Et si c’était le moment de reset ton dressing ?

Et si c’était le moment de reset ton dressing ? 22/05/2025 L’été arrive (ou il est peut-être déjà arrivé là où tu es), et c’est sûrement le bon moment pour remettre ton dressing à zéro. Tu ouvres ton armoire, elle déborde… et pourtant tu te dis souvent que tu n’as rien à te mettre. Ça te parle ? Viens, on va régler ce problème ensemble. Petite précision, on ne parle pas seulement de trier et de plier du linge mais surtout de reprendre le pouvoir sur ton espace, ton corps, ton style, et ton énergie. 1. Étape 1 : Le mindset Quand on se sent dépassée par le bazar, on a tendance à remettre à plus tard. Mais ce « plus tard » se rapproche plutôt de “jamais”, et chaque matin devient une bataille : trouver une tenue qui nous va, nous plaît, et dans laquelle on se sent bien dans tout ce chaos. Mais avant de commencer, je te partage deux choses importantes niveau mindset : La première, c’est d’accepter ton corps. Le temps passe, notre corps change et on doit s’accepter (j’ai dit s’accepter, pas se laisser aller !). Même si tu comptes te reprendre en main, accepte la personne que tu es aujourd’hui. Tu verras, tu avanceras même plus facilement. La deuxième, c’est de connaître ton style et d’adapter les proportions dans ta garde-robe. Qu’est-ce que j’aime porter ? Qu’est-ce qui me va ? Et surtout, à quoi ressemblent mes journées ? Si tu travailles 5 jours par semaine, fais du sport 2 fois, sors une ou deux fois et vis le Chabbat une fois, adapte la quantité de vêtements pour que ton dressing reflète ta vraie vie. 2. Étape 2 : Le tri C’est peut-être l’étape que tu redoutes. Souvent, on a peur de regretter, de jeter par erreur, ou on garde par culpabilité ou nostalgie. Mais fais-toi confiance. Prends chaque pièce en main et pose-toi trois questions simples : Est-ce que j’aime le porter ? Est-ce qu’il me va aujourd’hui ? Est-ce que ça correspond à mon style ? Si tu réponds « non » à une de ces trois questions, alors ce vêtement n’a plus sa place dans ton quotidien. Le laisser partir, c’est te faire un cadeau : celui de la clarté, de l’espace et de l’énergie retrouvée. Le but n’est pas de tout jeter, mais de créer une garde-robe que tu aimes vraiment. Qui te donne le sourire chaque matin. 3. Étape 3 : On organise Une fois le tri fait, c’est le moment de repenser l’organisation. Pas besoin d’un dressing Pinterest pour être efficace. Il te faut une armoire qui te montre ce que tu as vraiment, d’un seul coup d’œil. Range par catégorie : tenues du quotidien, habits de Chabbat, sport, plage, etc. Utilise des cintres identiques pour unifier, des paniers ou boîtes pour les petits accessoires, et garde à portée ce que tu mets souvent. L’objectif ? Que tu trouves ta tenue en moins de deux minutes le matin, sans stress ni perte de temps. Quand tu Reset ton dressing, tu fais bien plus que du rangement. En réalité, tu prends soin de toi. Tu simplifies tes matins, ce qui te donne plus d’énergie pour ce qui compte vraiment pour toi. Tu n’as pas besoin de plus de vêtements. Tu as besoin de mieux les choisir, pour te sentir au top quand tu les portes. Prête pour le Reset ? Je t’ai préparé une petite sélection de mes solutions de rangement essentielles pour le dressing, c’est par là [lien] Débo – Reset Your Home
L’aimer comme moi-même

L’aimer comme moi-même 22/05/2025 Confidence de femme Je ne comprends pas, me lança un jour une amie. Pourquoi certaines semaines j’adore mon mari, je me sens sereine et épanouie en sa compagnie et ses actes me semblent à̀ la hauteur ; et parfois je trouve qu’il manque de tout, je ne suis satisfaite d’aucun de ces gestes et paroles et il devient, tout à̀ coup, « la bête noire ». Face à cette confidence, certains se seraient esclaffé́ : « ah ! ces femmes ! qu’est-ce qu’elles sont lunatiques !!! » Rassurez- vous, mesdames, nous avons toutes, une fois (ou même plusieurs fois) ressenti cette contradiction envers notre mari. Un jour, il est notre prince charmant et le jour suivant, une personne peu satisfaisante. Est-ce lui qui a une baisse de régime ? est-ce lui qui ne réussit pas à̀ mener une existence plus ou moins équilibrée ? D’où me viennent ces impressions totalement opposées ?! L’autre, le reflet de mon coeur Dans Michlé́ (27 :19), le roi Salomon nous dit « Comme l’eau reflète le visage de l’homme, ainsi le cœur de l’homme reflète ce qu’il y a dans le cœur de son prochain » A travers cette phrase, le roi le plus sage de tous les