Rencontre avec MikvEden : Et si le mikvé redevenait un lieu de paix, de beauté et de simplicité ?

Rencontre avec MikvEden : Et si le mikvé redevenait un lieu de paix, de beauté et de simplicité ? 20/11/2025 C’est le pari de Hannah Miriam, co-fondatrice du site mikveden.fr, lancé avec son mari à la suite de constats personnels sur les difficultés que rencontrent de nombreuses femmes autour de cette mitsva. Attente, gêne, manque d’informations ou de confidentialité… autant de freins qui peuvent altérer l’expérience spirituelle et intime du mikvé. Avec Mikveden, ils ont imaginé une plateforme moderne, respectueuse et intuitive, pensée pour alléger les démarches, faciliter les réservations et redonner à chaque femme le goût de ce moment sacré. Rencontre avec une jeune femme engagée, discrète mais déterminée, qui œuvre pour une cause qui nous touche toutes — de près ou de loin. Comment vous avez eu l’idée de ce projet ? Comment est né Mikvé Eden ? Le site Mikveden.fr a été lancé avec l’aide d’Hachem publiquement l’été 2024, après plus d’un an et demi de développement. L’idée est née d’un vécu personnel : depuis mes débuts en tant que jeune mariée, l’attente au mikvé m’a toujours marquée. Dans les quartiers à forte communauté, les délais peuvent être longs, ce qui devient stressant lorsqu’on a des enfants à la maison ou qu’on vient d’accoucher. Cette attente, me donnait l’impression d’être chez le médecin — ce qui altérait la magie de ce moment si intime. Je gardais cela pour moi jusqu’au jour où, lors d’une discussion avec mon mari, un Avreh de son Kollel lui a confié que sa femme vivait aussi des expériences difficiles au mikvé. J’ai compris que je n’étais pas seule… Mais cette conversation a été un déclic. Lorsque les premiers mikvaot ont commencé à proposer des rendez-vous (à la période du Covid), nous y avons vu une opportunité pour du changement. Mon mari, a eu l’idée de créer une plateforme de réservation dédiée aux mikvaot, dans l’esprit de Doctolib. Après des années de réflexion, retours d’expériences et conseils avec des Rabbanim et Balaniot, il a commencé par créer un annuaire en ligne, en recensant tous les Mikvé de France après les avoir contactés pour vérifier leurs infos — un travail colossal, car les listes existantes étaient souvent obsolètes. Aujourd’hui, nous avons référencé près de cent cinquante mikvaot, avec des contacts mis à jour régulièrement. Au départ, c’était surtout son projet. Mais tout a changé quand j’ai suivi une série de cours sur le shalom bayit avec la rabbanite Sarah Mimran. Ces chiourim m’ont donné une énergie incroyable. À la fin, elle a proposé une formation de madrikhat kalla, que j’ai suivie avec enthousiasme. Ce fut un tournant : j’ai dit à mon mari qu’il fallait absolument développer le potentiel de Mikveden. En parlant autour de moi, j’ai réalisé que beaucoup de femmes avaient des expériences similaires. Certaines étaient gênées par les prises de rendez-vous par SMS, où leur nom et la date de la tevila circulaient librement. D’autres s’inquiétaient de l’accès aux historiques par toutes les balaniot (et plus…).Il n’y avait plus de doutes, il fallait agir. Quand le projet a-t-il été présenté au public pour la première fois, et quelles ont été les réactions ? A l’été 2024, nous avons commencé à partager le site Mikveden.fr avec la liste des mikvaot. Mes amies ont relayé l’information, et le bouche-à-oreille a fait son œuvre Barouh Hachem. Mon mari a constaté un trafic croissant sur le site et un grand enthousiasme de certains Mikvé et Balaniot, ce qui nous a motivés à aller plus loin. Depuis que je suis madrikha, j’ai entendu tellement d’histoires difficiles autour du mikvé. Cela m’a donné