « jeter » sur le déjeuner ou le dîner et de manger trop rapidement. Alors tu veux la recette de ce brownie marbré framboise & cacahuètes ? Noa naturopathe Image d’entête par chandlervid85 on freepik Brownie marbré framboise et cacahuètes Retour
La dissonance cognitive ou comment mettre à profit nos incohérences

La dissonance cognitive OU comment mettre à profit nos incohérences… 26/02/2025 Il n’y a rien de plus fascinant que le cerveau humain. Ses fonctions infinies, son rôle quasiment impossible à reproduire malgré les avancées de la science, ses 86 milliards de neurones jouant une permanente partition. Mais ce qui est encore plus fascinant et qui nous distingue encore des machines et de l’intelligence artificielle, ce sont ses charmantes « imperfections », son humanité, jamais totalement rationnelle, qui nous empêchent d’être de bons logiciens et de parfaits observateurs. En tant qu’humains, aussi perfectionnée soit notre machine, jamais elle ne sera qu’une machine et elle ne pourra mettre de côté nos croyances, nos préférences, notre histoire de vie, notre fidélité à certaines valeurs, nos peurs… Et la liste est encore longue. Parmi les différents mécanismes « typiquement humains » de notre machine psychique, il en est un, célèbre, qui mérite notre attention. Théorisé en 1947 par Léon Festinger, il met en relief notre profond besoin de cohérence et d’alignement intérieur. Nous sommes certes des êtres irrationnels, contradictoires, mais dans le même temps nous aspirons à la cohérence intérieure. Encore une contradiction si typiquement humaine… Quand il existe un décalage entre nos croyances, nos pensées et nos comportements, un inconfort psychologique se crée. Vous l’avez peut-être reconnue ; il s’agit de la dissonance cognitive. Image par m63mueller de Pixabay Image par WOKANDAPIX de Pixabay En bref, nous ne supportons pas de dissonance ou de décalage entre nos croyances et nos comportements. Mentir serait donc psychologiquement très difficile ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les espions passent de solides tests pour prouver qu’ils peuvent résister à cet inconfort psychologique, et qu’ils ne retourneront pas leur veste… Ce qui est plus intéressant encore, ce sont les solutions que nous mettons inconsciemment en place (car nous mettons toujours des solutions en place, qu’elles soient efficaces ou non, souvent sans même nous en rendre compte). Et c’est là que cela devient intéressant : ➖ Quand nous pouvons le faire, nous ajustons nos comportements à nos croyances (ex : nous savons que fumer est dangereux pour la santé donc nous ne fumons pas) ➖ Parfois, les comportements précèdent nos croyances, et les dominent. Du coup nous finissons par… ajuster nos croyances à nos comportements. (Ex : je ne peux pas m’empêcher de fumer donc je me dis que ce n’est pas si grave…) Le deuxième mécanisme est intéressant car, une fois conscientisé, peut être utilisé et mis à profit. Une expérience célèbre a réuni des participants autour d’une activité. Une partie d’entre eux a pu venir gratuitement, tandis qu’on a exigé des autres de la payer avec des travaux d’intérêt général. Il s’avérait que l’activité était particulièrement ennuyeuse. Par la suite, quand ils furent interrogés sur leur réel ressenti de cette activité, ceux qui avaient assisté gratuitement répondaient que la tâche était ennuyeuse, tandis que ceux qui s’étaient investis auparavant la trouvaient intéressante. En réalité, ceux qui avaient fourni les travaux d’intérêt général avaient du mal avec cet écart entre leur investissement et la réalité (le manque d’intérêt de la tâche) ; ils ont donc réduit la dissonance (cet écart inconfortable) en changeant complètement le contenu de leur pensée. En revanche, ceux qui avaient