temps nous divulgue un secret dans nos relations humaines : Ta perception de l’autre prend source dans ce que tu es toi-même. Lorsque tu observes l’autre, ce qui va te traverser l’esprit en premier à̀ son sujet se retrouve en toi. Prenons l’exemple d’Itshak notre père. Comment ne s’est-il jamais rendu compte que son fils Essav était un si grand mécréant, au point qu’il ne pourrait jamais se repentir ? Tout le monde le savait depuis longtemps, Rivka la première ! Comment pouvait-il ne pas l’envisager au point de vouloir lui octroyer sa bénédiction ? La réponse est qu’il était devenu tellement saint après l’épisode du « sacrifice d’Itshak», qu’il ne comprenait plus, en lui-même, la moindre once de mal. En cela, il ne pouvait pas envisager qu’un tel mal puisse exister chez l’autre. Car pour envisager un bon ou un mauvais trait de caractère chez son prochain, il faut tout d’abord, le posséder soi-même ! Je l’habille avec mon état d’esprit Ainsi, lorsque je me sens bien dans ma peau, sereine dans ma vie, remplie de confiance en moi et de satisfaction de ce que je fais, c’est ce combo de sentiments positifs qui jaillit à̀ mes yeux quand j’observe mon mari. Au contraire, dans des périodes où je me sens sous tension, déstabilisée dans ma confiance personnelle et insatisfaite de mon allure, toutes ces ondes négatives habilleront mon mari avec les vêtements « sales et peu glorifiant » que j’ai moi-même revêtus. Il est donc impératif qu’à chaque fois que de bons ou de mauvais sentiments ressortent vis-à̀-vis de mon mari, je me demande en premier lieu : est-ce que ce sentiment ne vient pas presque intégralement de comment je me sens dans mes baskets en ce moment ? Vous verrez et vous serez très surprise : très souvent, notre regard sur notre conjoint est influencé́ en grande partie par notre propre état d’esprit !! Si je me sens belle, il est magnifique ! Si je me sens ridicule, il n’est pas dans ses plus beaux atouts ! Si je me sens confiante, il est un ilot de protection ! Si je me sens inquiète, il est inquiétant !Je ne sais pas vous, mais je trouve cet effet miroir déroutant. Sommes-nous vouées à̀ être ballotées dans notre relation émotionnelle, entre coups de cœur et coups de sang ??? Aime-toi davantage pour l’aimer Vient alors Rabbi Akiva qui nous délivre un grand message à̀ travers son célèbre dicton : « « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ! » A l’intérieur d’un couple, il faut savoir que ce jeu de miroir doit être utilisé́ de manière à̀ amplifier l’amour. Mais comment réussir à̀ trouver la bonne sonorité́ ? Rabbi Akiva nous dit : la condition pour que tu aimes ton prochain, est que d’abord tu t’aimes toi-même !! Pour amplifier l’amour envers ton mari, développe ton estime personnelle ! Plus tu t’aimeras et tu tolèreras tes échecs, plus ces sentiments positifs se reflèteront sur ton mari. Un travail à effet miroir Si l’un des secrets de l’amour envers mon conjoint est ma capacité́ à̀ m’aimer moi-même, voici 3 grands principes que je dois travailler : 1) Trouver mes particularités : « qu’est ce qui fait de moi une femme spéciale ? » La réponse « rien» n’existe pas, désolée ! Si tu es consciente que Hachem t’a créé́ le jour où le monde ne pouvait plus se passer de toi et que tu as une mission que personne d’autre dans toute l’histoire de l’humanité́ ne pourra accomplir, cela devient une évidence : tu es une perle unique. 2) Tolérer mon échec : Ton échec ne remet pas en question ta valeur. Au contraire ! Il est simplement la preuve que tu fournis des efforts au quotidien. Il est trop facile de ne pas échouer en se laissant vivre. Prendre leçon de l’échec, te permettra de progresser à̀ ton rythme. 3) Savoir me féliciter. Être fière de moi en racontant à̀ mes proches de quelle manière j’ai réussi aujourd’hui à̀ me maîtriser dans un certain domaine ou me réjouir des bons actes que j’ai réalisés. Ce n’est pas de l’orgueil, c’est un booster pour continuer à̀ s’améliorer ! En m’exerçant au quotidien sur ces 3 principaux pôles, je vais créer un effet miroir : mon regard intérieur devenu plus aimant, plus tolérant, plus glorifiant, le regard que j’aurai envers mon mari se transformera avec ces nouveaux atouts en : 1) J’aime cette particularité́ chez lui, ça le rend spécial. 2) Dans cette situation, c’est vrai qu’il n’a peut-être pas été́ à̀ la hauteur, mais qui ne se trompe pas ? moi la première !!! 3) Je dois le féliciter pour toutes les choses positives qu’il est ou qu’il fait que je perçois au quotidien. Alors ? prête à̀ t’entrainer sur le développement de ton estime personnelle et par effet boomerang, à̀ renforcer l’estime que tu portes à̀ ton conjoint