une motivation profonde : rendre cette mitsva plus agréable, plus accessible, et encourager les femmes à y aller avec joie. À qui s’adresse Mikvé Eden ? Quel est le profil des femmes qui utilisent la plateforme ? Mikveden.fr s’adresse à toutes les femmes juives, pratiquantes ou en chemin. Le mikvé n’est pas réservé aux religieuses, et on y croise des femmes de tous horizons. Le site permet de découvrir les mikvaot, plus magnifiques qu’on l’imagine, et de choisir celui qui nous correspond par géolocalisation ou par ville/code postal. Les photos permettent de se projeter, de se motiver… Le fait que le site circule dans la communauté permet à de nombreuses femmes de découvrir ou redécouvrir la taharat hamishpaha, souvent avec un regard neuf. Quelles fonctionnalités avez-vous prévues pour ce projet, et comment se déroule le parcours utilisateur ? Nous avons réfléchi à toutes les problématiques liées au mikvé pour proposer des solutions concrètes. L’utilisatrice peut choisir entre baignoire ou douche selon les mikvaot (selon si elle souhaite se préparer sur place) ou Mikvé Kallah, ce qui permet d’adapter les créneaux et de limiter l’attente. La réservation se fait sans création de compte : il suffit d’indiquer un nom ou surnom (pour plus de confidentialité), une adresse mail uniquement pour recevoir la confirmation et un téléphone pour la Balanit en cas de besoin. Le paiement peut se faire en ligne ou sur place, selon les préférences. Il est également possible de réserver des services proposés par le Mikvé, comme la mise à disposition d’un peignoir, serviette, brosse à dent, shampoing etc… Ou encore laisser un message à la Balanit pour une demande spécifique. L’utilisatrice trouvera sur la page de chaque Mikvé, les horaires du lever et du coucher du soleil localisés par rapport au Mikvé, pour lui permettre de faire ses vérifications (Bedikot) à temps. Et bien sûr, les horaires d’ouvertures, les informations importantes et équipement de chaque Mikvé. Elle pourra également effectuer en ligne, le paiement d’un Mikvé ayant eu lieu un jour de chabbat ou de fête, ou sur place si elle a oublié sa monnaie par exemple, ou soutenir son Mikvé par un don ponctuel. Les mikvaot ont-ils facilement accepté de collaborer ? Comment s’est passée la mise en place avec les balaniot ? Y a-t-il eu des réticences ou, au contraire, un bel accueil ? Au début, malgré l’enthousiasme de certains
La lumière de l’obscurité

La lumière de l’obscurité 19/11/2025 Rav Pinkus, dans un livre sur Hanouka, nous fait remarquer que la Présence d’Hachem, Sa Ché’hina, ne se dévoile qu’à travers l’obscurité. Trois événements décrits dans les פסוקים le soulignent: « ה אמר לשכון בערפל » Quand Chlomo Hamale’h a construit le *Beit Hamikdach*, il est écrit qu’Hachem résidera dans l’obscurité (ערפל). « ומשה נגש אל בערפל » *Lorsqu’Hachem s’est dévoilé à Moché Rabénou*, Sa Ch’hina reposait également dans l’obscurité. « לפנים שלוש מחיצות « *Au moment où Hachem nous a transmis la Torah*, Sa Ch’hina résidait derrière trois séparations d’obscurité « חושך, ענן וערפל ». Ainsi, la plus grande des proximités d’Hachem auprès des hommes ne se fait qu’à travers l’obscurité. Cela peut se comprendre du fait que Sa Présence sur terre ne pourrait être supportée par elle, par les hommes sans que nous en soyons protégés par une Mé’hitsa, une protection. *Le Rav souligne que l’objectif d’une Mé’hitsa n’est pas la séparation mais bien le rapprochement.