Madeleine maison

Madeleine maison 25/10/2025
Soupe de butternut réconfortante

Soupe de butternut réconfortante 25/10/2025
Quand le silence a besoin de mots …

Quand le silence a besoin de mots … 25/10/2025 Reflexion Le silence. C’était la réaction qu’avait adoptée certaines femmes lorsqu’un conflit pointait à l’horizon. Cette confidence m’avait secoué. A vrai dire, c’était un véritable scoop ! Je n’avais jamais pensé que le silence pouvait être une stratégie adoptée de manière volontaire par un des conjoints face à une situation conflictuelle. Curieuse comme une aventurière qui partait à la chasse au trésor, je décidais d’approfondir la place qu’a le silence au sein d’un couple. Ce qui me vint tout d’abord à l’esprit fut la célèbre phrase de Chimon, fils de Raban Gamliel dans Pirké Avot (1 :17) : « Toute ma vie, j’ai grandi parmi les sages et je n’ai rien trouvé de meilleur que le silence ». Sur quoi, le Meam Loez commente : « Je n’ai rien trouvé de meilleur pour le corps que le silence. ». En d’autres termes, lorsqu’il s’agit de discussions matérielles, superficielles, il faut préférer garder le silence, car la parole, dans ce cas précis, mène à la faute. Néanmoins, en ce qui concerne tout ce qui touche à la nechama, à l’esprit et à la Torah, il est un devoir d’user de la parole qui, nous explique Hazal, a un pouvoir incommensurable. En réfléchissant encore davantage, je me souvins de Rahel Iménou dont on loue particulièrement la vertu de retenue. Cette qualité lui fit même mériter que ses prières pour ses enfants exilés soient exaucées ! Cependant, de manière surprenante, Rahel qui sut renoncer à son merveilleux destin (devenir la femme de Yaacov) en ne révélant pas la supercherie de son père Lavan, va plus tard se plaindre à Yaacov d’être stérile et de ne pas bénéficier de ses prières ! Si le silence était sa qualité principale, pourquoi ne garda-t-elle pas aussi le silence auprès de Yaacov concernant sa douleur de ne pas enfanter ? Aussi épatant que cela peut paraitre, il faut comprendre que si le silence de Rahel était tellement louable c’est seulement parce qu’elle savait parler dans les situations qui l’exigeaient ! Tout devenait clair à présent : le silence peut prendre deux dimensions. D’un côté, le silence peut être une tactique pour éviter des conflits superficiels et ainsi préserver son amour pour autrui. D’un autre côté, s’il s’agit de fuir la confrontation, de ne pas oser aborder un sujet important, le silence devient destructeur et creuse un fossé affectif. Mais, comment réussir à dissocier les situations où le silence est de prime de celles où la parole est inévitable ? Le silence : Une bonne tactique contre les conflits superficiels Des chaussettes qui trainent tous les jours, un dentifrice jamais rebouché, un bébé qui n’a pas été changé, les clés de la maison oubliées à l’intérieur ou encore une omelette un peu trop cuite…les « ratés » quotidiens qui titillent chaque conjoint ne manquent pas. Le piège de ces « ratées » est qu’en leur donnant le statut de choses « importantes » cela peut rapidement dégénérer vers une dispute. Or, rappelons qu’une dispute dont l’origine est superficielle ne conduira jamais à un renforcement affectif entre les conjoints. Cela ne mènera pas non plus à ce que les « ratés » se transforment comme par magie en bonnes résolutions ! « Alors quoi ! Faut rien lui dire ! » ai-je lu dans vos esprits, un grand sourire aux lèvres. Si, dans notre vie conjugale, nous cherchons inlassablement la construction et le lien affectif, en effet, il y a des moments où garder le silence est approprié! Mais comment savoir dans quelle situation le silence est-il bénéfique ? « Toute ma vie, j’ai grandi parmi les sages et je n’ai rien trouvé de meilleur (pour le corps) que le silence ». Voici une technique à mettre en application à chaque fois qu’un « raté » te fera monter la mayonnaise : arrête-toi un instant et réfléchis : est-ce que ce « raté » a un réel impact dans ta vie de couple ? Est-ce simplement un problème d’ordre technique ou matériel ou d’ordre affectif ? Est-ce que cet évènement est tellement important que tu t’en souviendras à un moment de véritable joie que tu partageras avec ton mari ? Est-ce que sur la balance ce « raté » est plus important que l’harmonie dans ton couple ? A chaque fois qu’Eliyahou rentre du travail, il laisse trainer ses chaussures dans l’entrée. Elsa lui a déjà demandé plusieurs fois de les ranger, ce qu’il fait dès qu’elle le lui rappelle. Mais, ça ne suffit pas. Après tout, elle n’est pas sa mère pour le lui rappeler