Kislev du bon pied cet hiver ?

Kislev du bon pied cet hiver ? 19/11/2025 Quand l’hiver s’installe, nos pieds se glissent sagement dans des collants, des chaussettes et des bottes fermées. Invisibles, bien au chaud… mais parfois un peu oubliés. Et si ce mois de Kislev était justement l’occasion de leur redonner un peu d’attention ? Le froid : à apprivoiser, pas à fuir Le froid n’est pas forcément un ennemi : il aide même les vaisseaux à se tonifier. Mais la sensation de raideur ou d’engourdissement peut se faire sentir, surtout quand on bouge peu.  Le bon réflexe : stimuler la circulation, même sans sortir. Se lever régulièrement, tourner les chevilles, étirer les orteils, ou monter sur la pointe des pieds quelques fois dans la journée. Quelques minutes suffisent pour réchauffer tout le corps.    Collants, chaussettes… ou les deux ? Sous les jupes et robes d’hiver, les collants gardent la chaleur, mais peuvent parfois comprimer ou retenir l’humidité, surtout s’ils sont synthétiques. À l’inverse, les chaussettes, plus douces et respirantes, limitent ces désagréments.  Le bon équilibre : opter pour des collants ni trop serrés ni trop épais, et, si besoin, ajouter une fine paire de chaussettes en fibres naturelles (laine fine, coton, bambou) pour plus de confort et de protection. Astuce cocooning : le soir, retirer collants et chaussettes quelques minutes pour laisser la peau respirer avant d’appliquer une crème nourrissante.     Masser, hydrater, délasser Le chauffage et le frottement dans les chaussures dessèchent la peau, pouvant provoquer démangeaisons, tiraillements, voire fissures aux talons. Le geste bien-être : appliquer une noisette de crème riche et masser quelques minutes, en insistant sur les talons et la voûte plantaire. Ce moment simple stimule la circulation, détend et réchauffe.Astuce pratique : pour éviter de glisser après l’application, choisissez une crème spécialement formulée pour les pieds, elles pénètrent plus vite. Et si besoin, essuyez l’excédent avec un mouchoir ou un peu de sopalin. Alors, Kislev du bon pied cet hiver ?Quelques gestes simples, un peu de chaleur et d’attention : vos pieds vous remercieront tout l’hiver !  

Le secret du lien, du bonheur, et de la réussite.