* En séparant les hommes des femmes à la synagogue nous les délestons de ce qui peut survenir lorsqu’ils sont proches, pour leur permettre de se rapprocher d’Hachem sans être freinés par d’autres pensées. Comparativement, afin de pouvoir se rapprocher d’Hachem au Beit Hamikdach, lors de la נבואה de Moché Rabénou ou pour recevoir la Thora, nous avons nécessairement besoin de protections, de filtres nous permettant d’atteindre Hachem en quelque sorte. *Mais, nous dit le Rav Pinkus, cela est également vrai pour les hommes: lorsqu’un individu se trouve dans une forme d’obscurité, telle qu’une épreuve, un danger, une chute spirituelle, une dépression, Hachem s’y cache, est tout près de lui.* Les témoignages des otages libérés, de leurs familles, illustrent avec force cette idée. La profondeur de leurs difficultés a créé en eux une connexion avec Hachem d’une profondeur inimaginable. Les guerres, les époques de pogroms, d’expulsions, ont fait naître des héros au sein du Klal Israël. Malheureusement, nous n’avons pas besoin de donner des exemples du passé pour illustrer notre propos. Combien de nos contemporains se révèlent courageux, engagés avec vigueur dans leurs actions et choix du quotidien, résilients, profondément proches d’Hachem… L’obscurité les a révélés pleins de lumière… La vie n’est Barouh Hachem pas aussi obscure que cela pour tous. Néanmoins, dans le quotidien, des zones d’ombres peuvent apparaître : des moments d’incertitude, des conflits, des baisses de moral, des contrariétés,…et si nous les regardions comme autant d’occasions de révéler une lumière : une plus grande proximité avec Hachem envers qui nous nous confions, un enseignement à tirer une reconnaissance de nos forces, une plus grande compréhension de la nature humaine, un raffinement de nos traits de caractère,…pour nous révéler plus lumineuses que jamais. Sarah Lahmi
L’art de lâcher prise : Apprendre à laisser ses enfants grandir… sans culpabilité

L’art de lâcher prise Apprendre à laisser ses enfants grandir… sans culpabilité 19/11/2025 Ce soir, Sarah dépose enfin son sac, épuisée. Le salon ressemble à un champ debataille : crayons au sol, miettes sur le sol…“Pourquoi c’est toujours la même histoire ?”Elle voulait juste un moment serein. Mais ce soir… encore… le calme s’est volatilisé.Sarah ferme les yeux une seconde, respire… et voilà que son fils éclate en sanglotparce qu’il voulait ouvrir son yaourt… tout seul.Elle retient son souffle, tente de garder une voix douce et puis la fatigue l’emporte…et elle se met à crier… puis elle regrette. Encore une fois…Sarah ne voulait pas être ce parent-là. Elle voulait transmettre la patience, laconfiance, la douceur. Mais entre le travail, les repas, les devoirs, les lessives, elle sesent dépassée.Et si le vrai défi n’était pas de tout contrôler, mais d’apprendre à lâcher prise ?Tout bien faire. Tout anticiper. Tout comprendre, tout éviter.On veut protéger nos enfants de leurs erreurs, de leurs pleurs, de leurs angoisses.On croit leur éviter des souffrances, mais on leur enlève l’expérience.Comme le soir où l’on refait leur sac d’école « juste pour être sûre ».Ou le matin où l’on s’énerve pour des lacets mal faits, parce « vite ! on va être enretard ».Lâcher prise, ce n’est pas laisser tout faire. C’est leur laisser la place pour grandir :tomber, se relever, essayer encore. Et leur dire : “Je crois en toi, même si tu rates.”Quand nos peurs parlent plus fort que notre confiance…En tant que parents, on fait face aux regards des autres, des réseaux, des “bonsconseils” (pas forcément sollicités d’ailleurs).“Tu ne devrais pas lui donner de sucre.”“Moi, le mien dormait déjà à trois mois.”