chaque jour et, elle…elle souhaiterait un peu de considération pour la maison qu’elle tient de manière impeccable ! « Mais tu es impossible ! Chaque jour, tu rentres du travail et tu abandonnes tes chaussures en plein milieu. Et chaque jour, je dois les ranger ou te demander de le faire ! Ça suffit ! Range-les une fois pour toutes sans que j’aie à te le dire ! ». Eliyahou, pris de court par cette attaque à peine arrivé, lui répond : « Mais franchement qu’est que ce ça va te changer ! ». La suite, je vous laisse la deviner : la soirée fut tendue, chaque petit geste devenait une raison de continuer une guéguerre dépourvue de sens. Et les chaussures ? Durant quelques jours, Eliyahou se rappela de les ranger pour très rapidement les laisser de nouveau trainer. Trop nombreuses sont les situations de ce style qui empoisonnent notre relationnel avec notre époux(se). Pour une broutille, nous nous condamnons à installer un froid qui ternit notre quotidien. Ce qu’Elsa aurait gagné en ne blâmant pas son mari, ce n’est pas seulement une soirée paisible : elle aurait aussi renforcé un lien plus profond, ouvrant la possibilité d’aborder le sujet plus tard, au calme. A cet instant précis, ses paroles auraient peut-être eu du poids ou peut-être pas. L’objectif étant toujours que leur lien
A suivre …

Histoire à suivre … 23/10/2025 Nerveuse, je cliquai de nouveau sur le mail que je venais de recevoir et le lus à nouveau. Objet : Offre d’emploi – Chef de projet Logiciel, Microsoft France Chère Madame Levy, Nous avons le plaisir de vous proposer de rejoindre Microsoft France en tant que chef de projet Logiciel. Ce que nous offrons : Salaire compétitif de 80 k + bonus annuel Projets cloud et IA utilisés par des millions d’utilisateurs Déplacements et conférences internationaux Vos missions : Piloter et diriger une équipe d’ingénieurs cloud Participer à des réunions et sprints parfois en soirée pour coordonner avec les équipes internationales Nous serions ravis de vous accueillir au sein de Microsoft France pour contribuer à des projets technologiques majeurs. Cordialement, Lucas Ricci Responsable Talent Acquisition – Microsoft France L’excitation me traversa en même temps que la culpabilité. Je savais parfaitement que ce poste ne correspondait pas à la vie idéale d’une mère de famille religieuse, et pourtant… j’avais postulé de plein gré. Je clignai des yeux et me secouai légèrement, comme pour m’interdire de m’engourdir dans la rêverie de cet email. En réalité, c’était tout ce dont je rêvais, sauf les horaires et les voyages. Sans parler du fait d’intégrer une équipe majoritairement masculine et non juive, mais ça, je le savais déjà avant de postuler. Une vague de colère monta en moi. Depuis longtemps, je désirais un grand poste dans une boîte prestigieuse. J’aimais mon métier. Pourquoi était ce si compliqué ? Jusqu’ici, depuis la fin de mes études, je n’avais connu que des postes en full télétravail, ce qui m’avait permis de travailler tout en étant disponible pour mes deux petits garçons. Qu’ils me proposent ce poste malgré mon expérience limitée était une véritable aubaine ! Je transférai le mail à mon mari, en lui disant qu’on en discuterait ce soir, fermai l’ordinateur et partis récupérer les enfants à l’école. Dan, six ans, et Gabriel, trois ans, sautèrent tous deux dans mes bras dès qu’ils me virent. — Maman, j’ai faim, me dit Gabriel. — Le goûter est dans la voiture, les enfants chéris, venez. En rejoignant la voiture, je croisai Annaelle, ma plus proche amie depuis notre installation ici à Paris. Avec ses trois enfants en bas âge, elle était toujours en train de courir, mais toujours disponible pour m’écouter. — Il faut que je te raconte quelque chose ! dis-je, pressée. — Dis-moi tout ! s’exclama-t-elle avec un grand sourire. Annaelle, toujours bavarde, allait me tuer que je la laisse ainsi dans l’attente. — On s’appelle tout à l’heure, les enfants attendent leur goûter. — Comme ça tu me laisses dans le suspense ! Ok, ok, on s’appelle. Je la quittai, impatiente de lui parler de ma proposition. De retour à la maison, ce fut la course contre la montre jusqu’à l’heure du dodo, prévue à 19 h 30. Une fois les enfants au lit, épuisée, je m’affalai sur le canapé. Avigaïl, pensais je, en travaillant de la maison déjà c’est difficile… comment ferais-je si je devais me rendre dans un bureau à une heure de trajet ? Qui récupérerait les enfants à l’école ? Quand cuisinerais je leurs repas ? David, mon mari, m’avait proposé de travailler l’après-midi pour que je ne ressente pas de pression financière. Il enseignait le matin à l’école des garçons et étudiait l’après-midi. Mais la pression n’était pas le problème. Je désirais ce grand poste. J’avais cet orgueil : je savais que j’en étais capable et que je me sentirais plus accomplie là-bas, dans une entreprise prestigieuse, qu’en restant à la maison à limiter mon travail pour avoir du temps pour la maison et les enfants. Peut être que j’arriverais à tout concilier ? Vie de famille, carrière, identité juive ? La suite au prochain numéro… Guila