Le secret du lien, du bonheur, et de la réussite 19/11/2025 Nous avons donc expliqué que l’homme va traverser sur terre un parcours unique ou dans un premier temps, de 0 à 20 ans, il va construire ses kelims de lien, en recevant de l’amour  et de l’attention. Chaque homme va recevoir plus ou moins de kelims, et avec cela, il va devoir atteindre comme objectif בכל דרכיך דעהו  « dans tous tes chemins, connecte-toi a lui ». ויעדתם כי אני השם et tu sauras que je suis Hachem (tu te seras connecté à la dimension de « י-ה-ו-ה-«   ולדבקה בו tu t’attacheras a Lui ; et 3 fois par jour nous disons :שמע ישראל י-ה-ו-ה-  אלוקינו י-ה-ו-ה-  אחד   sache Israël, que lorsqu’Hachem apparait dans ta vie sous la forme de din, de elokénou, ça provient de י-ה-ו-ה, d’un dieu miséricordieux qui t’aime, et même ce din, se renversera finalement en rahamim, tu verras.  Ce n’est pas évident, nous le répétons donc plusieurs fois par jour pour ne pas oublier. Nous avons également expliqué que le lien que l’homme entretient avec lui, son entourage et Hachem est parallèle. S’il en est ainsi, étant donné que chaque personne sur terre traverse des difficultés dans le lien avec l’entourage puis des épreuves donc des difficultés dans le lien avec Hachem, comment pourra-t-il atteindre le bonheur, qui est censé être atteint par la dvékout (la connexion) avec Hachem ? Et c’est là que se trouve le secret du lien dans le nefech. Étant donné que le premier contact de l’homme avec le don et l’amour dans sa vie se fait dans la face de la réception, l’enfant reçoit de l’amour, reçoit de l’attention, reçoit des cadeaux, son nefech s’habitue à ce fonctionnement. L’habitude dans la vie, c’est la zone de confort, c’est la sensation de sécurité, c’est l’impression de vivre le bonheur. Effectivement, le nefech de l’enfant doit recevoir, c’est ce qui le construit et lui donne la base de la fondation de sa vie… Mais personne ne vient ensuite expliquer à cet enfant, à l’âge adulte, que si son nefech continue à fonctionner de la sorte, ou encore espère et attend que cela continue, ce qui était positif dans l’enfance, devient négatif à l’âge adulte. Ou pire, lorsque l’enfant a vécu un manque, lorsqu’on ne s’est pas occupé de lui, ou lorsqu’il a été trahi, il va être assoiffé toute sa vie de recevoir, ou dans la peur de ne pas recevoir. Cependant,  il est écrit : « הודי נהפך למשחית « . Lorsque l’adulte possède une force, une énergie intérieure, et ne l’exprime pas, lorsque l’adulte pense, parle, ressent, agit, mais non pas pour produire, mais seulement pour recevoir et profiter, cette force se transforme en force destructrice. Plutôt que de donner, l’homme prend et devient égoïste. Plutôt que d’être patient et d’avoir des limites, de travailler et de s’investir, l’homme est impatient, nerveux, coléreux, jaloux et fuit l’investissement, la responsabilité et le travail. Plutôt que d’avoir de la ra’hamim, l’homme est cruel, et juge défavorablement. Plutôt que d’agir , l’homme est paresseux, plutôt que de sourire , remercier et s’excuser, l’homme est triste, ingrat, et accuse, plutôt que de s’intéresser et se soucieux des besoins de la communauté , l’homme ne se soucie que de lui, et plutôt que de reconnaître que tout ce qu’il a est un cadeau d’Hachem, l’homme est fier et s’enorgueillit, et méprise celui qu’il pense être inférieur à lui. En d’autres termes, il a cru qu’il était venu sur terre pour être comblé, recevoir, et qu’on fasse ses volontés, il a oublié qu’il était venu pour exprimer son potentiel, c’est-à-dire donner, produire, apporter autour de lui, faire la volonté d’Hachem. Les lumières de Hanouka, ce sont les lumieres du Or haguanouz, de la lumiere cachée par hachem. quelle est cette lumière ? c’est la lumière du bonheur : celle dont les tsadikim jouissent dans le olam haba. et pourtant, nous avons la possibilité d’en jouir, aujourd’hui, en 2025. Dès l’instant ou l’homme « existe », c’est-à-dire exploite le moment présent pour utiliser ses forces intérieures dans le but de donner,  il jouit de cette lumière, du or haganouz. a ce moment la , tous les dinm s’annulent, et il peut meriter de grandes délivrances. c’est ceci la guerre de hanouka, la kedoucha, contre la touma. la kedoucha, c’est la ahdout, l’altruisme, le soucis de l’autre, l’entraide, la capacité de ceder, de pardonner.. la touma, c’est la division, l’égoïsme. a hanouka, nous devons augmenter la force de la kedoucha, pour meriter la lumiere du or haganouz. Dans quelle mesure allons nous prendre ou donner ? allons nous resté dans le schéma de l’enfance, dans notre zone de confort, à prendre recevoir ou exiger de l’entourage, ou plutôt, devenir adulte, à donner, se soucier, et apporter autour de nous ?  Non pas pour gagner de l’estime de l’entourage, ni pour recevoir en retour l’amour de l’entourage, mais plutôt par amour du don. Parce que nous sommes devenus à l’image d’Hachem une personne qui aime donner. Lorsque l’homme dans sa vie arrive à un stade où il aime profondément donner et apporter autour de lui, donner à sa nechama en faisant des mitsvot et en étudiant la Torah, donner à son entourage et donner à Hachem, il a atteint la dveikout, il a suivi le chemin de conduite d’Hachem, il s’est connecté à Hachem, au or haganouz. Car le lien qui procure le bonheur, c’est le lien dans lequel je suis actif, je produis pour l’autre, et non pas lorsque je suis passif et que je reçois. Souvent, la perception de la réalité du bonheur sur terre, est reliée à la sensation d’être comblé, d’avoir un bon mari, de gentils enfants, une belle maison, un travail respectable. Et pourtant, c’est une fausse perception, celle de la Torah est différente. Avraham est-il devenu Avraham Avinou grâce aux moments où il a reçu dans sa vie ? Non. Par le mérite d’avoir résisté aux 10 épreuves. Yossef est-il devenu Yossef hatsadik dans la maison de son père ? Non, c’est seulement après avoir été éprouvé, vendu