“Les écrans ? Jamais avant six ans !”Et soudain, chaque geste devient un calcul. Chaque choix, une réflexion.On veut bien faire, alors on contrôle.Mais souvent, derrière ce besoin de maîtrise, se cache une peur : celle de ne pas êtreun assez bon parent. De ne pas être à la hauteur.Et plus on se sent coupable, plus on veut tout gérer.Et plus on essaie de tout gérer, plus on s’épuise.Le paradoxe, c’est que ce stress que l’on veut leur épargner… c’est eux qui leressentent le plus.Lâcher prise, ce n’est pas renoncer à les guider. C’est apprendre à leur faire confiance— et à se faire confiance.C’est par exemple le laisser choisir ses vêtements, même si les couleurs ne “vont pasensemble” ; ou le laisser grimper à l’arbre du parc, même si on retient notrerespiration tout le long.Quand le parent apprend à respirer1. Respirer avant de réagirVotre enfant renverse son verre de jus. Votre cœur s’emballe.Avant de parler, inspirez. Avant de crier, expirez.Et dites simplement : “Ce n’est pas grave, viens, on nettoie ensemble.”Ce petit moment change tout. Et oui ! C’est difficile !Mais votre cerveau régule celui de l’enfant (qui au passage est en grand chantier).2. Nommer ce qu’on ressent“Je suis fatiguée”, “Je suis frustrée”, “J’ai besoin d’une pause.”Nos enfants apprennent bien plus ici, que de grands discours.3. S’accorder du temps pour soiUn café chaud.Une chanson dans la voiture avant de rentrer.Un quart d’heure de marche sans téléphone.Ce n’est pas du luxe, c’est une nécessité.Un parent apaisé, c’est une maison qui l’est aussi.4. Accepter de ne pas tout réussirOui, il y aura des jours de cris, des repas ratés, des lessives oubliées.Et ce n’est pas grave.Parce que ce que nos enfants retiendront, ce n’est pas la perfection.C’est la tendresse pendant la tempête.Le mythe du parent zenNon, vous n’avez pas à rester calme tout le temps.Non, vous ne devez pas étouffer vos besoins sous prétexte de devoir « assurer surtous les plans ».Non, vous n’êtes pas un mauvais parent parce que vous doutez, ou parce que vousavez crié hier soir. Ce n’est pas un échec. C’est la vie.L’essentiel, c’est de dire : “Je suis désolée, j’étais fatiguée. Ça t’a fait de la peine ?Comment on pourrait faire la prochaine fois ?”Ces mots-là valent bien plus que toutes les leçons de morale.Ils apprennent à nos enfants la plus belle des compétences : la réparation.Lâcher prise, ce n’est pas perdre le contrôle.C’est cesser de vouloir être le parent parfait, pour redevenir le parent qui grandit.Celui qui se trompe, s’excuse, rit, recommence… Ilana LevyMadrehat Kala Animatrice d’ateliers dédiés à la parentalité. 06.58.90.87.01
DIY Hannoukia

DIY Hannoukia 19/11/2025 Matériel PailleColle chaudeCartonFarineselhuilepeinture Fabriquer de la pâte auto durcissant 100g de farine1 cuillère a de selUn petit peu d’huile1 verre d’eau chaude Faire des boulestroué à l’aide d’une paille Laisser sécher 24 -48 h ou mettre au four si sa durcit pasPeindre les petits beignetsMaintenant place à votre créativité décorer les petits beignets comme vous avez en avez envie . Coller a l’aide de la colle chaude
Latkes

Madeleine maison 19/11/2025
Sfenj

Madeleine maison 19/11/2025
Le plus beau cadeau

Le plus beau cadeau 19/11/2025 Quand les cadeaux font défaut… Vendredi après-midi, Mikhal ouvrit la porte : face à elle, son mari tenait un énorme bouquet de 30 roses rouges dans une main et une boite de chocolats dans l’autre. Elle n’eut pas le temps de pousser un cri de surprise, que déjà elle fut arrachée de son rêve par les pleurs de son fils. Un rêve, soupira-t-elle. Ça ne pouvait être qu’un rêve. Mariée depuis quelques années, Mikhal avait toujours rêvé d’avoir un de ces maris qui arrivent à l’improviste avec une surprise. Tout du moins, la veille de shabat. Ou le minimum vital, qu’il lui organise un superbe anniversaire ! Mais les années passées et la réalité la rattrapaient brutalement : son mari arrivait presque toujours le vendredi après midi les mains vides, jamais une surprise, et il