Quand trop de choix tue le choix …

Quand trop de choix tue le choix … 22/05/2025 Avez-vous déjà ressenti cet épuisement devant le rayon gel douche d’un grand hypermarché quand vous essayez de choisir la meilleure composition, contenance, le meilleur rapport qualité prix, et ce petit regret quand enfin vous quittez le rayon et qu’une petite voix vous souffle insidieusement qu’il y a surement certaines bouteilles qui ont encore échappé à votre regard averti ? Ou tout autre situation semblable devant le nouveau vêtement que vous souhaitez vous offrir, le menu du diner de ce soir, les options professionnelles qui s’offrent à vous ou même devant le choix d’une carrière face aux nombreuses possibilités ? Vous êtes vous déjà fait la réflexion que vous aurez passé moins de temps et que vous aurez laissé moins d’énergie à la petite supérette où il n’y aurait eu qu’un gel douche (le dernier en plus !), dans une autre vie où vous n’aurez qu’une seule et unique compétence- et où la voie vous aurait été toute tracée ? Lors d’une expérience menée en 2000, appelée l’« expérience des pots de confiture », deux stands ont été installés dans deux hypermarchés : l’un comportant 6 types pots de confiture, l’autre 24. Sans trop de surprise, les gens se sont plus arrêtés devant le stand à 24 pots, mais sont globalement repartis les mains vides, tandis que beaucoup plus de personnes ont finalement acheté une confiture auprès du stand à 6 pots. Ainsi, le choix nous paralyserait plus qu’il ne nous propulserait. Avec les progrès sociologiques, technologiques et économiques, nous sommes submergés de possibilités dans tous les domaines, depuis les produits de consommation jusqu’aux quantités de connaissances et d’informations disponibles. Cependant, plus les options sont nombreuses, moins il y a des chances que nous avancions en fin de compte. Ceci s’explique en partie par ce qu’on appelle le biais de statu quo : ce terme désigne la tendance à ne rien choisir et ne rien changer par peur de regretter. En d’autres termes, nous avons peur d’un inconnu potentiellement moins avantageux et préférons rester dans notre zone de confort, même si celle-ci n’est pas toujours… si confortable. Pour couronner le tout, le regret anticipé nus conduit à nous complaire dans cette réalité par peur de regretter ce choix plus tard. Et en pratique ? • Des études ont démontré qu’avec du recul, les gens ont tendance à regretter davantage ce qu’ils n’ont pas essayé que les erreurs qu’ils ont faites. Lors d’une prise de choix, dites-vous que vous avez le droit à l’erreur, que celle-ci est rattrapable plus tard et que vous avez toute la vie pour tenter les options auxquelles vous avez renoncé pour le moment. • Mettre par écrit les options, dans le cas de grandes décisions à prendre, peut aider à clarifier l’esprit. Prenez une feuille de papier, notez les différentes options, éliminez les plus faciles, et comparez ensuite, toujours à l’écrit, les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles. • Rappelez-vous qu’il est normal de ne pas pouvoir garder toutes les options et que cela est tout à fait acceptable. Le renoncement, aussi difficile soit-il, est le signe que l’on avance. Après avoir renoncé à une possibilité, gardez en tête qu’il est tout aussi valorisant d’assumer la possibilité choisie ! • Enfin, soyez indulgent envers vous-même. Si vous avez finalement choisi un gel douche quelconque (et non le meilleur du rayon), si vous avez décidé d’un menu non concluant pour le diner ou encore si vous avez finalement pris une robe et qu’une voix vous susurre que ce n’est pas la bonne, détendez-vous et accordez-vous la possibilité de ne pas toujours faire les meilleurs choix. Détendez-vous et profitez d’une sérénité qui vaudra largement les meilleurs produits ! Rachel Bensoussan
« Comme elle est belle, Ma Knesset Israël ! «