5 conseils pour alléger ta charge mentale

5 conseils pour alléger ta charge mentale 23/10/2025 Après un mois de fêtes bien chargé, Hechvan arrive avec sa promesse d’un quotidien plus routinier. L’école reprend, le travail aussi, la maison tourne… Bref, un mois calme en apparence. Mais dans nos têtes, c’est une autre histoire. Les petites roues du cerveau ne s’arrêtent jamais : “Acheter du lait, rappeler untel, retrouver la tenue de piscine du petit, prendre rendez-vous chez le dentiste, préparer le dîner…” On pense à tout, pour tout le monde. Et au final, on porte un poids que personne ne voit. 👉 Et si on profitait de ce mois plus calme pour, justement, alléger un peu notre charge mentale ? 1. Vider sa tête J’entends souvent “J’ai tout dans la tête” … mauvaise idée .❌ Ton cerveau n’est pas fait pour retenir des informations et te les rappeler au bon moment, il est même assez mauvais pour ça. En fait, il est fait pour réfléchir, créer, inventer. Imagine ton navigateur avec 4 onglets ouverts : facile à gérer n’est ce pas ? . Avec 52, c’est le chaos. C’est exactement ce qui se passe dans ton esprit quand tu essaies de tout retenir. Alors écris. Papier ou application, peu importe. Une fois noté, ton cerveau peut souffler. 👉 Test express : prends 5 minutes et note tout ce qui tourne en boucle dans ta tête. Soulagement garanti. 😉 2. Clarifier ses priorités Non, tout n’est pas important. Et non, tu n’as pas à tout faire tout le temps. On a toutes 24h par jour. Le problème n’est pas le temps, mais le manque de clarté. Quand tes priorités ne sont pas définies, tu fonces tête baissée dans tes tâches en mode automatique. Et devine quoi ? On commence toujours par ce qui est facile… pas par ce qui compte vraiment. 👉 Mini exercice : écris tes 3 vraies priorités de la semaine. Et mets-les en haut de ta liste. 3. Apprendre à dire non Quel rapport avec la charge mentale ? Énorme. Tu as probablement déjà entendu cette phrase : “Dire oui à tout, c’est dire non à toi-même”. Beaucoup d’entre nous ont appris à faire plaisir, à éviter de décevoir, à faire passer les besoins des autres avant nos propres besoins. Résultat : on accepte par réflexe. Mais chaque “oui automatique” ajoute du poids à ta charge mentale. 👉 Astuce : la prochaine fois qu’on te demande quelque chose, demande-toi : “Est-ce un vrai oui… ou juste la peur de décevoir ?” 4. Déléguer (vraiment) On veut tout faire soi-même, par perfectionnisme ou par peur de déranger. Mais déléguer, ce n’est pas perdre le contrôle : c’est gagner en sérénité. C’est aussi donner de la place à l’autre, lui donner l’occasion d’apprendre, de se sentir utile, de se responsabiliser. Deux clés : Communiquer clairement ce qu’on attend (rien n’est évident pour l’autre). Lâcher prise : ce ne sera pas parfait du premier coup, et c’est normal. Souviens toi, toi non plus ce n’était pas parfait la première fois 👉 Question à se poser : “Si cette tâche n’est pas faite à ma façon, est-ce que ça changera vraiment ma vie dans 5 ans ?” 5. Mettre en place des systèmes Le secret pour libérer l’esprit ? Automatiser. Le pouvoir des habitudes c’est vraiment de libérer de la place dans ton cerveau, ça prend du temps mais ça en vaut la peine. Par exemple : Faire un menu chaque semaine, pour ne plus se demander ce qu’on va manger ce soir, ou encore créer un petit planning de ménage pour ne plus avoir a réfléchir à ce que tu dois faire. Quand une habitude est installée, elle passe en mode “pilote automatique”. Comme te brosser les dents : tu ne te pose plus la question (enfin j’espère 😅) 👉 Exemple concret : choisis une tâche qui t’épuise (repas, linge, ménage…) et crée un petit système autour. Une fois en place, ton cerveau te dira merci. Conclusion Ces 5 clés sont un premier pas pour retrouver de la légèreté et de la clarté au quotidien. Mais soyons honnêtes : seule, c’est difficile de transformer ces bonnes idées en vrais changements durables. C’est exactement pour ça que j’ai créé Reset Mental : un programme guidé de 21 jours, simple et concret, pour t’aider à libérer ton esprit, mettre en place des systèmes efficaces, et enfin souffler un peu dans ton quotidien. 👉 En savoir plus : [lien] Débo-Reset Your Home