Quand le silence a besoin de mots …

Quand le silence a besoin de mots … 25/10/2025 Reflexion Le silence. C’était la réaction qu’avait adoptée certaines femmes lorsqu’un conflit pointait à l’horizon. Cette confidence m’avait secoué. A vrai dire, c’était un véritable scoop ! Je n’avais jamais pensé que le silence pouvait être une stratégie adoptée de manière volontaire par un des conjoints face à une situation conflictuelle. Curieuse comme une aventurière qui partait à la chasse au trésor, je décidais d’approfondir la place qu’a le silence au sein d’un couple. Ce qui me vint tout d’abord à l’esprit fut la célèbre phrase de Chimon, fils de Raban Gamliel dans Pirké Avot (1 :17) : « Toute ma vie, j’ai grandi parmi les sages et je n’ai rien trouvé de meilleur que le silence ». Sur quoi, le Meam Loez commente : « Je n’ai rien trouvé de meilleur pour le corps que le silence. ». En d’autres termes, lorsqu’il s’agit de discussions matérielles, superficielles, il faut préférer garder le silence, car la parole, dans ce cas précis, mène à la faute. Néanmoins, en ce qui concerne tout ce qui touche à la nechama, à l’esprit et à la Torah, il est un devoir d’user de la parole qui, nous explique Hazal, a un pouvoir incommensurable.   En réfléchissant encore davantage, je me souvins de Rahel Iménou dont on loue particulièrement la vertu de retenue. Cette qualité lui fit même mériter que ses prières pour ses enfants exilés soient exaucées !   Cependant, de manière surprenante, Rahel qui sut renoncer à son merveilleux destin (devenir la femme de Yaacov) en ne révélant pas la supercherie de son père Lavan, va plus tard se plaindre à Yaacov d’être stérile et de ne pas bénéficier de ses prières ! Si le silence était sa qualité principale, pourquoi ne garda-t-elle pas aussi le silence auprès de Yaacov concernant sa douleur de ne pas enfanter ?   Aussi épatant que cela peut paraitre, il faut comprendre que si le silence de Rahel était tellement louable c’est seulement parce qu’elle savait parler dans les situations qui l’exigeaient ! Tout devenait clair à présent : le silence peut prendre deux dimensions. D’un côté, le silence peut être une tactique pour éviter des conflits superficiels et ainsi préserver son amour pour autrui. D’un autre côté, s’il s’agit de fuir la confrontation, de ne pas oser aborder un sujet important, le silence devient destructeur et creuse un fossé affectif. Mais, comment réussir à dissocier les situations où le silence est de prime de celles où la parole est inévitable ?   Le silence : Une bonne tactique contre les conflits superficiels   Des chaussettes qui trainent tous les jours, un dentifrice jamais rebouché, un bébé qui n’a pas été changé, les clés de la maison oubliées à l’intérieur ou encore une omelette un peu trop cuite…les « ratés » quotidiens qui titillent chaque conjoint ne manquent pas. Le piège de ces « ratées » est qu’en leur donnant le statut de choses « importantes » cela peut rapidement dégénérer vers une dispute. Or, rappelons qu’une dispute dont l’origine est superficielle ne conduira jamais à un renforcement affectif entre les conjoints. Cela ne mènera pas non plus à ce que les « ratés » se transforment comme par magie en bonnes résolutions ! « Alors quoi ! Faut rien lui dire ! » ai-je lu dans vos esprits, un grand sourire aux lèvres. Si, dans notre vie conjugale, nous cherchons inlassablement la construction et le lien affectif, en effet, il y a des moments où garder le silence est approprié!   Mais comment savoir dans quelle situation le silence est-il bénéfique ? « Toute ma vie, j’ai grandi parmi les sages et je n’ai rien trouvé de meilleur (pour le corps) que le silence ». Voici une technique à mettre en application à chaque fois qu’un « raté » te fera monter la mayonnaise : arrête-toi un instant et réfléchis : est-ce que ce « raté » a un réel impact dans ta vie de couple ? Est-ce simplement un problème d’ordre technique ou matériel ou d’ordre affectif ? Est-ce que cet évènement est tellement important que tu t’en souviendras à un moment de véritable joie que tu partageras avec ton mari ? Est-ce que sur la balance ce « raté » est plus important que l’harmonie dans ton couple ? A chaque fois qu’Eliyahou rentre du travail, il laisse trainer ses chaussures dans l’entrée. Elsa lui a déjà demandé plusieurs fois de les ranger, ce qu’il fait dès qu’elle le lui rappelle. Mais, ça ne suffit pas. Après tout, elle n’est pas sa mère pour le lui rappeler chaque jour et, elle…elle souhaiterait un peu de considération pour la maison qu’elle tient de manière impeccable ! « Mais tu es impossible ! Chaque jour, tu rentres du travail et tu abandonnes tes chaussures en plein milieu. Et chaque jour, je dois les ranger ou te demander de le faire ! Ça suffit ! Range-les une fois pour toutes sans que j’aie à te le dire ! ». Eliyahou, pris de court par cette attaque à peine arrivé, lui répond : « Mais franchement qu’est que ce ça va te changer ! ». La suite, je vous laisse la deviner : la soirée fut tendue, chaque petit geste devenait une raison de continuer une guéguerre dépourvue de sens. Et les chaussures ? Durant quelques jours, Eliyahou se rappela de les ranger pour très rapidement les laisser de nouveau trainer.   Trop nombreuses sont les situations de ce style qui empoisonnent notre relationnel avec notre époux(se). Pour une broutille, nous nous condamnons à installer un froid qui ternit notre quotidien.   Ce qu’Elsa aurait gagné en ne blâmant pas son mari, ce n’est pas seulement une soirée paisible : elle aurait aussi renforcé un lien plus profond, ouvrant la possibilité d’aborder le sujet plus tard, au calme. A cet instant précis, ses paroles auraient peut-être eu du poids ou peut-être pas. L’objectif étant toujours que leur lien