Comme elle est belle, Ma Knesset Israël ! 22/05/2025 Elle était au nadir. A l’agonie. Chancelante et recouverte de boue. De cette fange noiraude qui colle à la peau et vous empêchait de percevoir au-delà, d’entrevoir la finesse et la noblesse de ses traits ou d’apercevoir son regard profondément humain, intrinsèquement bon. Les lourdes corvées auxquelles elle était quotidiennement astreinte et les mœurs obscures et viles de ses maîtres rustres et cruels semblaient avoir eu raison d’elle. De son innocence passée. De son ascendance illustre. De son hygiène irréprochable, sa blancheur immaculée et sa pureté lumineuse -en apparence révolues[1]. Le Roi l’aperçut, et la perçut autre. Chéh’ora… vénava (Chir Hachirim, 1 : 5). Car Il la considéra longuement. Très longuement. Avec tant d’amour, surtout. Il conçut alors sa quiddité, et perça précisément au-delà… Au-delà des vapeurs nauséabondes qui l’enveloppaient, la délicieuse fragrance de la Foi. Au-delà de ses geignements dissonants, la mélodie suave de la Prière. Au-delà de la laideur et de la noirceur répugnantes, l’exquise beauté de la Bonté. Il la libéra en grande pompe de l’emprise de ses tortionnaires, la baigna dans les eaux asséchées (!) de la Mer Rouge et la déposa ensuite au cœur du désert aride. Bamidbar.C’est là, dans le néant, qu’Il la demanda en mariage. Et c’est là, dans la thébaïde, qu’elle se révéla. Là, qu’elle franchit courageusement le parcours tavelé d’obstacles qui s’offrait à elle. Là, qu’elle devint la Reine la plus merveilleuse et la plus délicate qui fût jamais : comme elle est belle, la Knesset Israël ! Jour après jour, elle puisa une énergie incommensurable et des ressources insoupçonnées dans le regard de lumière, d’amour et de confiance qu’Il avait posé sur elle. Jour après jour, avec un zèle, une volonté et une persévérance forçant l’admiration, elle conçut les quarante-neuf parures de son trousseau de Reine, ces robes de bonté, de souveraineté et de beauté, ces tenues d’éternité, d’humilité, de sobriété et de royauté, qu’elle sut coudre avec tant de dextérité, de créativité et de goût. H’essed. Gvoura. Tiféret. Netsah’. Hod. Yessod. Malkhout. Jour après jour, avec flamme et enthousiasme, avec ses larmes, tant d’émotion et tant de modestie aussi, elle s’appliqua à assortir les teintes à l’infini, à mêler les étoffes d’amour et de rigueur, les étoles de compassion et de splendeur, à multiplier les nuances et décliner les couleurs, à se vêtir de ces toilettes de lumière, à gravir les sept sphères spirituelles de l’univers. H’essed. Gvoura. Tiféret. Netsah’. Hod. Yessod. Malkhout. Jour après jour, elle espéra, elle aspira, elle soupira. Jour après jour aussi, elle apprit à offrir ses espérances, ses aspirations et ses soupirs à son grand Roi. Bamidbar. A l’instar du désert alentour, elle se vida. De toute attente autre. De toute confiance autre. De toute espérance autre. De toute guidance autre. Elle comprit que plus rien ne comptait ou ne s’expliquait en dehors de la Volonté Divine. A l’instar du désert alentour, elle eut alors tellement soif. De vie. D’eau. D’amour. De pain et de sens. De drapeaux, d’une mission, et de perfection[2]. Baech. Dans le désert torride et aride, sa soif se mua en un désir brûlant, en prières ferventes, en braises ardentes, puis en flammes lumineuses qui s’élevèrent vers les Cieux et illuminèrent l’univers. Il la porta au zénith. Bamayim[3]. Il la combla et l’arrosa alors littéralement de vie et de bénédictions en lui offrant la Torah ; Il la nourrit du pain de Sa Loi et de la manne céleste, l’installa sous la protection de Ses Nuées de gloire, et l’habilla de perfection en lui accordant des drapeaux et des missions qui correspondraient à chacune de ses dimensions, de ses facettes, de ses ressources : comme elle est belle, la Knesset Israël ! Unique et multiple à la fois, elle est toi et moi, nous tous pour Hachem autant de figures emblématiques, essentielles et lumineuses. Alors, motivons-nous toutes pour les finitions de nos parures royales (H’essed, Gvoura, Tiféret, Netsah’, Hod, Yessod, Malkhout) et faisons à notre tour le vide de tout autre intérêt, bamidmar, pour nous remplir de cette soif brûlante de proximité avec Hachem, baech. Puis, retrouvons-nous toutes pour revivre notre Mariage à Chavouot, dans un transport de joie et sous une pluie d’infinies bérakhot, bamayim, comme en 2448, avec les miracles renouvelés de la libération de toute forme d’oppression et le retour de nos frères encore otages, la guérison de tous nos chers malades, la célébration des mariages (heureux) de tous nos célibataires et les annonces joyeuses, en cascade, de très nombreuses naissances, Amen ! Nous chanterons Hachem à l’unisson, interprétant nos partitions avec brio, Lui dédiant la plus mélodieuse symphonie de reconnaissance pour notre merveilleuse Torah, pour Ses miracles et pour la force incroyable qu’Il offre à chacune