Comment faire de sa maison un lieu ressourçant ?

Comment faire de sa maison un lieu ressourçant ? 12/09/2025 On rentre souvent à la maison après une journée bien remplie, et au lieu d’avoir ce petit soupir de soulagement tant attendu, on se prend une claque visuelle : vaisselle, linge, papiers, jouets… Tout ce qu’on voit, c’est “encore tout ça à faire”. Forcément, difficile de vraiment se reposer quand notre environnement nous renvoie directement à notre to-do list. Et pourtant, la maison devrait être ce lieu qui recharge nos batteries. Alors, comment transformer son intérieur en espace ressourçant, même au milieu du quotidien ? C’est ce qu’on va explorer ensemble. 1. Ressourçant : ça veut dire quoi exactement ? Notre cerveau réagit fortement à ce qu’il voit. Le désordre déclenche : De la surcharge mentale et culpabilité : chaque objet qui traîne agit comme un petit pop-up : “range-moi, occupe-toi de moi”. Résultat, tu as 50 fenêtres ouvertes en même temps et aucune ne se ferme. Du stress : des études montrent que le désordre augmente le cortisol, l’hormone du stress. Ton corps perçoit ça comme une menace. Des difficultés de concentration : ton regard s’éparpille, tu cherches tes affaires, tu te fatigues rien qu’en regardant autour de toi. À l’inverse, un environnement ordonné envoie à ton cerveau des signaux bien plus doux : De la clarté mentale : plus d’espace pour penser, créer, décider. Un sentiment d’apaisement et de sécurité : ton cerveau lit ton espace ordonné comme “tout est sous contrôle” et s’autorise à relâcher la pression. Un boost de motivation : un lieu qui respire donne envie d’agir. 👉 C’est exactement pour ça que tu te sens apaisée en entrant dans une chambre d’hôtel rangée et lumineuse : ton cerveau peut enfin respirer. La bonne nouvelle ? Tu peux recréer ce même effet chez toi, pièce par pièce. Ferme les yeux un instant et imagine dans les détails : tu ouvres la porte, tout est à sa place, ton regard se pose sur un espace clair. Tu ressens immédiatement cette paix d’être rentrée à la maison. 2. Passons à l’action : le désencombrement Impossible de créer une maison apaisante sans passer par le tri. C’est indispensable. Pourquoi est-ce si difficile ? Parce que trier, c’est une suite de décisions. Et ton capital de décisions est limité chaque jour, du coup, tu fatigues vite. Faciliter le tri, c’est possible : En définissant tes critères : est-ce que c’est utile ? est-ce que ça me rend heureuse ? est-ce que ça correspond à ma vision de maison ressourçante ? En avançant petit à petit : mieux vaut 10 minutes de tri par jour qu’un week-end entier à finir épuisée. En plus, ça crée une habitude durable qui te permettra ensuite d’entretenir ton espace. En faisant sortir les objets rapidement : Donner s’ils peuvent servir ou réjouir quelqu’un d’autre Vendre si c’est vraiment de valeur (mais pas de stock infini, fixe-toi une date limite). Jeter si c’est abîmé ou inutilisable. Une fois le tri fait, donne à chaque chose une place attitrée. Les objets qui traînent sont presque toujours ceux qui sont sans domicile fixe 😉 Résultat immédiat : tu te sentiras plus légère. Et en bonus : le ménage devient plus rapide. 3. Créer l’ambiance : la touche qui change tout Une fois le gros du travail accompli, place au fun ✨. C’est là que tu personnalises ton espace pour qu’il devienne vraiment ressourçant. Une déco minimaliste mais chaleureuse : choisis consciemment chaque objet. Quelques éléments qui racontent ton histoire (photo, bougie, plante) suffisent. Des couleurs bien choisies : tons doux (beige, bleu, vert tendre) pour apaiser ; touches vives pour dynamiser, mais avec parcimonie. La lumière : maximise la lumière naturelle, ajoute quelques lampes d’ambiance pour le côté cosy. Le confort sensoriel : coussins, plaids, tapis moelleux… de petites touches qui donnent envie de ralentir. Tu peux commencer par une pièce centrale (salon, chambre) ou même par un simple coin (fauteuil, bureau, terrasse). L’essentiel est de te créer au moins un espace détente dans ta maison. 4. Et toi, dans tout ça ? Ta maison peut être belle et rangée… mais si tu n’en profites jamais, elle ne sera pas ressourçante pour autant. Le but, c’est qu’elle serve ton bien-être. 👉 Choisis une activité qui te fait du bien : lire, écrire, boire un café tranquille, méditer, prier, faire un masque visage… 👉 Bloque un créneau dans ton agenda. Même 10-15 minutes suffisent. 👉 Considère-le comme non négociable : le linge, la vaisselle et les mails attendront. Promis ! Tu n’as pas fait tout ce chemin pour que ton espace reste juste “joli”. Il est là pour toi. Conclusion Faire de sa maison un lieu ressourçant, ce n’est pas viser la perfection. C’est créer un environnement qui diminue la charge mentale, apaise ton esprit et te permet de souffler. Commence petit : un coin, une étagère, une pièce. Et au fur et à mesure, ta maison deviendra ton alliée du quotidien. Ta maison mérite d’être ce cocon qui prend soin de toi. Et tu mérites d’en profiter ! Si tu veux aller plus loin, j’ai créé un guide gratuit pour t’accompagner pas à pas dans un reset express de ta maison en 7 jours. Tu peux le télécharger ici. 