avait même du mal à retenir la date de son anniversaire. Elle commençait à croire qu’elle n’était pas assez importante pour lui. « Quand on aime, pensait-elle, on a envie de faire plaisir à l’autre en lui offrant des cadeaux » Quand homme et femme parlent amour différemment ! De nombreuses femmes peuvent vivre ce scénario durant de nombreuses années en pensant que c’est un problème particulier à leur conjoint venant soit d’un manque d’éducation soit d’un manque de considération et d’affection qu’il porte à son épouse. Or, ce que ces femmes ignorent, c’est que ce problème existe chez de nombreux couples et découle simplement d’une différence de langage entre les hommes et les femmes. Et oui, femmes et hommes ne parlent pas amour de la même manière ! Si pour la femme aimer se traduit pour beaucoup en offrant des cadeaux, pour les hommes l’attachement va prendre d’autres formes. Il est important de comprendre que pour que la femme capte les démonstrations d’amour de son mari, il faut tout d’abord qu’elle sache les détecter ! Quand, en mettant les lunettes de mon mari, je me sens enfin aimée ! Alors oui, veille de shabat, monsieur peut arriver les mains vides de cadeaux mais pleines des courses que madame lui a listées 1h avant l’allumage. En partant directement lui acheter ce dont elle avait besoin, selon lui, il a validé son amour envers elle. Il en est de même lorsque tous les jours, toute la journée, nos maris travaillent ou étudient. Leur principale motivation est d’assurer à leur épouse la vie qu’elles souhaitent. Chaque seconde de leur journée doit être considérée par la femme comme une preuve incontestable de leur amour et de leur souci qu’elles soient épanouies. De même que lorsqu’une femme prépare un repas à sa famille, elle montre son amour envers chaque membre de foyer qu’elle souhaite maintenir en bonne santé. De la même manière, lorsqu’un mari s’investit dans son gagne-pain et dans son étude chaque jour, il démontre son amour envers sa famille en leur offrant confort matériel et lumière spirituelle Tout ceci dans le but de contribuer à leur épanouissement. Et si vraiment mesdames vous voulez une démonstration d’amour qui vous est dédiée à vous personnellement et pas au terme général de votre foyer, acceptez avec joie les mots doux lorsqu’ils vous les disent . Trop souvent, les femmes accaparées par leur quotidien, ne les entendent presque pas ou y prêtent de fausses motivations. Pour un homme, il n’y pas de « Je t’aime » par intérêt contrairement à ce que beaucoup de femmes peuvent imaginer. Leur seul intérêt est d’exprimer leur amour pour créer une connexion avec leur bien-aimée ! Quand j’ai besoin que mon mari parle aussi mon langage ! Maintenant que nous avons compris un peu mieux le langage qu’utilise nos conjoints pour nous exprimer leur amour, recentrons-nous un peu. Bien que je sois à présent consciente de comment mon mari exprime son attachement pour moi (et cela m’aide à l’admirer davantage et à me sentir choyée), cela ne réduit pas pour autant mon besoin qu’il exprime son amour selon mon langage de femme ! Alors, comment faire pour qu’il parle un plus amour comme moi ?! Je suis vraiment navrée mais la suite de cet article n’est pas destinée aux romantiques et à celles qui prônent la spontanéité. Je m’adresse, ici, à des lectrices réalistes qui sont conscientes que les allusions ne produiront jamais auprès des messieurs qu’ils préparent des anniversaires de mariages « comme on en rêvait ». Je m’adresse à des femmes qui ont compris que si cela fait des années que leur mari ne vient pas avec un bouquet de fleur chaque vendredi, il continuera à le faire encore des années ! Alors quoi, faut il coiffer notre