Il y a toutes sortes de larmes et de pleurs

Il y a toutes sortes de larmes et de pleurs 23/10/2025 Il y a toutes sortes de larmes et de pleurs. Des larmes de joie, de déception, d’amertume, de colère, d’espoir, de volonté très forte… Une des particularités de Rahel Imenou est dans ses pleurs altruistes : nous la sollicitons encore aujourd’hui! Dans la Torah il est écrit que Léa aussi a beaucoup pleuré, au point de perdre ses cils. Quelle était la raison de ses pleurs ? Léa était destinée à Essav. Rivka et Lavan avaient déjà conclu entre eux cette alliance et dans le Ciel aussi, elle était son zivoug ; elle lui était destinée. Mais Léa n’était pas d’accord pour céder. Elle a pleuré et versé des larmes pendant des années, sans répit et sans arrêt. Les larmes d’espoir et de tefila sont reçues avec joie par Hachem. Ce ne sont pas des larmes de force ou de colère et de rage. Ce sont des larmes qui viennent des tréfonds de l’âme, qui expriment une volonté profonde d’appartenir et d’enfanter les forces de pureté dans ce monde. Et ainsi, Léa a reçu tout ce qu’elle voulait, et bien plus encore. L’enfant ainé est à elle, les cohanim, les léviim, Moché et Aharon, la royauté, le roi David, le Machia’h, la Torah (Yissa’har) et l’argent (Zevouloun) ! Elle a tout reçu !!! Chaque larme qu’elle a versée a été récompensée. Elle s’est mariée avec Yaacov en premier, elle a eu les enfants la première. C’est elle qui a enfanté la moitié des tribus, alors que cela devait être partagé équitablement entre quatre femmes. Elle a vécu plus longtemps que Rahel. Et tout cela, grâce à quoi ? Grâce à ses tefilot et ses larmes ! Grace au fait qu’elle n’a pas accepté un destin dont elle ne voulait pas. Elle a eu une réaction active, elle savait qui pouvait faire bouger les choses. Les larmes de Rahel, elles, sont des larmes de peine, de douleur. Et Hachem lui dit : cesse de pleurer Rahel. A Léa il ne dit pas cela. Il la laisse pleurer. Il veut qu’elle continue. Pourquoi ? Parce que plus tu pleures, plus tu demandes, plus tu recevras. Ne te limite surtout pas ! Les larmes que nous versons pour fonder une belle famille, un couple construit et des enfants dans le droit chemin sont des larmes qui créent et construisent. Aucune larme n’est vaine. Chaque larme est une création. Aucune menace planait sur la tête de Rahel. Elle était destinée, depuis toute petite, à Yaacov. A mettre au monde le Klal Israël. Elle était voulue par Yaacov, qui a accepté de travailler pour elle pendant 14 ans. Elle était la femme bien-aimée : c’est chez elle que Yaacov habitait. Et ce qui est extraordinaire, c’est que bien qu’elle ait cédé son mari à sa sœur, son mazal est à elle ! Personne ne pouvait le lui prendre ! Entre le mariage de Léa et le sien s’est écoulé une semaine, c’est tout ! Ce qui est à elle est à elle. Elle a passé une nuit à se dire qu’elle avait perdu toute chance d’être mariée avec Yaacov. Le lendemain matin, elle apprend que son mariage est dans une semaine et que Yaacov travaillera sept ans de plus pour elle. Mais Rahel ne savait pas pleurer. D’ailleurs pourquoi pleurer ? Elle a tout ce qu’elle veut ! Un mari qui la chérit et qui l’aime. Elle n’a aucune raison de pleurer. Mais Rahel devient stérile. Petit à petit, elle voit que le temps passe, et que malheureusement, elle n’aura pas d’enfants… Léa en enfante 6, les servantes aussi ont des enfants, et elle ? Elle vient voir Yaacov et exige : Prie pour moi ! Fais quelque chose ! Mais Yaacov lui répond : Mais Rahel, moi j’ai des enfants… C’est qu’à toi qu’Il n’en a pas donné… Prie et demande, c’est ta responsabilité ! Et c’est là que Rahel apprit à pleurer. C’est à ce moment qu’elle acquit la mida de savoir verser des larmes. Elle avait toujours été un enfant de réussite, de bienveillance, de sourires, de vitour ; pas un enfant qui pleure ! Dès l’instant où elle apprit à pleurer, ses larmes se mêlèrent à sa bonté innée — et elle les offrit au peuple juif. Pleurer pour l’autre, c’est atteindre le sommet de l’élévation. Par ses pleurs, elle ébranle les cieux, provoquant un tumulte dans les hauteurs, jusqu’à ce qu’Hachem lui dise : “Ne pleure plus. Sèche tes larmes. La récompense est tienne — et tes enfants reviendront au pays de Sion.” Mais Rahel est inconsolable. Elle ne veut pas se taire tant que ses enfants ne sont pas revenus. Elle allie la force du vitour avec la force des larmes et elle les utilise pour ses enfants, sans intérêt, par pure