Reprendre en douceur : trouver l’équilibre à la rentrée

Reprendre en douceur : trouver l’équilibre à la rentrée 25/08/2025 Ces mots évoquent pour beaucoup d’entre nous une certaine appréhension : reprise du travail, enfants à l’école, devoirs, trajets, repas à préparer ( sans oublier les gouters), rythme soutenu… Après les vacances d’été, nous plongeons dans un quotidien parfois effréné. Pourtant, la Torah nous offre des clés pour vivre cette période non pas comme une source de stress, mais comme une opportunité de croissance et de sérénité. Je vous ai préparé un petit article pour aider à mieux vivre cette période chargée et souvent intense. 🌸 1. Poser un regard féminin sur l’organisation Nos journées sont bien remplies : maison, famille, travail, communauté. Mais la femme juive a ce don unique d’insuffler de la douceur et de la lumière dans chaque détail du quotidien. En posant des priorités claires, en acceptant de déléguer quand c’est possible et en célébrant les petites victoires du jour, nous créons un cadre où chacun trouve sa place. 🌸 2. Préserver des espaces pour soi Prendre soin des autres commence par prendre soin de soi. Quelques minutes de respiration, un thé chaud au calme, un Téhilim ou une lecture inspirante peuvent transformer une journée. Comme l’enseignent nos Sages : « Une petite lumière repousse beaucoup d’obscurité ». Ces petites pauses lumineuses nous donnent la force de continuer avec joie. 🌸 3. Le mois d’Eloul comme allié Cette année, la rentrée tombe  comme souvent au début du mois d’Eloul. Ce n’est pas un hasard. Hachem nous tend la main en cette période : Il est plus proche, plus accessible. Le shofar que l’on entend chaque matin nous invite à revenir à l’essentiel, à purifier notre regard et nos intentions. Intégrer une petite habitude spirituelle dans nos journées — une bénédiction dite avec plus de kavana, quelques mots de Téhilim, un sourire conscient donné à un enfant — peut nous aider à rester centrées malgré la course du quotidien. 🌸 4. Le Shalom Bayit comme priorité Au milieu du tumulte de la rentrée, il est précieux de se rappeler que le véritable succès n’est pas d’avoir « tout fait », mais d’avoir gardé la paix et la douceur à la maison. Prendre le temps d’écouter son mari, de partager une parole bienveillante, d’accueillir ses enfants avec chaleur… 🌸 5 Astuces  Organisation  des Repas 📌 Préparer les bases en avance (riz, pâtes, légumes, sauces…) pour      gagner du temps. 📌 Augmenter les portions le soir pour réutiliser au déjeuner. 📌 Prévoir toujours une option parvé rapide (œufs durs, salades, houmous, thon) pour dépanner. ✨ Avec une bonne organisation, des repas simples et savoureux, et un regard serein inspiré par le mois d’Eloul, la rentrée peut devenir une période pleine de lumière et d’équilibre. Bonus: Un menu sur une semaine pour vous soulager en cette période! Le super planner est de Déborah – Reset Your Home, que vous pouvez (si ce n’est pas déjà fait ☺ ) télécharger ici en fin d’article ! -> Télécharger le menu ♥ En conclusion, la rentrée ne doit pas être vécue comme une épreuve, mais comme une invitation : celle d’organiser nos vies avec sagesse, de mettre Hachem au centre et d’apporter sérénité et joie à notre entourage. En cultivant cette perspective, chaque journée, aussi remplie soit-elle, devient un pas vers plus de lumière et de connexion.  Je vous laisse approfondir tous ces points à travers les articles de ce numéro de Shalva. Sarah L