casquette de capitaine et leur donner des ordres ?! Si vous souhaitez obtenir simplement un cadeau, la réponse est oui. Cependant, si vous comprenez qu’un cadeau ne sera que le moyen d’entretenir un lien fort entre vous et votre mari, nul besoin de jouer au capitaine. Il suffit de lui envoyer une petit message le vendredi après midi pour lui dire combien cela vous ferait plaisir d’avoir un beau bouquet pour shabat, une crème, une palette de maquillage, un vêtement. N’oubliez pas de préciser variété, marques, couleurs et tailles ! Parce que même si vous lui avez déjà dit des centaines de fois votre couleur préférée, ce n’est pas un détail qu’un homme retient ! De même, si vous souhaitez qu’il vous prépare un certain style d’anniversaire, discutez-en avec lui, à plusieurs reprises. Mais surtout, préparez-vous à ce que, malgré vos efforts pour communiquer clairement vos besoins, ils vous offrent exactement l’inverse. Les hommes restent des hommes, un jour ils nous épateront ! Le plus beau cadeau c’est d’en sourire… Yehoudit Lahmi Madrikhat kala
A suivre … partie 2

Histoire à suivre … partie 2 19/11/2025 Résumé de la partie 1 : Avigaïl vient de recevoir une offre d’embauche très intéressante, et se demande si elle peut accepter cette offre et concilier vie de famille, carrière, identité juive. Chapitre 2 Je vérifie une dernière fois mon reflet sur l’écran de mon téléphone, inspire profondément, puis appuie sur la sonnette de l’interphone Les portes s’ouvrent presque aussitôt. J’entre dans une vaste salle d’accueil, où une jeune femme derrière le comptoir me scrute. — Vous avez rendez-vous ? me demande-t-elle. — Oui, avec M. Ricci, répondis-je, la voix légèrement tremblante. — Très bien, je le préviens. Vous pouvez vous asseoir. Tout s’était enchaîné si vite depuis la proposition d’embauche. Après une semaine entière de doutes, de nuits blanches et de tergiversations, j’avais finalement signé cette offre que j’espérais tant. Et me voilà, quelques jours plus tard, pour mon premier jour officiel. Même si tout s’était déroulé en ligne jusque-là, je connaissais déjà les noms de mes supérieurs et des membres de l’équipe. Je connaissais le contrat de travail par cœur, chaque ligne, chaque engagement. Du moins, je pensais savoir à quoi je m’engageais. Pouvais-je vraiment prétendre avoir la sagesse de l’expérience… sans expérience ? C’est sur cette pensée qu’un homme grand et maigre sortit de l’ascenseur, un large sourire aux lèvres. — Madame Lévy ! Ravi de vous rencontrer enfin, s’exclama-t-il en me tendant une main chaleureuse. Et voilà… les ennuis commençaient déjà. — Bonjour ! répondis-je le plus gaiement possible. Je suis vraiment désolée, je ne serre pas la main… c’est une question de religion. J’avais choisi la sincérité. Il fronça légèrement les sourcils. — Ah ! Je n’avais encore jamais entendu ça. Bon, allons-y, je vais vous présenter à vos collègues. Nous montâmes au premier étage, où s’ouvrait un grand open space animé d’un lourd brouhaha. — Venez, faisons le tour des bureaux pour les présentations. Je pris une profonde inspiration avant de commencer la tournée, répétant inlassablement la même phrase : « Désolée, je ne serre pas la main… » Enfin, le supplice prit fin lorsque je pus m’installer à mon poste et entamer l’onboarding du premier mois de la période d’essai. À la fin de la matinée, j’étais épuisée — comme après le tourbillon de 17h à 20h avec les enfants. Mais au moins, l’épreuve du serrage de main était derrière moi. Tout le monde était prévenu. Une chose de moins à gérer. Resteraient les afterworks, les vendredis après-midi, les fêtes… et les absences pour les enfants. Guila
Le phénomène Reverse Diet : comment ça marche ?