A suivre …

Histoire à suivre … 23/10/2025 Nerveuse, je cliquai de nouveau sur le mail que je venais de recevoir et le lus à nouveau.   Objet : Offre d’emploi – Chef de projet Logiciel, Microsoft France Chère Madame Levy, Nous avons le plaisir de vous proposer de rejoindre Microsoft France en tant que chef de projet Logiciel. Ce que nous offrons : Salaire compétitif de 80 k + bonus annuel Projets cloud et IA utilisés par des millions d’utilisateurs Déplacements et conférences internationaux Vos missions : Piloter et diriger une équipe d’ingénieurs cloud Participer à des réunions et sprints parfois en soirée pour coordonner avec les équipes internationales Nous serions ravis de vous accueillir au sein de Microsoft France pour contribuer à des projets technologiques majeurs. Cordialement, Lucas Ricci Responsable Talent Acquisition – Microsoft France     L’excitation me traversa en même temps que la culpabilité. Je savais parfaitement que ce poste ne correspondait pas à la vie idéale d’une mère de famille religieuse, et pourtant… j’avais postulé de plein gré. Je clignai des yeux et me secouai légèrement, comme pour m’interdire de m’engourdir dans la rêverie de cet email. En réalité, c’était tout ce dont je rêvais, sauf les horaires et les voyages. Sans parler du fait d’intégrer une équipe majoritairement masculine et non juive, mais ça, je le savais déjà avant de postuler. Une vague de colère monta en moi. Depuis longtemps, je désirais un grand poste dans une boîte prestigieuse. J’aimais mon métier. Pourquoi était ce si compliqué ? Jusqu’ici, depuis la fin de mes études, je n’avais connu que des postes en full télétravail, ce qui m’avait permis de travailler tout en étant disponible pour mes deux petits garçons. Qu’ils me proposent ce poste malgré mon expérience limitée était une véritable aubaine ! Je transférai le mail à mon mari, en lui disant qu’on en discuterait ce soir, fermai l’ordinateur et partis récupérer les enfants à l’école. Dan, six ans, et Gabriel, trois ans, sautèrent tous deux dans mes bras dès qu’ils me virent. — Maman, j’ai faim, me dit Gabriel. — Le goûter est dans la voiture, les enfants chéris, venez. En rejoignant la voiture, je croisai Annaelle, ma plus proche amie depuis notre installation ici à Paris. Avec ses trois enfants en bas âge, elle était toujours en train de courir, mais toujours disponible pour m’écouter. — Il faut que je te raconte quelque chose ! dis-je, pressée. — Dis-moi tout ! s’exclama-t-elle avec un grand sourire. Annaelle, toujours bavarde, allait me tuer que je la laisse ainsi dans l’attente. — On s’appelle tout à l’heure, les enfants attendent leur goûter. — Comme ça tu me laisses dans le suspense ! Ok, ok, on s’appelle. Je la quittai, impatiente de lui parler de ma proposition. De retour à la maison, ce fut la course contre la montre jusqu’à l’heure du dodo, prévue à 19 h 30. Une fois les enfants au lit, épuisée, je m’affalai sur le canapé. Avigaïl, pensais je, en travaillant de la maison déjà c’est difficile… comment ferais-je si je devais me rendre dans un bureau à une heure de trajet ? Qui récupérerait les enfants à l’école ? Quand cuisinerais je leurs repas ? David, mon mari, m’avait proposé de travailler l’après-midi pour que je ne ressente pas de pression financière. Il enseignait le matin à l’école des garçons et étudiait l’après-midi. Mais la pression n’était pas le problème. Je désirais ce grand poste. J’avais cet orgueil : je savais que j’en étais capable et que je me sentirais plus accomplie là-bas, dans une entreprise prestigieuse, qu’en restant à la maison à limiter mon travail pour avoir du temps pour la maison et les enfants. Peut être que j’arriverais à tout concilier ?  Vie de famille, carrière, identité juive ?  La suite au prochain numéro…   Guila    