Du Cercle au Carré…

Du Cercle au Carré… 25/08/2025 Quel rapport, demanderez-vous à juste titre, peut-il bien y avoir entre un cercle, un carré et le mois d’Elloul… ? Je vous assure pourtant que l’essence de ce mois de préparation réside dans la différence que l’on aura établie entre ces deux figures puis dans le passage que l’on se sera frayé de la première à la seconde… Pour vous en convaincre, je vous propose de me suivre au cœur de ce voyage délicieux et palpitant que nous avait offert Rav Théodros Miller chlita à Gateshead, il y a exactement trente ans et qui a largement inspiré ces lignes ! Dans l’alphabet hébraïque, la forme de chaque lettre a un sens profond et suscite une interprétation particulière. Or, pour le Midrash (Béréchit Rabba 17, 9), le Satan est assimilé à la lettre Samekh. Comment comprendre ? Le Samekh est représenté par un cercle, que l’on peut qualifier de prévisible. En effet, suivant la courbe à peine entamée, je peux savoir que le résultat sera un cercle. Est-ce le cas du carré ? Non ! Le carré est totalement imprévisible, réservant au moins trois surprises car je change autant de fois de trajectoire… F L’arme du Satan est le Samekh, le cercle, la routine, ce cycle imperturbable que représente à nos yeux la Nature immuable (Téva) qui nous sert de cadre et se trouve être le sceau (tabaat) du Satan. Cette Nature (Hatéva) dont la valeur numérique est bien Elokim (86) car elle est l’œuvre sublime du Créateur, mais qui peut nous enfermer et nous engloutir, car on peut hélas s’y noyer, comme le suggèrent son étymologie (litvoa, se noyer, mais aussi tabaat, un anneau) ainsi que ces mots du prophète Yéchaya (1, 18), interprétés par le Yalkout : « Vos fautes fussent-elles comme shanim, elles peuvent devenir blanc comme neige ! » : shanim, ce sont ces années suivant un mouvement circulaire, répétitif, récurrent et prévisible permettant et expliquant la faute. Les hommes se rassurent à la pensée que le soleil qui s’est levé hier et aujourd’hui, n’aurait pas de raison de ne pas le faire demain. Les hommes s’oublient et s’endorment dans cette nature cyclique immuable et ronronnante environnante. Les jours et les saisons reviennent de façon prévisible, les oiseaux chantent au même moment chaque jour, et l’on se laisse bercer par le bruissement du vent dans les feuilles, la fine pluie qui tombe, la danse répétitive des vagues ou le murmure régulier des ruisseaux… Indubitablement, sans le Téva, ce cycle confortable et cette permanence rassurante de la Nature, les humains mèneraient une vie hystérique, chaotique et complètement déséquilibrée ! Un coucher de soleil au cœur de la journée ou une nuit interminable, mais également une journée sans fin ni possibilité de repos, de la neige en plein été, les arbres qui cessent de pousser, les marées de monter et de descendre, les oiseaux de chanter ou les étoiles de briller, ne sont que des exemples de situations potentiellement très anxiogènes et nous ne pouvons que déborder de gratitude envers Hachem pour cet ordre établi, prévisible et rassurant qu’est la Nature environnante. Toutefois, ce même Téva nous confronte tout autant aux dangers de la perte de la conscience de notre dépendance envers Hachem, de l’omission du Régisseur à l’origine de toutes ces lois et de l’oubli du tout premier des Treize Fondements de la Foi de Maïmonide, à savoir « qu’il y a un Créateur, un Guide qui, à Lui seul est responsable de toutes les créations et créatures, au passé, présent et futur ». Sans shanim, ce cycle trompeur et aveuglant, la faute n’aurait pu trouver ici-bas une quelconque place. La main de Hachem aurait été ostensible et Sa domination sur le monde incontournable. Si Hachem a créé ce monde de répétition, un réel challenge pour l’homme, c’est pour permettre aux humains d’écrire leur histoire, de Le rechercher, de cheminer sur cette voie passionnante de l’illusion, de la réflexion et de la découverte. Car l’homme qui recherche Hachem Le trouve ! Hélas, le Satan, épaulé de ses sbires circulaires que sont les astres responsables du passage du temps (le soleil et la lune notamment), endort et engourdit notre faculté d’entendement : nous oublions que Hachem recrée le monde à chaque instant, car la répétition (choné) que nous trouvons dans le renouvellement des années (chana) engendre irrévocablement le sommeil (chéna), si nous ne nous mobilisons pas à l’action… En Elloul et à Roch Hachana, le réveil qui accompagne les sursauts de notre repentir s’opère sous l’action du Shofar, nous exhortant à la Téchouva, dans ces mots du Rambam (Hilkhot Téchouva 3, 4) : « Réveillez-vous, dormeurs, de votre sommeil ! Et vous, engourdis, sortez de votre torpeur et scrutez vos actions pour revenir à la Téchouva et vous souvenir de votre Créateur ! Je m’adresse à vous qui oubliez la vérité sous l’action du temps et qui gaspillez vos années pour des vanités absolument inutiles ! » L’appel du Shofar est donc destiné à nous réveiller, à rompre le cycle infernal pour apporter un élément nouveau, un changement de cap : la Téchouva. Si la faute et le Satan sont assimilés au cercle, le repentir sera schématisé par un carré et c’est certainement en cela que le son du Shofar est censé troubler le Satan… Avez-vous remarqué que la Nature, faite de cercles et spirales (galaxies, coquillages), de courbes, de formes curvilignes (croissance des plantes, rivières) et de cycles (saisons, orbites), ne comporte pas d’élément carré (Talmud de Jérusalem, Maasrot, ch. 5)? C’est bien l’intervention humaine, en « carrant le cercle », qui introduit une géométrie plus abstraite, plus conceptuelle. Les hommes ont bâti des villes avec leurs rues perpendiculaires, une agriculture en parcelles régulières et une architecture aux angles droits. Or, bien au-delà de cette domestication de l’espace naturel, nous décodons peut-être ici, précisément, la mission humaine : briser le cercle du Téva, s’impliquer et imposer son carré. Et c’est là, également que se niche le message de Roch Hachana ! Difficile de concevoir qu’un cercle ait un début ou une fin. Difficile logiquement d’imaginer qu’une année, représentée par un cycle, ait un début. Et pourtant, Roch