Le phénomène Reverse Diet : comment ça marche ? 19/11/2025 Le phénomène Reverse Diet : comment ça marche ? On entend de plus en plus souvent parler de “reverse diet” ou diète inversée, sans toujours savoir en quoi cela consiste et surtout à qui elle peut réellement profiter. Explications. Qu’est-ce que le Reverse Diet ? C’est une stratégie alimentaire consistant à augmenter très progressivement son apport calorique journalier, souvent après une phase de restriction alimentaire intense. Le corps s’étant habitué à recevoir un nombre de calories très faible, le métabolisme ralentit, ce qui peut provoquer une stagnation voire une reprise de poids. C’est également une méthode appropriée pour stabiliser son poids après avoir suivi un programme de rééquilibrage alimentaire. Comment ça marche ? L’apport calorique s’effectuant de manière très douce (50 à 100 calories par semaine pendant 4 à 10 semaines selon profil), il faudra avant tout procéder à un calcul minutieux de son apport calorique actuel journalier sur quelques jours, en prenant soin de peser les féculents, légumineuses et protéines animales, pour pouvoir ensuite augmenter ces apports au fur et à mesure.Chaque semaine, on fera le point : si le corps tolère bien (pas de reprise de poids), on continuera d’augmenter son apport jusqu’à maintenance (en somme, l’apport calorique journalier considéré comme “normal” en fonction du sexe, de l’âge, de la taille et du poids de la personne). S’il y a légère reprise de poids, on continuera avec le même apport supplémentaire que la semaine passée. Quelles sont les limites du Reverse Dieting ? Tout d’abord, cette approche n’a pas obtenu de rapports scientifiques solides sur ses bénéfices. Elle est également axée uniquement sur les calories et non l’apport nutritionnel global. C’est-à-dire que sans l’aide d’un professionnel compétent, cet exercice peut devenir très rapidement laborieux.Lors de mes accompagnements, que ce soit dans le cadre d’un suivi après de longues périodes de restrictions avant atteinte de l’objectif, d’un métabolisme ralenti ou lors de la stabilisation, j’ai pu constater avec mes patients que cette méthode était très efficace, mais que cela requiert volonté et rigueur pour obtenir de vrais résultats. Conclusion :La diète inversée n’est pas forcément la solution miracle, mais elle peut devenir un formidable outil de relance métabolique ou de stabilisation lorsqu’elle est bien encadrée et personnalisée. Chaque métabolisme a sa propre histoire : comprendre la vôtre, c’est déjà amorcer la relance – et retrouver une relation apaisée avec votre alimentation.
Zoom sur la chambre d’enfants

Zoom sur la chambre d’enfants 19/11/2025 Kislev, c’est le mois où les enfants ont les yeux qui brillent. Entre les bougies, les beignets et… les cadeaux. Mais soyons honnêtes : dans bien des maisons, avant même d’avoir reçu un seul nouveau jouet, les chambres débordent déjà. Boîtes entassées, puzzles incomplets, peluches oubliées au fond d’un bac… et paradoxalement, les enfants s’ennuient plus vite. Et si ce mois-ci, tu profitais de cette période pour faire un tri intelligent et redonner du sens au jeu ? 1. Trop de jouets, pas assez de jeu Les études le confirment : plus il y a de jouets, moins les enfants jouent vraiment. Leur cerveau est comme le nôtre : quand tout est visible et accessible, il sature. Résultat : ils picorent un peu partout, changent d’activité toutes les deux minutes, et finissent souvent… à se plaindre qu’ils n’ont “rien à faire”. Ce phénomène s’appelle la fatigue décisionnelle. Face à trop de choix, le cerveau se fatigue plus vite, ce qui réduit la concentration et la patience. Un enfant submergé d’options a du mal à se plonger dans un jeu en profondeur — un peu comme nous quand on se retrouve devant un buffet trop rempli et qu’on ne sait plus quoi choisir. 👉 En clair : trop de jouets = moins d’imagination, plus de frustration. À l’inverse, un espace épuré favorise la créativité, l’autonomie, et même le calme intérieur. Le cerveau adore la clarté. 