5 conseils pour alléger ta charge mentale

5 conseils pour alléger ta charge mentale 23/10/2025 Après un mois de fêtes bien chargé, Hechvan arrive avec sa promesse d’un quotidien plus routinier. L’école reprend, le travail aussi, la maison tourne… Bref, un mois calme en apparence. Mais dans nos têtes, c’est une autre histoire. Les petites roues du cerveau ne s’arrêtent jamais : “Acheter du lait, rappeler untel, retrouver la tenue de piscine du petit, prendre rendez-vous chez le dentiste, préparer le dîner…” On pense à tout, pour tout le monde. Et au final, on porte un poids que personne ne voit. 👉 Et si on profitait de ce mois plus calme pour, justement, alléger un peu notre charge mentale ? 1. Vider sa tête J’entends souvent “J’ai tout dans la tête” … mauvaise idée .❌ Ton cerveau n’est pas fait pour retenir des informations et te les rappeler au bon moment, il est même assez mauvais pour ça. En fait, il est fait pour réfléchir, créer, inventer. Imagine ton navigateur avec 4 onglets ouverts : facile à gérer n’est ce pas ? . Avec 52, c’est le chaos. C’est exactement ce qui se passe dans ton esprit quand tu essaies de tout retenir. Alors écris. Papier ou application, peu importe. Une fois noté, ton cerveau peut souffler. 👉 Test express : prends 5 minutes et note tout ce qui tourne en boucle dans ta tête. Soulagement garanti. 😉 2. Clarifier ses priorités Non, tout n’est pas important. Et non, tu n’as pas à tout faire tout le temps. On a toutes 24h par jour. Le problème n’est pas le temps, mais le manque de clarté. Quand tes priorités ne sont pas définies, tu fonces tête baissée dans tes tâches en mode automatique. Et devine quoi ? On commence toujours par ce qui est facile… pas par ce qui compte vraiment. 👉 Mini exercice : écris tes 3 vraies priorités de la semaine. Et mets-les en haut de ta liste. 3. Apprendre à dire non Quel rapport avec la charge mentale ? Énorme. Tu as probablement déjà entendu cette phrase : “Dire oui à tout, c’est dire non à toi-même”. Beaucoup d’entre nous ont appris à faire plaisir, à éviter de décevoir, à faire passer les besoins des autres avant nos propres besoins. Résultat : on accepte par réflexe. Mais chaque “oui automatique” ajoute du poids à ta charge mentale. 👉 Astuce : la prochaine fois qu’on te demande quelque chose, demande-toi : “Est-ce un vrai oui… ou juste la peur de décevoir ?” 4. Déléguer (vraiment) On veut tout faire soi-même, par perfectionnisme ou par peur de déranger. Mais déléguer, ce n’est pas perdre le contrôle : c’est gagner en sérénité. C’est aussi donner de la place à l’autre, lui donner l’occasion d’apprendre, de se sentir utile, de se responsabiliser. Deux clés : Communiquer clairement ce qu’on attend (rien n’est évident pour l’autre). Lâcher prise : ce ne sera pas parfait du premier coup, et c’est normal. Souviens toi, toi non plus ce n’était pas parfait la première fois 👉 Question à se poser : “Si cette tâche n’est pas faite à ma façon, est-ce que ça changera vraiment ma vie dans 5 ans ?” 5. Mettre en place des systèmes Le secret pour libérer l’esprit ? Automatiser. Le pouvoir des habitudes c’est vraiment de libérer de la place dans ton cerveau, ça prend du temps mais ça en vaut la peine. Par exemple : Faire un menu chaque semaine, pour ne plus se demander ce qu’on va manger ce soir, ou encore créer un petit planning de ménage pour ne plus avoir a réfléchir à ce que tu dois faire. Quand une habitude est installée, elle passe en mode “pilote automatique”. Comme te brosser les dents : tu ne te pose plus la question (enfin j’espère 😅) 👉 Exemple concret : choisis une tâche qui t’épuise (repas, linge, ménage…) et crée un petit système autour. Une fois en place, ton cerveau te dira merci. Conclusion Ces 5 clés sont un premier pas pour retrouver de la légèreté et de la clarté au quotidien. Mais soyons honnêtes : seule, c’est difficile de transformer ces bonnes idées en vrais changements durables. C’est exactement pour ça que j’ai créé Reset Mental : un programme guidé de 21 jours, simple et concret, pour t’aider à libérer ton esprit, mettre en place des systèmes efficaces, et enfin souffler un peu dans ton quotidien. 👉 En savoir plus : [lien] Débo-Reset Your Home