Eloul, être face à soi, devant Hachem

Eloul, être face à soi, devant Hachem 25/08/2025 Salle de classe immense, épurée… Silence absolu des étudiantes tendues … Des consignes particulières faces cachées seront distribuées sous peu par les examinateurs. Elles ne pourront être retournées sur chaque bureau qu’à 08h30 précise !! Une consigne personnalisée, choisie pour chacun avec une précision déconcertante à découvrir …    Je la découvre enfin: *ma* consigne. Pas celle de ma voisine du rang de devant, ni celle du rang derrière. La *mienne*… Je la lis d’un trait et il me semble que je déglutie difficilement. Je sue à grandes gouttes. Il y a erreur !   Je quitte rapidement ma chaise pour m’élancer vers les examinateurs. « Il y a sûrement erreur !! Ce n’est pas la consigne à laquelle je m’attendais ! ». Ils restent silencieux et m’indiquent calmement de retourner à mon bureau.   Les autres étudiantes semblent sereines pourtant… Il n’y a apparemment que moi qui tente fébrilement de trouver une échappatoire, une issue. Pas cette consigne ! Pas cette consigne !    Sarah semble bien plus calme en lisant la sienne. Tsipora sourit même. Plus loin dans la salle, j’observe Mihal bien énergique en train d’écrire déjà frénétiquement sur les feuilles blanches. J’aimerais tant être à leurs places… Je reste seule face à ces mots devant moi..   J’aurais tant voulu avoir les qualités de Hessed de mon amie de droite, le côté terre à terre et pragmatique de ma cousine, l’intelligence aiguisée de ma sœur… Je suis prise de vertige mais je me ressaisis : il s’agit ici de la consigne du Maître du monde ! Mon Créateur a peint avec exactitude et amour la personne que je suis ! Tous ces détails qui me composent viennent de Lui ! Il a confiance en moi et m’a donné exactement les éléments dont j’ai besoin, ceux avec lesquels je suis en mesure de travailler ! Cette pensée me rassérène profondément. Comment n’y avait-je pas pensé plus tôt ?   J’aurais le bonheur de découvrir mes forces, le courage de regarder mes failles, le plaisir de voir combien les premières réparent les secondes, la joie de sentir la proximité d’Hachem pour moi dans le choix de chaque élément. Il s’agit du jardin secret que je parerai de mille fleurs colorées, d’oiseaux, de sources fraîches.   Eloul arrive. Le mois pour être face à soi. Cette cartographie de l’assemblage précis qui nous compose, décidée par Lui Seul. Ce sont nos outils, nos atouts, nos forces mais également nos zones d’amélioration, nos blessures à soigner qui y sont inscrites. Il s’agit également de notre enfance, de notre histoire, la famille que nous construisons, les personnes que nous rencontrons, leurs personnalités, notre cadre de travail… En Eloul, il est temps d’être face à soi, avec tout le courage et la vulnérabilité que cela demande, pour s’avancer vers Hachem avec vérité, authenticité. Avec fougue aussi pour œuvrer pour ce jardin à fertiliser !    Sarah Braha Lahmi: Parabole inspirée d’un texte du Sifté Hayim