de nous avec son drapeau, son nom, ses anciens et ses plus jeunes. Émues, nous entendrons notre Roi s’extasier de nouveau : « Comme elle est belle, Ma Knesset Israël ! » Hag Saméah ! Léilouy Nichmat Haïm ben Moché et Hanna bat Simha. [1] Ce paragraphe est inspiré d’un texte de Rav Zekharya Wallerstein, intitulé: « You are Wonderful! » [2] C’est là la si belle lecture du Sfat Emet (Bamidbar, 5646) sur le Midrash : נתאוו בנ »י לדגלים כמלאכי השרת. Les בנ »י ont aspiré à la perfection qui caractérise les anges durant leur existence (arborant des drapeaux, ces missions claires auxquelles ils sont chacun assignés et qu’ils remplissent à la perfection). [3] C’est également là la lecture du Sfat Emet (Bamidbar, 5658) sur le Midrash : בג’ דברים נתנה התורה, באש, במים, במדבר. Le feu, qui s’élève vers le haut, matérialise la soif de l’homme à plus de proximité avec Hachem, tandis que l’eau, s’écoulant de haut en bas, représente la bérakha de Hachem, Qui éclaire de Haut en bas. Rabanit Sarah Mimran
Tuto pliage serviettes

Tuto pliage serviettes 27/03/2025 A Pessah, l’art de la table prend une dimension toute particulière. Chaque repas est une célébration, et chaque table dressée raconte et témoigne de notre histoire, notre sortie d’Égypte. Dans «Ha Lahma Anya», nous disons :»Kol dihfin yeitei veyeihol, kol ditzrih yeitei veyifsah» (« Que quiconque a faim vienne et mange, que quiconque est dans le besoin vienne et célèbre Pessa’h »). Dans le contexte du Seder, la table devient ainsi un symbole de générosité et de partage, une manière d’exprimer la liberté retrouvée après l’esclavage.Entre Chabbat, les sedarim, et les repas de fête, sublimer vos tables avec ce pliage de serviettes ! Raffiné et rapide à réaliser c’est la touche qui fera la différence.Faites participer vos enfants à la Mitsva avec ce pliage facile, ce qui vous laissera un peu de temps pour vous ou si tout comme moi vous avez du mal à laisser vos invités vous aider c’est la petite tache parfaite pour qu’ils se sentent utiles sans vous sentir gênés. A noter : Ce pliage est considéré comme « compliqué » d’après la halakha, il rentre donc dans l’interdit de Boneh (construire) même si la forme est éphémère. Il est donc préférable de plier vos serviettes avant la fête. Cependant il est permis de plier des serviettes en papier sans leur attribuer une forme particulière mais seulement une forme régulière comme il est courant de plier pour insérer les serviettes dans un verre par exemple. Tutoriel pliage Etape 1 Ouvrez votre serviette entièrement de manière à former un grand carré Etape 2 Pliez le carré en deux pour former un triangle Etape 3 Pliez la base du triangle dans la longueur sur 2cm Etape 4 Retournez le travail et répétez l’étape précédente Etape 5 Répétez l’étape 3 et 4 jusqu’au bout de la serviette pour former une sorte d’accordéon Etape 6 Repliez la pointe Etape 7 Pliez le travail en 2 et pincez bien la base pour solidifier la forme Etape 8 Bravo ! Vous avez réalisé ce pliage en forme de feuille qui sublimera vos tables de fetes Keren Bouzaglo
Sortir de ses limites pour cimenter son couple

Sortir de ses limites pour cimenter son couple 27/03/2025 3 exemples, une même source. Léa rentre effondrée de sa journée de travail. Une journée bien chargée. Mais ce n’est pas le problème. Ce qui lui pèse sur le cœur, c’est qu’à sa pause, elle a croisé son mari : accaparé par une vive discussion téléphonique, il ne lui a même pas lancé un regard… Rachel est une femme très sociable. Ses vacances idéales : aller en club pour retrouver une ambiance de copines. Le seul problème c’est…son mari « asocial » qui n’aime que se percher dans une maison en pleine campagne loin de toute vie humaine. A cause de cela, elle ne passe jamais de bonnes vacances. Soit, ils vont en club et il tire la tête à longueur de journée. Soit, ils vont à la campagne et elle s’ennuie à mourir aux côtés de son mari qui reste des heures à admirer un étang… Jonathan est un mari très attentionné. Dès qu’il va faire les courses ou passe devant une boutique qu’il aime, il cherche toujours quoi acheter à son femme bien aimée. Mais, étrangement, à chaque fois, sa femme se fâche au vue du cadeau et cela crée plus de tensions que d’amour. L’autocentrisme, l’ennemi du couple Léa, Rachel et Jonathan vivent des situations différentes, pourtant la source de leur problème est identique. Léa est blessée mais elle ne se demande pas à un seul moment quelle conversation a tellement contrarié