bonté. Nous pouvons illustrer cela par ce machal : Un père punit un enfant dans sa chambre. L’enfant pleure très fort. Et là, la grande sœur décide d’intervenir. Elle va vers son papa et lui dit : papa, aïe pitié de lui ! Il n’a pas fait exprès, il ne s’est pas rendu compte, il regrette de tout cœur etc… Et là le père a pitié de l’enfant et lui enlève sa punition. Que s’est-il passé ? Pourquoi l’intervention de la sœur a inversé les choses ? Parce qu’elle a apporté les larmes de son petit frère au père et a réveillé sa miséricorde. Et c’est ce que Rahel Iménou fait avec nos larmes. Elle prend nos larmes et les présente devant Hachem en réveillant sa miséricorde. Et Hachem la console et lui demande de ne plus pleurer, il va l’exaucer… Allons sur le chemin de nos mamans, qui savaient ne pas céder et tout mettre en oeuvre pour leurs familles et pour contribuer à la construction du peuple juif. Hanna Monsonego
Ces aliments qui boostent notre métabolisme

Ces aliments qui boostent notre métabolisme 23/10/2025 On les appelle les aliments à “calories négatives”. Ils ont l’incroyable capacité de faire consommer plus d’énergie à notre corps pour être digérés qu’ils n’en apportent. Autrement dit, en les croquant, on brûle plus de calories qu’on n’en dépense ! Zoom sur ces merveilles de la nature. Pourquoi sont-ils intéressants ? En plus d’être très peu caloriques, ils regorgent de fibres, de vitamines et de minéraux. Résultat : un transit et une digestion plus faciles, une baisse de l’impact glycémique… Donc des fringales. Parfait pour éviter les pics de sucre et garder une énergie stable ! Qui sont ces stars ? ● Concombre et courgette : composés à 95% d’eau, on s’hydrate en mangeant ● Céleri-rave : contribuent à une meilleure digestion, enrichies en folates (vitamine B9) ● Endives et haricots verts : bourrés de fibres, moteurs de la satiété ● Épinards : riches en fer, folates et calcium, essentiels pour muscles et os ● Asperges et chou-fleur : détoxifient l’organisme et boostent l’énergie ● Pastèque : rafraîchit et hydrate, pour 15 calories aux 100 grammes ! ● Citron : ultra riche en vitamine C et drainant naturel. Et en pratique ? Ces aliments sont précieux, mais pas miraculeux : on les intègre davantage à notre alimentation, qu’on équilibre grâce à des protéines (végétales et animales), des bons gras (avocat, huile d’olive, poissons gras) et des féculents de qualité. C’est l’une des clés pour nourrir son corps en profondeur. Parce qu’il le vaut bien, et qu’il nous le rendra bien !
Vos pieds ont bon dos !

Vos pieds ont bon dos ! 23/10/2025 Après une journée de travail, entre les courses à ranger, les enfants à récupérer, le repas à préparer et une machine à étendre, le rythme ne s’arrête jamais… et le dos finit par protester. Cette lourdeur dans le bas du dos qui donne envie de s’allonger et de ne plus bouger, beaucoup de femmes la connaissent. Pourtant, ceux qui travaillent en silence du matin au soir, ce sont vos pieds. Et si ces douleurs prenaient racine bien plus bas qu’on ne l’imagine ? Avant d’aller plus loin : Cet article n’a pas vocation à remplacer un avis médical. En cas de douleurs persistantes, il est essentiel de consulter un professionnel de santé afin d’obtenir un diagnostic personnalisé. Les pieds, fondations de notre équilibre Nos pieds sont les fondations du corps. Ces toutes petites choses au bout de nos jambes, qu’on enferme dans des chaussures sans trop y penser, portent pourtant notre poids, jour après jour, toute notre vie. À chaque pas, ils transmettent des forces vers le haut, qui se propagent dans les chevilles, les genoux, et le dos, influençant toute notre posture. Quand l’appui est bien réparti, l’équilibre se fait naturellement. Mais il arrive parfois que des troubles musculo squelettiques, anodins en soi, fragilisent cet équilibre. Il peut s’agir par exemple d’un affaissement de la voûte plantaire, d’une asymétrie entre le pied droit et le pied gauche, d’appuis mal répartis (poids du corps trop en avant ou trop en arrière). Ces petites différences sont naturelles : le corps humain n’est jamais parfaitement symétrique. Mais à force, elles peuvent entraîner des conséquences sur tout le membre inférieur, et remonter au bassin et à la colonne. Saviez-vous que… En moyenne, nous faisons 6000 à 7 000 pas par jour. Chaque pied supporte, à chaque pas, jusqu’à 1,5 fois le poids du corps. En une seule journée, vos pieds encaissent donc plusieurs centaines de tonnes de pression cumulée. Sur toute une vie, un être humain parcourt l’équivalent de quatre fois le tour de la