2. Faire de la place Avant d’acheter ou de recevoir quoi que ce soit, il est temps de faire un petit reset. Tu n’as pas besoin d’un week-end entier : 20 à 30 minutes suffisent pour lancer le mouvement. Étape 1 – Commence petit Choisis un seul espace : une étagère, une caisse, un tiroir. Sors tout, et trie avec trois catégories simples : Ce qu’on garde : complet, en bon état, utilisé. Ce qu’on donne : encore bon mais plus adapté à l’âge — ou à stocker temporairement si tu as la place et que ce sera utile pour un plus jeune. (Mais si l’espace manque, mieux vaut donner plutôt que d’encombrer pour “au cas où”.) Ce qu’on jette : cassé, incomplet, inutilisable. Pas besoin d’être parfaite : ce n’est pas une expo de rangement, c’est une étape vers plus de simplicité. Étape 2 – Implique et sensibilise les enfants Le tri n’est pas une punition : c’est une leçon de responsabilité. Demande-leur : “Est-ce que tu veux encore jouer avec ce jouet ?” “Est-ce que tu préfères le garder ou laisser de la place pour autre chose ?” C’est aussi l’occasion de parler de ce qui compte vraiment : le jeu, les expériences, les moments partagés. Tu peux leur expliquer que certains cadeaux sont faits pour vivre des choses ensemble, pas juste pour “avoir plus”. Ce genre de conversation plante déjà la graine d’une relation plus saine à la consommation. Étape 3 – Range simplement Règle d’or : si c’est compliqué à ranger, personne ne le fera. Favorise les bacs ouverts, les étagères basses, les catégories larges (“voitures”, “poupées”, “puzzles”), et évite les systèmes trop précis. Les enfants doivent voir ce qu’ils ont, mais pas tout en même temps. Une astuce simple : la rotation des jouets. Tu ranges une partie dans un placard, et tu ressors plus tard — effet “nouveauté” garanti sans racheter quoi que ce soit. 3. Quand le rangement devient durable Je repense à une cliente que j’ai accompagnée en coaching. Elle avait déjà fait intervenir plusieurs home organizers, sans succès : la salle de jeux redevenait un champ de bataille en quelques jours. Le rangement a tenu, le jour où elle l’a refait elle-même, guidée par ma méthode. Parce que personne ne connaît mieux ta maison, ton rythme et tes enfants que toi. C’est la force du coaching : tu construis un système sur mesure, qui colle à ta réalité — et c’est pour ça que ça dure. C’est exactement ça, le secret : le bon système est celui que tu utilises sans effort. Pas celui qui impressionne les invités. Et il y a une chose qu’on oublie souvent : l’espace de jeu n’est pas toujours dans la chambre. Certains enfants jouent surtout dans le salon, d’autres dans une salle de jeux dédiée. Pour éviter que le rangement devienne une corvée, prévois des solutions de rangement là où ils jouent vraiment. Un meuble bas, un panier ou une caisse à roulettes dans le salon peuvent suffire. S’il faut traverser la maison pour ranger, on retrouve souvent … les jouets trainer. Le rangement durable, c’est celui qui respecte la vraie vie. 4. Gérer le flux entrant : cadeaux, envies et limites Kislev, c’est aussi le mois des cadeaux. Et parfois… du trop-plein. Famille, amis, grands-parents : tout le monde veut faire plaisir. Mais offrir, ce n’est pas empiler. Avant les fêtes, tu peux en parler simplement : “On préfère des cadeaux utiles ou d’expérience, pour éviter que la chambre déborde — et surtout pour renforcer les liens familiaux, créer des souvenirs ensemble. C’est de ça dont les enfants se souviendront quand ils seront plus grands.” Et tu peux orienter les proches avec des idées concrètes : 🎨 Une activité créative ou un atelier à faire ensemble 🎟️ Une sortie culturelle ou sportive 📚 Un livre, un abonnement, un puzzle 🧩 Un seul jouet de qualité plutôt que cinq gadgets Ces cadeaux anti-balagan sont ceux qui nourrissent le lien, la créativité ou la découverte — pas juste le bruit et la casse au bout de deux jours. À la fin de cet article, tu pourras télécharger une liste d’idées de cadeaux anti-balagan à offrir (ou à suggérer 😉). En résumé : moins de bazar, plus de calme Trier, ce n’est pas priver. C’est choisir ce qu’on veut garder, transmettre, et enseigner à nos enfants. Un enfant qui apprend à désencombrer apprend à se connaître, à respecter ses affaires, et à profiter pleinement de ce qu’il a. Kislev, c’est peut-être le moment parfait pour leur