son mari qui habituellement agit avec attention. Rachel traite son mari d’asocial mais elle n’a pas compris que son mari envisage ses vacances différemment : il veut se retrouver avec sa famille dans le calme. Jonathan est très attentionné mais il n’offre que ce que lui aime sans tenir compte des goûts et de la personnalité de sa tendre épouse. Et donc, très souvent, il lui offre exactement ce qu’elle n’apprécie pas. La source de leur problème est tout simplement que Léa, Rachel et Jonathan n’ont pas réussi à sortir de leurs limites personnelles. Leur regard, leur jugement, leur rapport à leur conjoint reste limité par leur Ego, leur personne. La valeur absolue, ils la puisent dans leur façon d’agir, dans leur façon d’apprécier les divertissements et les objets, dans leur façon d’exister. Chaque jour, leur relation de couple et leur vie commune seront limitées par leur propre appréciation des choses… Cet autocentrisme est une des sources de tensions qui peuvent régner dans un couple. Si on n’ouvre pas les yeux vers l’autre, on l’écrase forcément par notre regard. Ainsi, le premier pas pour créer du lien entre mari et femme, est de prendre conscience du pouvoir de cette capacité ! Il faut que chacun se rende compte de l’importance de laisser entrer l’autre dans sa vie. Sortir de son « égypte personnel » pour atteindre l’autre Cette capacité de « sortir de ses limites » est tellement primordial pour cimenter un couple, qu’elle est à la base de l’union entre Hachem et son peuple ! Qui ne sait pas que le peuple d’Israel a du, en premier lieu, sortir de mitsraim pour pouvoir recevoir la Torah ! En hébreu, mitsraim veut, bien sûr, dire « Egypte » mais aussi « limite » ! C’est seulement cette minorité de juifs qui ont réussi à sortir d’Egypte, de leur limites personnelles qui ont pu s’unir à Hachem par une alliance éternelle au moment du don de la Torah! Vous l’avez donc compris : pour atteindre l’autre, pour s’unir d’une alliance forte, il faut d’abord développer la capacité de mettre de côté sa personne pour voir l’autre véritablement. Un travail de longue haleine, une récompense éternelle : un couple uni dans le silence Seulement, cette capacité ne vient pas d’une tendance naturelle. Elle s’acquiert par un travail, et parfois même par un travail violent !!! Comme nous dit Rav Benchétrit : pour créer un amour commun il faut casser deux amours propres. Si Léa était sortie de ses limites, face à l’ignorance de son mari, elle se serait inquiétée sur le sujet de sa conversation et non pas sur sa propre valeur aux yeux de son mari. Si Rachel était sortie de ses limites face au comportement de son mari dans un hôtel organisé, elle aurait compris que pour lui, les vacances sont faites pour retrouver sa famille et entre autre sa femme qu’il aime tant ! Si Jonathan était sorti de ses limites, il aurait compris que ce que sa femme aime le plus c’est sentir que son mari connait ses goûts en lui offrant ce qu’elle, elle aime. La clé pour atteindre l’autre est de se demander : comment envisage t-il cette situation ? Pourquoi cette dispute est- elle si récurrente et en est-il toujours le précurseur? qu’est ce qui le rend heureux ou triste ? Qu’est ce qui provoque chez lui une colère ou un sentiment d’injustice ? Quel cadeau le comble ? Quel moment dans la semaine le rend serein ? Si vous ne connaissez pas encore ces réponses, c’est là que commence tout votre travail : posez-lui ces questions ! Cela vous aidera à mieux comprendre qui est votre conjoint et les raisons de certain de ses comportements. Par la suite entraînez-vous à vous remémorer de ses réponses :« il est nerveux » veut dire « je suis épuisé , « il aime cette balade au bois »(alors que moi j’adore la hayda) « il a besoin qu’on se retrouve ». Ce travail va constituer en vous une épargne de « compréhension de l’autre » où vous pourrez puiser dans des situations, des discussions ou des conflits qui reviennent de manière récurrente dans votre couple. Au fur et à mesure, ce travail deviendra un automatisme et vous fera réagir plus posément, en réfléchissant et non plus en surréagissant. Et vous verrez : pas à pas, année après année, vous rentrerez dans le cœur de votre mari et lui dans le votre. Un sourire aux lèvres vous vous direz: sa personne je la connais à présent tellement, que je n’ai même plus besoin de mots pour la comprendre. Yehoudit Lahmi Madrikhat Kala
La traversée du Jourdain