assisté gratuitement n’avait pas de dissonance car ils n’avaient rien payé pour leur activité. Ceci nous arrive dans d’innombrables situations de notre vie, sans même que nous nous en rendions compte. Ce puissant mécanisme du cerveau, qui peut nous amener inconsciemment à changer nos ressentis, opinions, valeurs et idées peut être utilisé dans de multiples domaines. Et en pratique ? Voici quelques exemples de leviers puissants qui utilisent la dissonance cognitive dans notre vie quotidienne Image par Freepik ➖ En cas de baisse de moral, sourire peut nous amener à nous sentir réellement plus joyeux. Sans compter que celui-ci, intercepté par autrui peut nous être rendu et entrainer un merveilleux cercle vertueux. Et ne parlons pas de l’aspect neurologique où le cerveau capte les muscles de notre visage en train de sourire et déclenche les zones responsables des émotions positives, en émettant de la sérotonine et de la dopamine, deux responsables de bien-être ! ➖ Toujours dans la même idée, dire des phrases encourageantes du type « je vais y arriver », « tout va bien se passer », « je suis une super maman/employée…. (à décliner à l’infini) » peut nous amener à vraiment y croire ! ➖ En cas de « flemme » ou de procrastination, simplement se lever pour faire une tâche ordinaire et minime transmettra le message que vous êtes dans l’action et capable d’agir, même pour des tâches plus difficiles ! ➖L’« effet placebo des émotions » : se programmer le matin en se disant que je vais passer une belle journée, que j’ai de la chance, que je suis bien dans ma vie peu importe ses aléas programme automatiquement le cerveau sur un mode plus positif, et l’amène à nous faire ressentir effectivement ce bien-être ! ➖« Donner pour aimer », lorsque l’on commence à s’investir pour une personne, la correction de cet écart entre notre comportement et notre sentiment existant va provoquer de l’amour ! Très utile pour corriger parfois nos à priori sur certaines personnes de notre entourage … ➖ Au niveau spirituel également, nos sages, profondément psychologues, nous enseignaient déjà « mitokh chelolichma ba lichma (de l’action non désintéressée vient l’action désintéressée) », ou encore « Aharé Hapeoulot nimchakhim halevavot (après les actes suivent les cœurs). C’est-à-dire que même si le cœur, la pensée et l’intention ne sont pas encore présents, on peut commencer par l’action, par la mitsva. Les cœurs suivront, les kavanot seront entrainées par ces actions. ➖Si on souhaite prendre sur soi une nouvelle résolution, l’annoncer à quelqu’un peut également nous amener à réussir. Cet engagement supplémentaire rendrait encore plus difficile un écart entre la résolution et le fait de ne pas la tenir. En conclusion, la dissonance cognitive, certes nous interpelle sur nos incohérences et notre incapacité à observer le monde de manière objective. Mais elle peut également être utilisée pour avancer progressivement. En commençant par des comportements bien choisis, les contenus psychiques positifs seront automatiquement entrainés ! Rachel Bensoussan https://www.doctolib.fr/psychologue/charenton-le-pont/rachel-mimran-bensoussan https://www.psychologue.net/cabinets/rachel-mimran-bensoussan Image d’entête par Freepik Retour
SE RECENTRER SUR SON COUPLE POUR ATTEINDRE LA JOIE