Il y a toutes sortes de larmes et de pleurs

Il y a toutes sortes de larmes et de pleurs 23/10/2025 Il y a toutes sortes de larmes et de pleurs. Des larmes de joie, de déception, d’amertume, de colère, d’espoir, de volonté très forte… Une des particularités de Rahel Imenou est dans ses pleurs altruistes : nous la sollicitons encore aujourd’hui! Dans la Torah il est écrit que Léa aussi a beaucoup pleuré, au point de perdre ses cils. Quelle était la raison de ses pleurs ? Léa était destinée à Essav. Rivka et Lavan avaient déjà conclu entre eux cette alliance et dans le Ciel aussi, elle était son zivoug ; elle lui était destinée. Mais Léa n’était pas d’accord pour céder. Elle a pleuré et versé des larmes pendant des années, sans répit et sans arrêt. Les larmes d’espoir et de tefila sont reçues avec joie par Hachem. Ce ne sont pas des larmes de force ou de colère et de rage. Ce sont des larmes qui viennent des tréfonds de l’âme, qui expriment une volonté profonde d’appartenir et d’enfanter les forces de pureté dans ce monde. Et ainsi, Léa a reçu tout ce qu’elle voulait, et bien plus encore. L’enfant ainé est à elle, les cohanim, les léviim, Moché et Aharon, la royauté, le roi David, le Machia’h, la Torah (Yissa’har) et l’argent (Zevouloun) ! Elle a tout reçu !!! Chaque larme qu’elle a versée a été récompensée. Elle s’est mariée avec Yaacov en premier, elle a eu les enfants la première. C’est elle qui a enfanté la moitié des tribus, alors que cela devait être partagé équitablement entre quatre femmes. Elle a vécu plus longtemps que Rahel. Et tout cela, grâce à quoi ? Grâce à ses tefilot et ses larmes ! Grace au fait qu’elle n’a pas accepté  un destin dont elle ne voulait pas. Elle a eu une réaction active, elle savait qui pouvait faire bouger les choses. Les larmes de Rahel, elles, sont des larmes de peine, de douleur. Et Hachem lui dit : cesse de pleurer Rahel. A Léa il ne dit pas cela. Il la laisse pleurer. Il veut qu’elle continue. Pourquoi ? Parce que plus tu pleures, plus tu demandes, plus tu recevras. Ne te limite surtout pas ! Les larmes que nous versons pour fonder une belle famille, un couple construit et des enfants dans le droit chemin sont des larmes qui créent et construisent. Aucune larme n’est vaine. Chaque larme est une création. Aucune menace planait sur la tête de Rahel. Elle était destinée, depuis toute petite, à Yaacov. A mettre au monde le Klal Israël. Elle était voulue par Yaacov, qui a accepté de travailler pour elle pendant 14 ans. Elle était la femme bien-aimée : c’est chez elle que Yaacov habitait. Et ce qui est extraordinaire, c’est que bien qu’elle ait cédé son mari à sa sœur, son mazal est à elle ! Personne ne pouvait le lui prendre ! Entre le mariage de Léa et le sien s’est écoulé une semaine, c’est tout ! Ce qui est à elle est à elle. Elle a passé une nuit à se dire qu’elle avait perdu toute chance d’être mariée avec Yaacov. Le lendemain matin, elle apprend que son mariage est dans une semaine et que Yaacov travaillera sept ans de plus pour elle. Mais Rahel ne savait pas pleurer.  D’ailleurs pourquoi pleurer ? Elle a tout ce qu’elle veut ! Un mari qui la chérit et qui l’aime. Elle n’a aucune raison de pleurer. Mais Rahel devient stérile. Petit à petit, elle voit que le temps passe, et que malheureusement, elle n’aura pas d’enfants… Léa en enfante 6, les servantes aussi ont des enfants, et elle ?  Elle vient voir Yaacov et exige : Prie pour moi ! Fais quelque chose ! Mais Yaacov lui répond : Mais Rahel, moi j’ai des enfants… C’est qu’à toi qu’Il n’en a pas donné… Prie et demande, c’est ta responsabilité ! Et c’est là que Rahel apprit à pleurer. C’est à ce moment qu’elle acquit la mida de savoir verser des larmes. Elle avait toujours été un enfant de réussite, de bienveillance, de sourires, de vitour ; pas un enfant qui pleure ! Dès l’instant où elle apprit à pleurer, ses larmes se mêlèrent à sa bonté innée — et elle les offrit au peuple juif. Pleurer pour l’autre, c’est atteindre le sommet de l’élévation. Par ses pleurs, elle ébranle les cieux, provoquant un tumulte dans les hauteurs, jusqu’à ce qu’Hachem lui dise : “Ne pleure plus. Sèche tes larmes. La récompense est tienne — et tes enfants reviendront au pays de Sion.”   Mais Rahel est inconsolable. Elle ne veut pas se taire tant que ses enfants ne sont pas revenus. Elle allie la force du vitour avec la force des larmes et elle les utilise pour ses enfants, sans intérêt, par pure bonté. Nous pouvons illustrer cela par ce machal : Un père punit un enfant dans sa chambre. L’enfant pleure très fort. Et là, la grande sœur décide d’intervenir. Elle va vers son papa et lui dit : papa, aïe pitié de lui ! Il n’a pas fait exprès, il ne s’est pas rendu compte, il regrette de tout cœur etc… Et là le père a pitié de l’enfant et lui enlève sa punition. Que s’est-il passé ? Pourquoi l’intervention de la sœur a inversé les choses ? Parce qu’elle a apporté les larmes de son petit frère au père et a réveillé sa miséricorde. Et c’est ce que Rahel Iménou fait avec nos larmes. Elle prend nos larmes et les présente devant Hachem en réveillant sa miséricorde.  Et Hachem la console et lui demande de ne plus pleurer, il va l’exaucer… Allons sur le chemin de nos mamans, qui savaient ne pas céder et tout mettre en oeuvre pour leurs familles et pour contribuer à la construction du peuple juif.   Hanna Monsonego