La traversée du Jourdain 27/03/2025 Le 7 Nissan 2488, Yéochoua annonce au peuple l’entrée en Terre Promise. Les enfants d’Israël doivent se préparer au niveau spirituel, faire techouva, s’éloigner de la faute, se purifier, et au niveau matériel, préparer des provisions pour le voyage ainsi que des armes. Yéochoua envoie deux espions, Pin’has et Kalev, qui entrent à Yéri’ho clandestinement et se cachent chez Ra’hav. La nuit du 9 Nissan, ils reviennent vers le camp d’Israël. Le 9 Nissan, le peuple se met en route pour son quarante deuxième et dernier voyage. Un grand changement est alors à remarquer : ce ne sont plus les nuées de gloire qui guident le peuple, mais le Aron Brit Hachem, l‘Arche Sainte. Ils se dirigent vers le fleuve du Jourdain, à l’est d’Erets Israël. Le Jourdain, à cette époque de l’année, est plein d’eau, fait de la fonte des neiges. Les eaux du fleuve étaient agitées et tumultueuses et on entendait un bruit de fracas et de tonnerre. Le soleil se couche lentement et les Bnei Israël stationnent devant le Jourdain pour la nuit. « Ils avaient enfin atteint leur but après quarante ans d’errance » Le 10 Nissan, Une annonce est proclamée : « Cohanim ! Venez porter l’Arche ! ». Les Cohanim approchèrent et se tinrent autour de l’Arche. Quelques minutes plus tard, Yéochoua s’adressa au peuple et leur demanda de choisir un homme fidèle pour chaque tribu. Ils étaient sensés être les premiers témoins du/au miracle. Yéochoua donna alors le signal et les Cohanim soulevèrent l’Arche. Ils avancèrent vers le fleuve. A peine ils posèrent leurs pieds dans les eaux que celles-ci se fendirent. On entendit alors un bruit assourdissant. Les eaux qui s’écoulaient en amont finirent par former une muraille qui s’éleva jusqu’au ciel. Après que tout le peuple eut traversé, les enfants d’Israël érigèrent un monument en souvenir du grand miracle auquel ils avaient assisté. Lorsqu’ils eurent achevé leur traversée, le fleuve reprit son cours paisiblement et progressivement. Ils étaient maintenant sur la Terre d’Israël. Ils avaient enfin atteint leur but après quarante ans d’errance. Ils avaient vécu ces années dans une ambiance d’élévation et de miracles. A présent, ils avaient bénéficié d’un nouveau miracle destiné à renforcer leur émouna, avant la conquête de Canaan, ou ils allaient devoir travailler la terre et se confronter aux lois de la « nature ». Hanna Monsonego
Granola spécial Pessah

Granola spécial Pessah 27/03/2025
5 SUPER ALIMENTS À CONSOMMER CHAQUE JOUR

5 SUPER ALIMENTS À CONSOMMER CHAQUE JOUR 27/03/2025 Vous vous sentez fatigué(e), en manque de motivation, ou simplement à plat ces derniers temps ? Il est temps de recharger vos batteries naturellement ! Remettre votre corps et votre esprit en pleine forme naturellement ! Commençons avec une alimentation revitalisante Ces baies, graines et noix saines et naturelles, apportent énergie à notre corps et renforcent le système immunitaire ! Les amandes Une collation idéale, on en consomme chaque jour une petite poignée, le matin au petit déjeuner ou l’après-midi en cas de fringale. Riches en fibres, magnésium, calcium et vitamines E, elles sont un véritable boost d’énergie et sont ultra-saines! Aucune raison de se priver… Les graines de chia Très riches en fibres, en oméga-3 et oméga-6, elles sont un excellent anti-oxydants et permettent même de réduire les facteurs de risque cardiovasculaire. Les baies de goji Saviez-vous qu’elles contenaient 3 fois plus de vitamines C que les oranges ? Résultat : on ne s’en prive pas ! Parmi leurs bienfaits : elles aident notamment à booster l’énergie et l’endurance, améliorent la mémoire, diminuent le stress et régulent le cholestérol. Les graines de courge Super aliments contre la fatigue! Les graines de courge, on les utilise partout ! On les saupoudre sur nos salades, nos tartines…pour le petit côté croquant et salé qu’elles apportent Elles ont l’avantage d’être très riches en protéines, en magnésium et en fer. Elles permettent de lutter naturellement contre la fatigue mais ont aussi un effet très positif sur le stress.. Les flocons d’avoine Super aliment pour combler les fringales! En effet, les flocons d’avoine, riches en fibres et en glucides complexes permettent de réguler notre appétit. En gonflant dans notre estomac, ils permettent de ressentir plus vite la sensation de satiété. Idéal donc le matin au petit déjeuner pour éviter la fringale de 11H. Noa Naturopathe Retrouvez la recette du granola spécial pessah dans la catégorie recette !