Terre… rien qu’avec ses pieds ! Quand on y pense, c’est presque injuste : avec un tel palmarès, ils devraient avoir leur médaille olympique ! Mais bonne nouvelle : chouchouter ses pieds et son dos ne demande pas plus de temps que de préparer un café. Mes astuces pour soulager vos pieds… et votre dos ! Parce que chaque pas compte, voici quelques réflexes simples qui, adoptés au quotidien, peuvent alléger vos journées et protéger vos lombaires. Variez vos chaussures : porter toujours le même modèle, même confortable, finit par imposer une seule posture à votre corps. Alternez entre plusieurs paires au fil de la semaine pour varier les appuis. Évitez les extrêmes : Les talons de 10 cm cambrent vos lombaires, les ballerines plates comme des crêpes n’offrent aucun amorti… vos pieds adorent le juste milieu ! Étirez-vous régulièrement : quelques minutes suffisent. En étirant les mollets, les cuisses et le bas du dos, (grâce à la « posture de l’enfant », voir schéma), vous prévenez et soulagez les raideurs. Gainez à l’effort : Cette habitude prend du temps à être intégrée, mais pensez-y de temps en temps. Lorsque vous portez une lourde charge, ou que vous vous relevez du sol, expirez longuement au moment de l’effort (plutôt que de bloquer le souffle !) et plaquez votre nombril contre votre dos en respirant par le haut du corps. Cela activera vos muscles profonds et protègera vos vertèbres. En conclusion Nos pieds et notre dos forment une véritable chaîne. S’occuper de ses pieds, c’est souvent donner un coup de pouce à son dos. Et la réciproque est vraie : en protégeant son dos, on allège aussi le travail de ses pieds. Prendre conscience de ce lien, c’est déjà la première étape pour retrouver un quotidien plus confortable et plus léger. Si vous ne l’avez jamais fait, pensez à faire un bilan podologique pour vérifier si vous n’avez pas de troubles musculosquelettiques associés. Pas à pas, vos pieds vous portent… à vous de les aider à le faire pour toute la vie ! Pour la posture de l’enfant : agenouillez-vous, votre ventre repose sur vos cuisses, front au sol et fesses vers les talons. Vos bras peuvent soit être tendus vers l’avant, soit tendus vers l’arrière. Respirez profondément sur quelques cycles.
Le pouvoir du Pardon…et de savoir pardonner !

Le pouvoir du Pardon…et de savoir pardonner ! 16/09/2025 Quand la rancune éloigne les époux…« Pourquoi n’a-t-il pas réagi quand sa mère m’a contredite devant notre fils ? » pensa amèrement Batya.« Elle s’est encore mise à me faire la morale devant les enfants en disant que je n’étais pas un exemple » songea David tristement.« Je suis terriblement peinée qu’il ne comprenne pas la difficulté que je traverse en ce moment » se répéta Léa pour la énième fois.« Comment peut-elle me reprocher de ne pas être à la hauteur en ce qui concerne notre subsistance ? » s’affligea Yaacov.Incompréhensions, humiliations et non-dits créent dans un couple un fossé qui les éloigne l’un de l’autre. De ces conflits qui ne sont pas résolus, de ces ressentiments qui ne sont pas mis à plat, un couple porte au plus profond de lui une souffrance sourde qui entretient une rancœur antinomique avec leur lien. Le pardon et pardonner : la clé pour une dimension relationnelle plus élevée Mais alors que certains traversent la vie en accumulant les motifs de rancune envers leur conjoint, nourrissant ainsi une distanciation affective, s’offre à d’autres un niveau d’élévation dans leur relation maritale extraordinaire. La clé qui donne accès à ce niveau s’appelle le pardon. Cette clé merveilleuse nous a été donnée peu après la faute du veau d’or. En effet, tandis que les jours du mois d’Elloul défilaient, notre maître Moshé suppliait Hachem d’accorder le pardon à son peuple au sujet de la faute du veau d’or ! Plus tôt, Hachem avait voulu effacer ce peuple qui, peu de temps après le don de la Torah, avait vite fait de se tourner vers des idoles. « J’effacerai ce peuple et ferai de ta descendance un nouveau peuple à qui je donnerai ma Torah » parla Hachem. Mais Moshé refusa. La faute du peuple était certes d’une immense gravité, mais Moshé ne se laissa pas démonter : le mariage du peuple d’Israël avec Hachem lors du don de la Torah ne pouvait pas s’effacer. Il pria et implora le pardon divin jour après jour. Enfin arriva le jour de Kippour : « J’ai pardonné selon ta parole » déclara Hachem à son fidèle serviteur. S’ensuivit une nouvelle écriture des tables de la loi pour sceller le lien entre Hachem et son peuple et concrétiser le pardon total. De ce passage de notre Torah, Hachem nous