Alimentation et qualité de peau : un lien encore trop méconnu

Alimentation et qualité de peau : un lien encore trop méconnu 25/08/2025 On pense souvent à investir dans des crèmes, des sérums, des routines à rallonge pour améliorer sa peau… mais si on commençait par regarder ce qu’il y a dans notre assiette ? Car oui, notre peau est le miroir de notre état intérieur, reflète ce que nous mangeons, digérons… et assimilons ! Acné, teint terne, rougeurs, sécheresse ou peau qui tiraille ? Ces signes extérieurs peuvent signaler un déséquilibre nutritionnel . Voici les bases à connaître pour améliorer votre qualité de peau durablement : Inflammation & acné : les sucres rapides (viennoiseries, boissons sucrées, bonbons…), les produits ultra-transformés et parfois même le lactose peuvent entretenir un terrain inflammatoire propice aux boutons. Une peau acnéique peut donc être le signal d’un excès de sucre ou d’une sensibilité digestive non identifiée. Un bilan auprès d’un endocrinologue est donc necessaire dans ce cas. Déshydratation : une peau sèche ne signifie pas seulement un manque d’eau. C’est aussi un manque de bons gras ! Les oméga-3 (saumon, sardines, graines de lin et de chia) et les acides gras mono-insaturés (avocat, huile d’olive) sont vos meilleurs alliés pour restaurer le film hydrolipidique naturel de la peau. Éclat du teint : pour une peau lumineuse, misez sur les antioxydants ! Les vitamines A, C et E — présentes dans les fruits rouges, les carottes, les épinards, les agrumes — protègent les cellules cutanées du stress oxydatif et ralentissent le vieillissement prématuré. Équilibre hormonal : certaines formes d’acné, notamment chez les femmes, sont liées à des déséquilibres hormonaux. Une alimentation riche en fibres (légumineuses, légumes verts, céréales complètes) soutient l’élimination des hormones excédentaires via le foie et les intestins. Intestins & peau : quand le microbiote intestinal va mal, la peau trinque. Intégrer des aliments riches en probiotiques (yaourt nature, kéfir) et en prébiotiques (ail, poireaux, oignon, topinambour) permet d’apaiser l’inflammation de l’intérieur. N’hésitez pas également à faire deux à trois fois par an une cure de probiotiques (surtout si vous êtes amenées à prendre des antibiotiques !). Élasticité & fermeté : pour soutenir la production naturelle de collagène, notre corps a besoin de vitamine C (poivron cru, kiwi, citron), de zinc (œufs, graines de courge) et de soufre (ail, oignon, chou). Vous l’aurez compris : belle peau, ça ne se joue pas (que) dans la salle de bain, mais surtout dans la cuisine. Plus d’aliments frais, colorés, non transformés… pour une peau éclatante de santé !   Sarah Kisielewski  Consultante nutrition