Etes-vous sûr que l’habit ne fait pas le moine ?

Etes-vous sûr que l’habit ne fait pas le moine ? Ou l’enclothed cognition 27/03/2025 Oui, certes l’habit ne fait pas le moine. Ou ce que l’on porte ne dira jamais TOUT de ce que l’on est. Ce légendaire proverbe nous met en garde contre ce phénomène que notre cerveau aime bien mettre en œuvre : la simplification. Comme il est plus aisé de ranger une personne dans la catégorie des autres personnes portant le même type de vêtement qu’elle et de lui attribuer tous les points communs de cette catégorie, nous avons tendance à simplifier ainsi notre perception des gens qui nous entourent. Et ce, plutôt que de nous fatiguer à créer une nouvelle catégorie seulement pour la nouvelle personne. Cela dit, et ce que l’on ignore peut-être plus, c’est que l’habit que l’on porte peut avoir un effet non négligeable sur notre cognition, nos pensée et nos comportements. Oui, aussi fou que cela puisse paraitre, porter une robe d’avocat pourrait entrainer un meilleur talent en argumentation et en défense, porter un uniforme policier renforcerait la capacité à maintenir l’ordre, la discipline, voire même une prise de décision rapide ! Au niveau physique également, les expériences ont même montré que les personnes portant des vêtements de sports performaient mieux lors d’épreuves sportives. Même des capacités cognitives tel un haut niveau d’attention pourrait être impactées par le simple port d’une blouse blanche, associée à l’exigence de la profession de médecin. Mais ce qui est encore plus impressionnant encore, c’est que cet impact est lié à un état d’esprit provoqué par le vêtement. L’expérience d’Adam et Galinsky (2012) a montré que quand les participants portaient une blouse blanche, associée au domaine médical et à un état d’esprit pointilleux, on observait chez les participants une meilleure attention. En revanche, lorsque la même blouse était portée mais définie comme une blouse de peintre, les participants ne présentaient plus ce score élevé d’attention. Ce qui expliquerait que la conscience de porter un vêtement particulier impacterait à la fois nos comportements, nos attitudes, nos capacités cognitives et physiques, tout cela par le simple biais d’une perception de soi modifiée ! Ces études sur l’impact du vêtement peuvent drainer deux conclusions, tout aussi constructives l’une que l’autre : Tout d’abord, l’importance du choix de son vêtement. Au-delà du fait qu’il soit le médiateur entre celui qui le porte et son entourage, il peut véritablement influencer l’individu dans son sens. Un vêtement élégant conduirait ainsi à agir de manière plus convenable qu’un vêtement casuel ou négligé. Ensuite, l’impact d’une simple perception de soi dans le miroir. Avoir seulement conscience de porter un vêtement associé à un groupe social en particulier peut modifier nos attitudes, voir nos valeurs et nos capacités. Et en pratique, comment exploiter cet enclothed cogition ? Avoir conscience de l’impact des vêtements peut aider au choix des vêtements. Privilégier des vêtements qui mettent en valeur ou qui sont associés à certaines capacités peut aider à se sentir mieux dans sa peau. Par exemple, porter un costume pour se rendre à un entretien d’embauche, des vêtements formels pour une rencontre importante, etc. Le vêtement joue également un grand rôle dans le sentiment d’appartenance à un groupe social. Par exemple, les uniformes scolaires créent souvent une cohésion entre les élèves, qui peuvent se reconnaitre même à l’extérieur de l’école et ressentir une certaine solidarité inconsciente vers les membres portant cet uniforme. S’intégrer dans une nouvelle culture peut également passer par le vêtement. Celui-ci peut être choisi comme un marqueur d’une volonté d’intégration ou au contraire témoigner de l’attachement à son ancienne appartenance. Le vêtement peut nous aider à comprendre notre entourage : en général, les personnes s’habillent avec le style du groupe auquel elles aimeraient appartenir, cela peut nous en dire long sur les aspirations d’une personne (toujours en gardant à l’esprit que le vêtement ne dit pas TOUT…) Les couleurs des vêtements peuvent impacter le moral : des couleurs vives ou claires peuvent par exemple véhiculer plus de légèreté. Conscientiser la valeur d’un type de vêtement peut aider à atteindre l’effet souhaité : par exemple, m’habiller avec pudeur est associé à de la noblesse ou à quelque chose de négatif ? Me vêtir d’une certaine manière ne suffit pas, encore faut-il accorder à ce vêtement sa signification. Pour conclure, le vêtement prend énormément de place dans la société. Il raconte une partie de notre personnalité et de notre histoire en même temps qu’il y contribue. Rachel Bensoussan