Ces aliments qui boostent notre métabolisme

Ces aliments qui boostent notre métabolisme 23/10/2025 On les appelle les aliments à “calories négatives”. Ils ont l’incroyable capacité de faire consommer plus d’énergie à notre corps pour être digérés qu’ils n’en apportent. Autrement dit, en les croquant, on brûle plus de calories qu’on n’en dépense ! Zoom sur ces merveilles de la nature. Pourquoi sont-ils intéressants ? En plus d’être très peu caloriques, ils regorgent de fibres, de vitamines et de minéraux. Résultat : un transit et une digestion plus faciles, une baisse de l’impact glycémique… Donc des fringales. Parfait pour éviter les pics de sucre et garder une énergie stable ! Qui sont ces stars ? ● Concombre et courgette : composés à 95% d’eau, on s’hydrate en mangeant ● Céleri-rave : contribuent à une meilleure digestion, enrichies en folates (vitamine B9) ● Endives et haricots verts : bourrés de fibres, moteurs de la satiété ● Épinards : riches en fer, folates et calcium, essentiels pour muscles et os ● Asperges et chou-fleur : détoxifient l’organisme et boostent l’énergie ● Pastèque : rafraîchit et hydrate, pour 15 calories aux 100 grammes ! ● Citron : ultra riche en vitamine C et drainant naturel. Et en pratique ? Ces aliments sont précieux, mais pas miraculeux : on les intègre davantage à notre alimentation, qu’on équilibre grâce à des protéines (végétales et animales), des bons gras (avocat, huile d’olive, poissons gras) et des féculents de qualité. C’est l’une des clés pour nourrir son corps en profondeur. Parce qu’il le vaut bien, et qu’il nous le rendra bien !