SE RECENTRER SUR SON COUPLE AU QUOTIDIEN POUR ATTEINDRE LA JOIE 26/02/2025 Après la monotonie d’un hiver qui ne semblait plus en finir, les jours commencent à se rallonger et nous sentons bientôt arriver la joie de POURIM ! Pourim, un jour intense stoppé par le michté Pourim est cette magnifique fête qui ne tombe que pendant la semaine et qui pourtant nous semble défiler à vive allure ! En une seule journée, nous devons accomplir des mitsvot bien spécifiques : tout d’abord, envers Hachem en écoutant la méguila. Puis, envers notre prochain en envoyant des « paniers de nourriture » à nos connaissances et en donnant aux pauvres assez d’argent pour organiser un festin. Tout ceci en maquillant et déguisant nos enfants et en prenant le temps de prier en parallèle. Et puis soudain, nous nous arrachons à notre journée trépidante pour nous retrouver en famille, parfois avec nos amis autour d’un repas ! Ce festin est l’apogée de la joie de Pourim ! Nous fêtons le sauvetage du peuple d’Israël. Un sauvetage qui, contrairement à Hanoukka, ne s’est pas fait par le biais d’un petit groupe d’individus mais simplement par l’intermédiaire d’un couple fort et exemplaire : Mordehai et Esther ! Un couple qui, en s’épaulant et en se remettant à la bonté d’Hachem, a amené le salut non seulement à toute leur génération mais aussi et surtout à tous leurs descendants ! Chaque année, nous vivons tous cette journée de la même manière. Mais, si on s’y penche un tant soit peu, nous pouvons découvrir un message caché derrière le déroulement de Pourim. Pourim, se concentrer sur l’essentiel au quotidien : notre couple Pourim tombe un jour de semaine. En ceci, il est le reflet de notre quotidien. Un quotidien que nous vivons dans une bousculade continuelle entre nos soucis, l’accomplissement des mitsvot et l’étude de la Torah, les réflexions autour de l’éducation, les heureux évènements, l’aide et le soutien que nous apportons à notre entourage et avec encore tant d’autres choses ! Cette course effrénée dans notre vie nous fait oublier l’essentiel : notre couple. Ecrasé par notre quotidien, il devient secondaire. Combien de femmes peuvent penser « ouf ! pour pouvoir parler à mon mari, il faudrait que je prenne rendez-vous avec lui » « cela fait des semaines qu’on n’a pas partagé un vrai moment ensemble » « le soir, on est tellement fatigués que c’est à peine si on se souhaite bonne nuit ». Oui, petit à petit, si on se laisse emporter par les journées intenses, on finit par se perdre complètement de vue. Pourtant, nous oublions qu’au sein de notre foyer, c’est par l’intermédiaire de notre couple, de la construction d’amour mutuel et de paix que Hachem peut déverser son aide et ses délivrances. L’issue de l’histoire de Pourim nous en donne l’exemple : c’est ensemble que Mordehai et Esther ont réussi, avec l’aide de Hachem, à détourner les projets d’Haman et c’est aussi ensemble qu’ils ont rédigé la méguila comme louange pour Hachem. Une louange qui sera lue chaque année depuis lors ! Mais, comprenons que cette force de devenir le réceptacle de la délivrance et des brakhot de Hachem n’a pas été donnée seulement à des couples particuliers. Hachem a donné cette capacité à tous les couples en les bénissant sous la Houppa de pouvoir accomplir son plan : construire un édifice perpétuel.En devenant des « reim ahouvim » des amis qui s’aiment, en s’investissant dans son couple, nous méritons de trouver la joie au quotidien tout comme Adam et Hava au gan Eden ! Et cette joie influencera notre foyer ainsi que le foyer de nos descendants ! Cette interprétation semble idyllique mais impalpable dans notre réalité, n’est-ce pas ? Le michté : la clé pour se recentrer sur l’essentiel au quotidien Vient alors le michté pour stopper la journée bouillonnante de pourim et nous donner dans un même temps la clé pour garder notre couple comme l’essentiel dans notre quotidien. La mitsva du michté vient nous sommer : « PRENEZ UN TEMPS D’ARRET DANS CETTE COURSE » . Chaque jour, prenez un temps pour votre couple, pour parler de vous deux, pour partager un moment, pour mettre à plat vos (re)ssentiments. Car c’est la stabilité et l’avancée de votre couple qui permettra à votre foyer tout entier d’accéder