Reset d’Eloul : pour une nouvelle année qui commence vraiment bien

Reset d’Eloul : pour une nouvelle année qui commence vraiment bien 25/08/2025 Eloul, le mois de la techouva, du retour à soi, du lien renouvelé avec Hachem… Mais est-ce qu’on en profite vraiment pour ça ? Souvent, ce mois qui précède les fêtes est surtout rempli de choses à faire. On est préoccupées par la rentrée, on tente de reprendre un rythme, tout en voyant Tichri arriver à grands pas. On essaye de s’avancer (ou pas), de prévoir, de gérer, d’organiser… et dans tout ça, on se retrouve à courir dans tous les sens — parfois loin de nous-mêmes, et parfois même loin d’Hachem. Et si, cette année, on essayait de faire autrement ? Et si on s’organisait justement pour que la connexion avec Hachem soit vraiment au cœur de ce mois, au lieu de se perdre dans le tourbillon des préparatifs ? 1. Faire de la place (dans sa tête et dans sa vie) Avant de remplir quoi que ce soit — ta to-do list, ton congélateur ou ta table — commence par faire un peu de vide. Du vide pour respirer. Pour ralentir. Pour te reconnecter. Prends un petit moment pour réfléchir à ce que tu veux vraiment pour ces fêtes de Tichri. Qu’est-ce qui est le plus important pour toi ? Prier sereinement ? Avoir un moment à toi ? Créer une ambiance inoubliable à table ? Te sentir alignée, présente, pas juste épuisée mais “fière de comment tu traverses cette période” ? Imagine-le. Vraiment. Dans les moindres détails. Prends une grande inspiration et visualise ta fête idéale : la maison, l’ambiance, les émotions, ton état intérieur. Pourquoi c’est important ? Parce que ton cerveau ne fait pas vraiment la différence entre une expérience vécue et une expérience imaginée avec intensité. Quand tu visualises une scène avec émotion, tu crées de véritables connexions neuronales. En clair : tu aides ton cerveau à se préparer, à t’emmener vers ce que tu veux vivre. C’est simple, puissant, accessible. Ensuite, choisis une phrase d’intention qui t’accompagnera pendant ce mois d’Eloul. Une phrase positive, claire, alignée avec toi. Par exemple : “Je prends 15 minutes par jour pour me recentrer et parler à Hachem.” “Je choisis de me reconnecter à l’essentiel en étant joyeuse chaque jour” Tu peux même l’écrire et la garder sous les yeux : en fond d’écran, sur un post-it, sur ton miroir… Du moment que tu peux la relire plusieurs fois par jour. 2. S’organiser concrètement (et intelligemment) Maintenant que tu sais ce que tu veux, tu peux passer à l’organisation. Prends quelques minutes pour décider : Quel menu tu veux faire ? Quels plats peuvent être congelés ? (En tenant compte de la capacité de ton congélateur) Combien de temps tu peux consacrer à la préparation chaque semaine (sois réaliste !) Petit rappel : la vie continue pendant Eloul. Donc non, pas de session cuisine de 4h à 23h si tu dois te lever à 6h le lendemain… Sois douce avec toi. Fais des listes : Plats à préparer Courses à faire Invités Achats divers (maison, vêtements si tu en as l’habitude) Détails logistiques (cadeaux, déco, etc.) Organisation enfants (qui les garde pendant que tu cuisines ? 😅) Et surtout… moments pour TOI. Même 10 minutes par jour. Recharge mentale incluse. Garde en tête trois vérités simples : La perfection n’existe pas. Tu n’as pas à tout faire seule. L’essentiel, c’est ta connexion à Hachem 3. Se reconnecter (à soi, à ses priorités, à Hachem) Dans cette période ultra chargée, on pense beaucoup aux autres… et rarement à soi. Mais rappel fondamental : tu es la personne la plus importante de ta vie. Et si tu ne prends pas soin de toi, personne ne le fera à ta place. Prends donc le temps de faire un mini bilan : De quoi suis-je fière cette année ? Qu’est-ce que je voudrais améliorer ? Qu’est-ce que j’ai envie de garder ? Qu’est-ce que je ne veux plus du tout emporter avec moi en 5786 ? Tu peux passer ces questions en revue par domaines : famille, maison, travail, santé, spiritualité… 🌱 C’est aussi le moment idéal pour choisir une midda ou une mitsva que tu veux cultiver cette année. Patience ? Joie ? Douceur ? Tsedaka ? Shmirat Halachon ? Pourquoi cette midda ? Et surtout : quel petit geste concret tu pourrais mettre en place chaque jour pour l’incarner ? Enfin, je t’invite à écrire une petite prière personnelle. Rien de compliqué. Tu peux simplement noter : Pourquoi tu remercies Hashem Ce que tu aimerais recevoir, changer, améliorer Ce que tu espères vivre ou dépasser 💌 Garde cette prière avec toi. Relis-la avant Rosh Hashana. Et si tu veux, relis-la l’an prochain. Tu verras à quel point Hachem est bon. ✨ En résumé… Préparer les fêtes, ce n’est pas juste une question de planning. C’est une occasion de se réaligner avec ce qui est important. Avec soi-même. Et avec Hachem. Cette année, je te propose de viser plus haut : une fête où tu es présente. Ancrée. Connectée. Et pour t’aider à structurer tout ça en douceur, je t’ai préparé un petit workbook à imprimer pour t’aider à faire le point et t’organiser sereinement.  [lien] Débo – Reset Your Home