dévoile un double secret : lorsque dans une relation arrive un conflit, pour en sortir renforcés, il faut savoir demander pardon et pardonner ! Ces 2 démarches sont indispensables pour en sortir grandis. En effet, d’un côté, le pardon donne à l’autre la considération du mal qu’on lui a fait, ce qui l’apaise. D’un autre côté, le fait de pardonner retire l’amertume qui gèle la relation. Ainsi, après un conflit ou un ressentiment, en commençant par demander pardon et/ou en pardonnant, la discussion pour éclaircir nos difficultés devient saine et bénéfique. Le couple se place automatiquement dans un état de construction et non plus de destruction. Dire pardon simplement pour recréer du lien Dit, de cette manière, cela semble simple alors qu’en réalité, un problème se pose en amont : qui doit dire pardon et qui doit pardonner ? Qui a raison et qui a tort ? Qui a causé du tort et qui a été victime ?Malheureusement, bien des couples restent figés dans leurs rancunes : « Ce n’est pas à moi de faire le premier pas, c’est elle qui m’a blessé ! » « Pourquoi lui demanderais-je pardon ? C’est lui qui a provoqué cette dispute ! » Là où ils font erreur, c’est que le pardon n’est pas là pour prouver qui est le coupable et plaindre la victime. Le pardon est là pour faire tomber les barrières dans un couple créées par la colère, la peine et la rancœur. Le pardon est le premier pas qui prouve à l’autre qu’on l’aime et qu’on souhaite rétablir une unité. « Dire pardon lorsqu’on a tort c’est normal, mais dire pardon quand on a raison c’est prouver combien on aime l’autre » nous dit Rav Benchétrit.Alors oui, nos sentiments de peine et de colère doivent auparavant s’apaiser un peu pour faire ce premier pas. Cependant, si notre but dans la vie est de vivre en harmonie avec notre moitié et non pas de sauver son ego, au fur et à mesure des années, les époux comprendront que demander pardon, c’est prouver son attachement à l’autre et non pas à sa propre personne. Quand savoir pardonner peut construire ou détruire… Il m’est arrivé d’être spectatrice d’histoires vraies qui montraient clairement que lorsqu’un des conjoints acceptait ou refusait de pardonner, cela avait un impact considérable sur la tournure de leur relation affective. En voici 2 (Les noms ont été changés pour l’article). Eden et Yonathan étaient au bord du divorce. Leurs discussions devenaient des listes d’accusations et de reproches. L’un et l’autre ne voyaient plus qu’une personne étrangère face à eux et se demandaient même comment, un jour, ils avaient bien pu s’aimer ! La femme se confia à une de ses amies, cette dernière l’interrogea : « Lui as-tu demandé pardon et proposé de repartir sur de meilleures bases ? Finalement, que souhaites-tu quand ces disputes continuent ? Tu veux réellement te séparer de lui ou VOUS accorder une chance en lui pardonnant ? ». Ces phrases secouèrent Eden. Au fond d’elle, elle ne souhaitait pas la tournure des événements qui, avec du recul, avaient pris des proportions démesurées qui menaçaient son mariage. Mais les blessures personnelles l’avaient flouée. Au lieu de faire le premier pas pour éclaircir ses ressentiments et résoudre les problématiques avec Yonathan, elle avait préféré se noyer dans sa douleur. Elle décida de casser son ego et de demander pardon à son mari juste pour rétablir le lien et lui montrer qu’elle tenait encore à lui. Yonathan, profondément touché, comprit le message : il y avait entre eux encore de l’amour, encore une envie de se
Rencontre avec Annaelle Hayoun

Rencontre avec Annaelle Hayoun 16/09/2025 À l’aube des Yamim Noraïm, j’ai eu le plaisir de rencontrer Anaëlle Hayoun, coach et conférencière, une femme inspirante qui accompagne les femmes dans leur quotidien, leur maternité et leur chemin spirituel. Avec douceur et authenticité, elle partage son expérience, ses découvertes et ses outils pour vivre pleinement chaque moment, trouver l’équilibre entre vie personnelle, familiale et spirituelle, et se reconnecter à Hakadosh Barouh Hou. Dans cette interview, Anaëlle nous ouvre son cœur et nous offre des conseils précieux pour aborder la nouvelle année avec sérénité, joie et confiance en soi. Peux-tu te présenter à nos lectrices pour celles qui ne te connaissent pas ? Quel a été ton parcours et qu’est-ce qui t’a poussée à devenir coach ? Je me suis mariée assez jeune, à 19 ans, et j’ai eu mon premier enfant à 20 ans. J’ai commencé à enseigner dès mes 19 ans, après mon passage au séminaire de Mme Kohn à Marseille. Je viens de Sarcelles, d’une famille plutôt traditionnelle. Quand j’avais 