Vos pieds ont bon dos !

Vos pieds ont bon dos ! 23/10/2025 Après une journée de travail, entre les courses à ranger, les enfants à récupérer, le repas à préparer et une machine à étendre, le rythme ne s’arrête jamais… et le dos finit par protester. Cette lourdeur dans le bas du dos qui donne envie de s’allonger et de ne plus bouger, beaucoup de femmes la connaissent. Pourtant, ceux qui travaillent en silence du matin au soir, ce sont vos pieds. Et si ces douleurs prenaient racine bien plus bas qu’on ne l’imagine ? Avant d’aller plus loin : Cet article n’a pas vocation à remplacer un avis médical. En cas de douleurs persistantes, il est essentiel de consulter un professionnel de santé afin d’obtenir un diagnostic personnalisé.   Les pieds, fondations de notre équilibre Nos pieds sont les fondations du corps. Ces toutes petites choses au bout de nos jambes, qu’on enferme dans des chaussures sans trop y penser, portent pourtant notre poids, jour après jour, toute notre vie.   À chaque pas, ils transmettent des forces vers le haut, qui se propagent dans les chevilles, les genoux, et le dos, influençant toute notre posture. Quand l’appui est bien réparti, l’équilibre se fait naturellement. Mais il arrive parfois que des troubles musculo squelettiques, anodins en soi, fragilisent cet équilibre. Il peut s’agir par exemple d’un affaissement de la voûte plantaire, d’une asymétrie entre le pied droit et le pied gauche, d’appuis mal répartis (poids du corps trop en avant ou trop en arrière). Ces petites différences sont naturelles : le corps humain n’est jamais parfaitement symétrique. Mais à force, elles peuvent entraîner des conséquences sur tout le membre inférieur, et remonter au bassin et à la colonne. Saviez-vous que… En moyenne, nous faisons 6000 à 7 000 pas par jour. Chaque pied supporte, à chaque pas, jusqu’à 1,5 fois le poids du corps. En une seule journée, vos pieds encaissent donc plusieurs centaines de tonnes de pression cumulée. Sur toute une vie, un être humain parcourt l’équivalent de quatre fois le tour de la Terre… rien qu’avec ses pieds ! Quand on y pense, c’est presque injuste : avec un tel palmarès, ils devraient avoir leur médaille olympique ! Mais bonne nouvelle : chouchouter ses pieds et son dos ne demande pas plus de temps que de préparer un café. Mes astuces pour soulager vos pieds… et votre dos ! Parce que chaque pas compte, voici quelques réflexes simples qui, adoptés au quotidien, peuvent alléger vos journées et protéger vos lombaires. Variez vos chaussures : porter toujours le même modèle, même confortable, finit par imposer une seule posture à votre corps. Alternez entre plusieurs paires au fil de la semaine pour varier les appuis. Évitez les extrêmes : Les talons de 10 cm cambrent vos lombaires, les ballerines plates comme des crêpes n’offrent aucun amorti… vos pieds adorent le juste milieu ! Étirez-vous régulièrement : quelques minutes suffisent. En étirant les mollets, les cuisses et le bas du dos, (grâce à la « posture de l’enfant », voir schéma), vous prévenez et soulagez les raideurs. Gainez à l’effort : Cette habitude prend du temps à être intégrée, mais pensez-y de temps en temps. Lorsque vous portez une lourde charge, ou que vous vous relevez du sol, expirez longuement au moment de l’effort (plutôt que de bloquer le souffle !) et plaquez votre nombril contre votre dos en respirant par le haut du corps. Cela activera vos muscles profonds et protègera vos vertèbres. En conclusion Nos pieds et notre dos forment une véritable chaîne. S’occuper de ses pieds, c’est souvent donner un coup de pouce à son dos. Et la réciproque est vraie : en protégeant son dos, on allège aussi le travail de ses pieds. Prendre conscience de ce lien, c’est déjà la première étape pour retrouver un quotidien plus confortable et plus léger. Si vous ne l’avez jamais fait, pensez à faire un bilan podologique pour vérifier si vous n’avez pas de troubles musculosquelettiques associés. Pas à pas, vos pieds vous portent… à vous de les aider à le faire pour toute la vie ! Pour la posture de l’enfant : agenouillez-vous, votre ventre repose sur vos cuisses, front au sol et fesses vers les talons. Vos bras peuvent soit être tendus vers l’avant, soit tendus vers l’arrière. Respirez profondément sur quelques cycles.