Plus il y a de monde, moins il y en a en réalité…

Plus il y a de monde, moins il y en a en réalité… Ou l’effet témoin 25/08/2025 18h 30 dans les transports, en pleine heure de pointe. Léa essaie d’attraper les escalators mais se fait bousculer, elle tombe. Comme une masse humaine, la foule continue de se presser, insensible à ce qui vient de se passer. Léa attrape sa jambe et essaie de se relever : peine perdue. Elle reste ainsi prostrée pendant 10 minutes, jusqu’à ce qu’elle parvienne à se remettre de bout sur sa jambe douloureuse. Pourtant des dizaines de personnes sont passées devant elle ; personne ne s’est retourné. Autre scénario : vous êtes sur l’autoroute, un grand nombre de voitures vous entoure. Une pétarade retentit, le camion sur votre gauche se déplace à la hâte vers la bande d’arrêt d’urgence, crachant de la fumée noire. La masse d’automobilistes continue à rouler, sans prêter attention au camionneur désemparé. Ou encore, en plein centre commercial, vous croisez un homme qui fait la manche. La foule le dépasse sans lui prêter la moindre attention. Ces situations, on les croise tous à différents moments. Cela peut-être également la réunion de travail où une collègue se fait reprendre sèchement devant tout le monde par une autre. Ou quelqu’un qui demande de l’aide sur un groupe Whatsapp. Là encore, souvent personne ne réagit… Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, plus il y a de monde qui passe par là et entend cet appel à l’aide, assiste à ce besoin, moins il y a de chance que quelqu’un porte vraiment secours. !   D’ailleurs, il suffit de refaire ces scénarios avec la foule en moins. Si Léa tombe alors que seulement deux ou trois spectateurs assistent à son drame, la probabilité est très élevée que quelqu’un (ou même l’ensemble des personnes présentes) lui propose son aide. Si vous êtes la seule voiture qui assiste à la panne du camionneur, il y a des chances également que vous vous arrêtiez au milieu de la route pour proposer votre aide, même si vous n’y connaissez rien aux voitures. Idem si le centre commercial est vide, ou si l’aide de la même personne vous est demandée par message privé…   C’est ce qu’on appelle l’effet témoin. Plus il y a de monde qui assiste à une situation où on a besoin d’aide ou d’intervention, moins il y a de chances que l’aide soit véritablement apportée. Lors de l’affaire Kitty Genovese, en 1964, une jeune femme se fait agresser dans la rue sous les yeux de 38 témoins et personne n’intervient ni n’appelle la police. Quelques années plus tard, deux chercheurs en psychologie, Latané et Darley, entreprennent des expériences pour tenter de comprendre ce phénomène illogique. Et effectivement, lors de différentes circonstances induites par les psychologues (fumée dans une salle d’attente, une personne qui feint l’épilepsie…), moins de participants réagissent… quand il y a plus de monde. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène déroutant. D’une part, la tendance à se reposer sur les autres augmentent au fur et à mesure qu’il y a du monde. Par ailleurs, si l’on constate que personne ne s’arrête, on ne prend même pas la peine de se demander s’il y a une urgence ou un besoin : l’information est complètement occultée. Enfin, un certain conformisme naturel empêche la majorité des gens de réagir quand personne ne réagit d’abord.     Et en pratique ? Repérer ce phénomène peut être intéressant à la fois pour apporter son aide et se rendre indispensable en pleine conscience, et à la fois pour demander de l’aide de manière plus efficace. Le choix d’apporter une aide quelconque, une prière, une visite à un malade, d’appeler vos parents/grands parents vous appartient toujours. Mais plus vous vous direz qu’on n’a pas besoin de vous, plus on a peut-être besoin en réalité. Au lieu d’imiter inconsciemment la foule, identifier ce mécanisme peut aider à se rendre maitre de ses choix. Tout le groupe parle négativement de quelqu’un et personne ne réagit ? Vous avez peut-être l’occasion d’être cette personne. En cas d’urgence, ne donnez pas une consigne publique (à une foule, un groupe, vos enfants, votre classe…) Nommez plutôt quelqu’un ou envoyez un message en privé même à une seule personne, ce sera plus efficace. Plus généralement, l’impact du nombre est très important. Si personne ne réagit, on n’a pas de grandes chances de réagir. A l’inverse si tout le ponde réagit, tout le monde suivra : les réactions en groupes sont comme un château de cartes. Entourez vous donc des bonnes personnes. Lors d’une prise de parole de quelqu’un que vous soutenez (ou pas, selon vos valeurs…), soyez la première à accorder votre attention, un rire à la blague, un applaudissement. Ne soyez pas celle qui commence à parler et détourner l’attention 😊 Le constat peut être élargi aux réseaux sociaux et aux nouvelles technologies : on a la possibilité de contacter et de créer des liens avec de nombreuses personnes, mais n’y a-t-il pas moins de relations sociales qu’avant dans les faits ? Ainsi, pour être un véritable témoin, il ne suffit pas d’assister à une scène passivement mais de se rendre maitre du choix de sa réaction. Rachel Bensoussan Pour prendre rendez-vous : https://www.doctolib.fr/psychologue/charenton-le-pont/rachel-mimran-bensoussan  

Choisissons la vie !