7 ans, la Rabbanit Paperman a ouvert son école, et j’ai eu la chance d’être sa toute première élève ! Mes parents n’étaient pas encore religieux à l’époque, mais moi, je voulais absolument aller au Beth Yaakov. Je me souviens que lorsque Mme Paperman a montré le règlement de l’école à ma mère, elle lui a répondu : « Nous, on n’est pas Beth Yaakov, mais ma fille est Beth Yaakov. Et pour elle, on fera ce qu’il faut. » Ce n’était pas seulement des mots : ils ont vraiment appliqué ce qu’ils signaient. Pour moi, ça a été un exemple d’intégrité et d’authenticité très fort. Petit à petit, mes parents ont eux aussi évolué et progressé. Après le Beth Yaakov, j’ai étudié à l’école du Rav Franck ל’’וז puis au séminaire de Marseille où j’ai passé deux années précieuses. J’ai ensuite enseigné au Beth Yaakov et à Ozar Hatorah, en commençant très jeune. J’adorais ça ! Un jour, alors que j’enseignais le Kodesh en CM1/CM2, la directrice du Gan est venue me voir affolée : le professeur de musique faisait chanter aux enfants « Petit Papa Noël » ! Elle m’a dit : « Anaëlle, à partir de maintenant, c’est toi qui feras l’éveil musical. » Je me suis donc retrouvée à enseigner le Kodesh et la musique en parallèle. J’ai même suivi une formation en Israël pour ça, et j’ai adoré. Mais après la naissance de mon cinquième enfant, j’ai traversé une remise en question. L’accouchement a été difficile et je me suis dit : « Pourquoi mon corps m’a lâchée ? » Puis j’ai compris que ce n’était pas mon corps qui m’avait lâchée, mais moi qui m’étais oubliée depuis des années. Je manquais de joie de vivre, je voulais être la mère parfaite, mais je m’étais perdue dans ce rôle.C’est là que je me suis inscrite à l’école de coaching de David Lefrançois (INA). Pour la certification, il fallait rédiger un mémoire. J’ai choisi un sujet qui me tenait à cœur : le coaching au service des mamans.Au départ, je me disais : « Ce n’est pas grand-chose, ce sont juste des mamans… » Mais j’ai réalisé que les mamans, ce sont elles le fondement de l’humanité, les piliers de la transmission. Et c’est ainsi que tout a commencé. Comment la Torah a-t-elle façonné cette aventure et comment intervient-elle dans tes coachings ? On a un tableau à la maison que j’avais acheté dans un bazar, et dessus il y a une phrase c’est : « faire ce que l’on aime », mais avec la vision de la Torah, c’est plutôt : « apprendre à aimer ce que l’on fait ». Tu dois apprendre à aimer ce que tu fais et ne pas faire uniquement ce que tu aimes. Et c’est là la différence où il faut faire attention avec le coaching et la vision de la Torah. Très souvent, il y a beaucoup de coachs qui sont contradictoires et je peux comprendre pourquoi. Je n’ai pas eu l’enseignement en coaching qui dit : « tu ne penses qu’à toi et le reste, tu l’envoies balader », ou alors je n’ai pas pris ça parce que, b’’h, j’avais de la Torah avant et j’ai su faire l’équilibre entre les deux.C’est pour ça que c’est important d’aller voir quelqu’un qui a de la Torah. Pour ma part, même quand je coach des goyim, je leur parle du fait qu’ils font partie d’un tout. C’est un équilibre à avoir entre sa vie personnelle et ceux qui nous entourent, de savoir où j’en suis dans cet équilibre. C’est important de se remplir et de prendre des forces, mais la différence entre le coaching d’un Juif et d’un goy, c’est qu’un Ben Israël, quand il se remplit, c’est pour pouvoir redistribuer. D’où est venu ton slogan « parfaitement imparfaite » ? Et que signifie-t-il concrètement ? Le coaching au service des mamans. Mon mémoire, c’était des ateliers pour coacher les mamans avec pour titre « Parfaitement imparfaite ». Pourquoi « parfaitement imparfaite » ? Parce qu’en tant que maman, on a toutes ce syndrome de « la maman parfaite ». C’est-à-dire que l’on va s’épuiser pour être parfaite à tous les niveaux. Mais la perfection appartient uniquement à Hakadosh Barouh Hou. Donc on va être là pour vouloir être « the best » selon des critères, mais on ne sait pas forcément lesquels. Quand je coache, je leur demande de voir quelles sont leurs valeurs personnelles à elles, ce qui les anime. Souvent, quand je leur demande « qu’est-ce que tu aimes », elles ne savent pas. Et là, c’est l’extrême de donner à l’autre en s’oubliant soi. Parfaitement imparfaite, c’est la différence entre la bienveillance et l’autocomplaisance. Apprendre à être parfaitement imparfaite, c’est apprendre à être bienveillante envers soi, mais cela ne veut pas dire rester là où j’en suis. Je connais mon idéal, je sais que je veux évoluer, mais là je sais que