à la véritable joie ! » S’enivrer pour accéder à la joie dans son couple Comment atteindre la véritable joie dans son couple ? C’est le dernier secret de notre journée de pourim : la mitsva de s’enivrer pour les hommes jusqu’à qu’ils ne sachent plus s’ils doivent bénir le bien ou bénir le mal. Puisque finalement tout arrive par la volonté de Hachem et tout sauvetage ne vient que grâce à Lui, nous devrions pouvoir bénir sur le bien comme sur le mal. Notre couple aussi, vit un quotidien avec ses hauts et ses bas, nous nous investissons dans tous les domaines pour réussir. Cependant, il faut qu’il soit clair dans notre esprit que ces efforts que nous fournissons ne sont pas la cause de notre réussite. En tant que couple, nous devons garder à l’esprit que Le seul qui donne la réussite et dénoue les problèmes c’est Hachem, notre père bien aimé. Si nous ne gardons pas cela bien en tête, notre investissement quotidien pourra devenir démesuré et sans limites . Ce sont ces efforts démesurés au quotidien qui nous éloigneraient petit à petit et gèleraient notre construction de couple. Si seulement nous comprenions un instant que tout ce qui dessine notre quotidien est voulu par Hachem et que la solution et la réussite ne vient que de lui dans un couple qui se soutient et s’aime. Si seulement nous comprenions cela alors nous nous recentrerions sur notre couple qui est la base de toutes délivrance ! Alors, chères lectrices, prenons leçon de cette journée de pourim : notre couple doit être la priorité dans notre vie. Si nous nous efforçons à partir de maintenant d’accorder un moment chaque jour à notre couple, d’envoyer un gentil message dans la journée à notre mari, de laisser les enfants de temps en temps à la babysitter (même si la maison ressemble à un chantier et que le bébé n’aime pas quand maman est absente), et de fournir les efforts strictement nécessaires au quotidien et de laisser Hachem gérer le reste, nous pourrons accéder à la véritable joie à travers notre couple ! Pourim Sameah ! Leilouy Nishmat Hava Eva Esther BAT Rahel Livia Yehoudit Lahmi Image par Peggy und Marco Lachmann-Anke de Pixabay Image d’entête Joy : par WOKANDAPIX de Pixabay Publicité Retour
HISTOIRE JUIVE -POURIM

L’histoire de pourim 20/02/2025 Abordons ensemble l’histoire de Pourim. Nous la connaissons tous : Esther, Mordekhaï,A’hachvéroch… Mais reprenons-la dans son contexte historique. Tout commence avec Adam Harichone, suivi dix générations plus tard par Noa’h, puis, après encore dix générations, par Avraham. Viennent ensuite Yits’hak et Yaacov, les douze tribus, la descente en Égypte et l’esclavage, Moché Rabbénou, la sortie d’Égypte et le don de la Torah, les quarante ans dans le désert, l’entrée en Erets Israël sous la conduite de Yéhochoua, les quatorze années de conquête et le partage des territoires entre les tribus. Suivent la période des Juges, les règnes des rois Chaoul, David et Chlomo, puis la construction du premier Temple. Mais au fil du temps, le peuple juif s’égare spirituellement et moralement, notamment par l’idolâtrie, ce qui conduit à la destruction du Temple et à l’exil à Bavel. Contrairement à notre exil actuel, qui semble sans fin, celui-ci était fixé à soixante-dix ans. Toutefois, une incertitude subsistait : à partir de quel moment fallait-il commencer le décompte ? Depuis la destruction du Temple ? Ou depuis les épreuves qui l’avaient précédée ? Arrivé à Bavel, le peuple juif s’y installe. À cette époque, le roi est Nevoukhadnetsar, suivi par son fils Evil Mérodakh, puis par son petit-fils Belchatsar. Cinquante-deux ans après le début de l’exil, l’Empire perse conquiert Bavel et prend le contrôle de la région. Parmi les survivants de la dynastie précédente, la petite-fille du dernier