Choisissons la vie ! 25/08/2025 Prisonniers de son cœur En rangeant les courses que son mari Eytan lui avait fait la veille au soir directement après le travail, Noémie sentait la colère monter. Combien de fois lui avait-elle répété d’acheter des spaghettis et avait-il ramené des cannellonis ? Pourquoi avait-il acheté un seul gel douche alors qu’il y avait écrit noir sur blanc « 3 gels douches » sur la liste ? Et les tomates qu’elle lui avait demandés 100 fois de ne pas fourrer au fond du sac sous le reste des courses, qu’allait-elle en faire à part du jus de tomate ! Ça y’est ! En enclenchant ce système de pensée, Noémie devint, à présent, prisonnière de sa rancune. Chaque article qu’il avait acheté devint imparfait. Pire ! Ses pensées n’envahissaient pas seulement son cœur mais chaque aspect de sa journée : « et puis, tu crois qu’il va appeler pour demander des nouvelles de la petite qui est fiévreuse depuis hier ? Jamais », « voilà, encore une contravention et je te parie que c’est sa voiture ! Bingo ! ». Une pensée après l’autre et déjà la fin de la journée arriva. Perdue dans ses sombres pensées, Noémie entendit la porte s’ouvrir. « Salut tout le monde ! » et puis les cris de joie des enfants qui couraient « Papa, Pa-pa ! ».  « Ah tu vas mieux ma poupée, tu n’as plus de fièvre, lança-t-il à la petite Efrat ». « Où est maman ? » Et là, il se retrouva nez à nez avec une Noémie décomposée. Il faut dire que les pensées obscures qui l’avait travaillées toute la journée, lui avait par le même coup rongé la mine. « Tout va bien chérie ? Tu m’as l’air stressé ? » Aryeh avait eu une rude journée de travail. Il avait dû essayer de contenter tellement de clients en usant de toutes les plus agréables paroles qu’un homme pourrait imaginer ! Vraiment, il ne souhaitait qu’une seule chose : rentrer à la maison, se poser, regarder les enfants jouaient gentiment dans sa spacieuse salle à manger devant un bon petit repas comme sa femme Chirly savait si bien préparer ! Ses rêves furent vite envolés lorsque depuis le rez-de-chaussée, il entendit ses enfants se disputer avec virulence…Où était donc Chirly ??  En entrant (ça ne sentait pas un peu le brulé ?), il fut surpris de la retrouver assise sur le canapé à regarder dans le vague comme si elle n’entendait pas ses enfants crier ! Mais, le pire était qu’un désordre impossible régnait dans la salle à manger : des habits et des chaussures par terre (et oh ! une couche sale !) des restes de gouter un peu sur la table basse, un peu sur le sol (en passant par le canapé !), des puzzles et des jeux éparpillés (et oups, du feutre sur le mur !). « Mais Chirly, qu’est-ce qu’il se passe ici ??!!! » Au moment crucial, à toi de jouer ! Noémie et Aryeh, tout comme chacune et chacun d’entre nous, sont confrontés à différentes situations qu’on appelle une épreuve de couple. Ces épreuves parsèment notre quotidien dans un seul but : donner accès à notre couple à un niveau plus grand de proximité et d’attachement. Cependant, pour accéder à ce niveau, il faut passer par l’épreuve ! Pour chacune de ces 2 anecdotes, l’instant où le récit s’arrête est le moment crucial. C’est comme si celui qui écrivait la scène vous donnez le micro en vous disant « à toi de jouer !». A cet instant, on place devant vous une balance où 2 choix vous sont possibles : soit de vous enfermez dans ce que vos yeux voient et dans ce que votre cœur ressent et ainsi d’éjecter de votre vie celui qui la partage ; soit d’utiliser votre cerveau pour comprendre l’autre et/ou le soutenir. Ici, c’est un véritable choix entre la vie et la mort qui est fait ! Car les paroles qui vont être dites les secondes qui suivent, vont soit rapprocher les époux soit les éloigner. De surcroît, ces paroles enclencheront un système de réaction en chaine bonnes ou mauvaises. En effet, en montrant à l’autre qu’on le juge toujours favorablement ou qu’on accepte ses failles, en l’épaulant dans des moments difficiles, épreuve après épreuve, ils vont serrer davantage le nœud affectif qui les relie. A l’inverse, en restant braquer sur ses impressions, ses besoins et ses principes, en envoyant des paroles spontanées et piquantes « juste pour se soulager », le couple en sortira de plus en plus ronger jusqu’à que, D.ieu préserve, il n’y ait plus de connexion entre eux. Le choix de couper la corde Noémie éclate : « Stressée ?! Mais comment pourront-on ne pas l’être quand on dresse une liste explicite pour se retrouver exactement avec ce qu’on n’a pas demandé !! et que tu ne donnes pas du tout de nouvelles ! et que tu ne fais jamais attention quand tu roules ? et… ! » et la guerre commence ! « Tu as toujours quelque chose à redire et en plus devant les enfants ! » rétorque Eytan. La corde s’effiloche de plus en plus depuis…depuis que Noémie a décidé que les cannellonis seront le point noir qui ternirait sa feuille blanche. Une feuille magnifique où un mari adorable ne refuse pas de courir directement après une journée de travail, faire 3 heures de courses à l’heure où il y ‘a un monde fou dans les grandes surfaces. Un mari qui n’avait pas voulu déranger sa femme en lui demandant quoi prendre à la place des spaghettis puisque l’étalage était vide. Un mari qui s’est pressé et a fourré bêtement les tomates au fond du cadis…Et cette corde a continué à se détériorer lorsque Eytan, vexé, à continuer la guerre. Sur la balance, à présent, l’envie de se défouler a fait basculer l’importance du couple. Chirly éclate en sanglots : « Je n’en peux plus ». « Mais je ne comprends pas de quoi tu es fatigué, commença Aryeh, tu es à la maison toute la journée et vraisemblablement tu n’y as rien fait ! Limite, tu laissais tes enfants s’assommer si je n’étais pas arrivée ! ». Chirly a un hoquet de surprise, elle se lève et se dirige vers la chambre. La corde s’est coupée. Et ceci a commencé