roi, Vachti, est épargné. Nous la retrouverons plus tard… Sous le règne de Daryavèch le Mède et de Kôresh le Perse, un événement extraordinaire se produit : Kôresh proclame que tout Juif désireux de retourner en Terre Sainte est libre de le faire ! Portés par cet élan, 42 360 Juifs, sous la direction de Zeroubavel, petit-fils du dernier roi de Yéhouda, prennent la route. Leur objectif : reconstruire le Beit Hamikdach. Mais la tâche s’annonce ardue, d’autant qu’un ennemi acharné, Haman, envoie l’un de ses nombreux fils (il en avait 210 !) pour entraver les travaux à Jérusalem… Beaucoup de Juifs, pourtant, préfèrent rester en exil. Ils se sont habitués à la prospérité et au confort de la vie en Perse. Quitter un environnement stable pour affronter les incertitudes d’un pays en ruines leur semble insurmontable. Ainsi, une large partie de la communauté juive demeure en Perse, qui regroupe alors 127 provinces, chacune peuplée de cultures et de langues différentes. Les rois perses autorisent chaque peuple à organiser sa vie selon ses traditions, politique qui se poursuit sous leurs successeurs. Quelques années après la mort de Kôresh, A’hachvéroch monte sur le trône. Il organise d’abord un somptueux banquet de cent quatre-vingts jours pour ses ministres et serviteurs, puis un second festin de sept jours pour les habitants de Shoushan. L’objectif caché de ce festin ? Inciter les Juifs à enfreindre leurs lois, notamment en matière de consommation de vin, afin de les éloigner de D.ieu et d’affaiblir leur protection divine. Mordekhaï les avertit du danger, mais il n’est pas écouté… C’est lors de ce festin que Vachti est exécutée, ouvrant ainsi, quelques années plus tard, la voie à Esther, qui deviendra reine et sauvera son peuple. À l’issue de cette histoire, les dix-huit dernières années de l’exil de Bavel s’achèvent, et de nombreux Juifs quittent la Perse pour Erets Israël. Cette fois-ci, la construction du second Beit Hamikdach ne prend que quelques mois ! De plus, le troisième roi de Perse, Daryavèch II, fils d’A’hachvéroch et d’Esther, leur fournit du matériel pour mener à bien leur œuvre. La Méguilat Esther, rédigée sous l’inspiration du Roua’h Hakodech, nous dévoile une vérité fondamentale : Les événements de l’Histoire ne sont pas le fruit du hasard. Contrairement aux récits bibliques habituels, où la faute du peuple entraîne immédiatement une punition divine, ici, les liens de cause à effet restent dissimulés. Nos Sages en révèlent cependant la trame : la participation des Juifs au festin entraîne un décret céleste scellant leur anéantissement. Dans ce cadre, deux faits majeurs surviennent : Haman est nommé Premier Ministre, et le trône de la reine devient vacant. Haman exige alors que chacun se prosterne devant lui, mais Mordekhaï refuse. Fou de rage, Haman décide de mettre en œuvre son plan funeste, sans savoir que le décret d’anéantissement avait déjà été entériné dans le Ciel. À partir de ce moment, Hachem dissimule les raisons spirituelles derrière des enchaînements naturels, rendant son intervention moins évidente. C’est là l’enseignement fondamental de la Méguila : comprendre que derrière chaque événement se cache une dimension spirituelle essentielle, au-delà des apparences purement naturelles. Hanna Monsonego Image par Little Boulder de Pixabay Retour
On s’organise pour Pourim !

Chabbat est bien plus qu’un simple jour de repos; c’est une parenthèse sacrée dans la
semaine, un moment suspendu où le temps s’arrête pour laisser place à la spiritualité, à la
famille et à la tranquillité de l’esprit et de l’âme (Shalva). C’est une invitation à transformer
notre quotidien en un instant de déconnexion, de raffinement et de profondeur. Dans cet
esprit, l’art de la table joue un rôle central.

